Sprint dames: victoire de Neuner
Ski samedi, 3 févr. 2007. 11:31 jeudi, 12 déc. 2024. 00:44
ANTHOLZ/ANTERSELVA (AFP) - Parce qu'elle était intimidée par le public, Magdalena Neuner a vite renoncé, adolescente, à la musique: samedi, devant 10.000 spectateurs, l'Allemande a remporté à 19 ans son premier titre de championne du monde, lors du sprint d'Antholz/Anterselva.
Pour quelqu'un qui n'avait pour ambition en début de saison que de gagner le droit de disputer l'intégralité de la Coupe du monde, Neuner apprend vite.
En janvier, elle signe son premier succès en Coupe du monde. Un mois plus tard, elle est sacrée championne du monde devant les "grandes" de la discipline, la Suédoise Anna-Carin Olofsson, 2e à 2 sec 3/10, sa compatriote Kati Wilhelm 7e ou la Française Sandrine Bailly 9e.
La quintuple championne du monde junior, partie avec le dossard 7, ne s'est pas démontée après avoir commis une faute sur le tir couché, affichant l'expérience d'une Uschi Disl, la tenante du titre et néo-retraitée à qui elle est souvent comparée.
"Je me suis juste dit qu'il fallait continuer à tout donner: je suis surtout très contente de n'avoir commis qu'une seule faute debout alors que cela n'allait pas spécialement bien depuis quelques temps", sourit "Lena", deuxième plus jeune championne du monde de l'histoire.
Comme Franzi
Derrière, Olofsson, pourtant redoutable en ski de fond, coince et les nombreux et bruyants supporteurs allemands exultent: Neuner ne les entend pas, elle a pris l'habitude de se boucher les oreilles avec des boules Quies.
"C'est incroyable, je voulais juste profiter de ma première course dans un Championnat du monde. Au départ, j'étais très relax, il faisait beau", avoue avec une naïveté désarmante Neuner, présentée comme la nouvelle vedette du biathlon, voire du sport allemand.
La Bavaroise, qui a arrêté l'école dès 16 ans pour se consacrer complètement au biathlon, évoque par sa détermination et sa rapidité sur les skis le Norvégien Ole Einar Bjoerndalen. Elle rappelle avec ses boucles blondes et l'intérêt énorme qu'elle suscite chez les publicitaires une autre prodige allemande, la nageuse Franziska van Amlsick.
"On ne peut pas nous comparer, on ne fait pas les mêmes sports et je ne peux pas encore dire ce que je vais faire de ma carrière (...) De même, je ne veux pas être la 2e Uschi Disl, mais simplement Magdalena Neuner", assène-t-elle sans se départir de son large sourire.
"Lena" va avoir 20 ans cette semaine, mais n'a guère l'intention de fêter l'événement: "La fête, ce n'est pas trop moi et j'ai déjà eu le plus beau des cadeaux", avoue-t-elle avant de rappeler que la poursuite, disputée dimanche, était sa discipline de prédilection.
Pour quelqu'un qui n'avait pour ambition en début de saison que de gagner le droit de disputer l'intégralité de la Coupe du monde, Neuner apprend vite.
En janvier, elle signe son premier succès en Coupe du monde. Un mois plus tard, elle est sacrée championne du monde devant les "grandes" de la discipline, la Suédoise Anna-Carin Olofsson, 2e à 2 sec 3/10, sa compatriote Kati Wilhelm 7e ou la Française Sandrine Bailly 9e.
La quintuple championne du monde junior, partie avec le dossard 7, ne s'est pas démontée après avoir commis une faute sur le tir couché, affichant l'expérience d'une Uschi Disl, la tenante du titre et néo-retraitée à qui elle est souvent comparée.
"Je me suis juste dit qu'il fallait continuer à tout donner: je suis surtout très contente de n'avoir commis qu'une seule faute debout alors que cela n'allait pas spécialement bien depuis quelques temps", sourit "Lena", deuxième plus jeune championne du monde de l'histoire.
Comme Franzi
Derrière, Olofsson, pourtant redoutable en ski de fond, coince et les nombreux et bruyants supporteurs allemands exultent: Neuner ne les entend pas, elle a pris l'habitude de se boucher les oreilles avec des boules Quies.
"C'est incroyable, je voulais juste profiter de ma première course dans un Championnat du monde. Au départ, j'étais très relax, il faisait beau", avoue avec une naïveté désarmante Neuner, présentée comme la nouvelle vedette du biathlon, voire du sport allemand.
La Bavaroise, qui a arrêté l'école dès 16 ans pour se consacrer complètement au biathlon, évoque par sa détermination et sa rapidité sur les skis le Norvégien Ole Einar Bjoerndalen. Elle rappelle avec ses boucles blondes et l'intérêt énorme qu'elle suscite chez les publicitaires une autre prodige allemande, la nageuse Franziska van Amlsick.
"On ne peut pas nous comparer, on ne fait pas les mêmes sports et je ne peux pas encore dire ce que je vais faire de ma carrière (...) De même, je ne veux pas être la 2e Uschi Disl, mais simplement Magdalena Neuner", assène-t-elle sans se départir de son large sourire.
"Lena" va avoir 20 ans cette semaine, mais n'a guère l'intention de fêter l'événement: "La fête, ce n'est pas trop moi et j'ai déjà eu le plus beau des cadeaux", avoue-t-elle avant de rappeler que la poursuite, disputée dimanche, était sa discipline de prédilection.