Après l’inspection du parcours du super-G de la Coupe du monde de ski para-alpin de Veysonnaz, Frédérique Turgeon se doutait bien que ces chances de succès seraient moins grandes. Et c’est ce qui s’est produit mercredi, en Suisse, pour la Québécoise qui s’est classée au quatrième rang à sa première Coupe du monde de la saison.

L’athlète de Candiac a accusé un retard de 5,11 secondes sur sa compatriote et gagnante en classe debout, la Britanno-Colombienne Mollie Jepsen. La Japonaise Ammi Hondo (+0,84 s) et l’Allemande Andrea Rothfuss (+1,15 s) ont respectivement fini deuxième et troisième.

D’autres Canadiens se sont aussi imposés, soit Mac Marcoux (skieur non-voyant guidé par Tristin Rodgers) et Kurt Oatway (catégorie assise).

« Honnêtement, je ne suis pas déçue. La piste est extrêmement difficile pour les unijambistes. Il y a beaucoup de sauts et le terrain est très particulier, ce qui ne me rassurait pas lors de l’inspection de parcours. J’ai donc décidé de ne pas tout donner et d’être relativement vigilante », a commenté Turgeon, qui est surtout une spécialiste des épreuves techniques.

La gagnante du petit globe de cristal du slalom dans sa catégorie en 2018-2019 croit qu’elle sera tout de même en mesure de réduire l’écart qui la sépare des meilleures au super-G de jeudi.

« J’ai fait une erreur quelques portes avant l’arrivée, ce qui m’a fait perdre de la vitesse, mais dans les circonstances, je suis particulièrement contente de finir en quatrième position. Il y a encore beaucoup de place à l’amélioration et ça me donne énormément de confiance pour les prochaines courses! J’envisage de donner un peu plus d’énergie dans mon ski et essayer de ne pas faire la même erreur quelques mètres avant l’arrivée. »

Également en action, Alexis Guimond, de Gatineau, a été contraint à l’abandon en classe debout.