Un programme d'immunologie russe au banc des accusés
Ski dimanche, 24 mars 2002. 13:48 jeudi, 12 déc. 2024. 04:49
HELSINKI, 24 mars (AFP) - L'enquête policière ouverte à la suite des Mondiaux-2001 de ski nordique à Lahti (Finlande), où six fondeurs finlandais avaient subi des contrôles antidopage positifs, a permis de mettre au jour un programme d'immunologie russe présenté en 1995 pour améliorer les performances dans le sport de haut niveau finlandais, a rapporté dimanche l'agence de presse finlandaise FNB.
Selon le directeur du centre national d'entrainement de l'Institut finlandais des sports de Vuokatti, Vesa-Pekka Sarparanta, ce dernier a obtenu des produits pharmacologiques des Russes "parmi lesquels un produit dénommé le Levoton".
Plusieurs chercheurs russes, parmi lesquels un professeur dont l'identité n'a pas été révélée, avaient prêché en faveur de l'immunologie "afin d'aider les hommes pour leur faciliter la vie et le travail".
"Cette pensée était fantastique, mais je ne crois pas qu'elle ait été utilisée par les fondeurs finlandais", a estimé M. Sarparanta.
Selon lui, "ce passeport d'immunologie devint vite un rêve, qui fut vite oublié. L'hôpital central de Kajaana (centre-est), l'an dernier, et l'université suédoise de Goeteborg ont aussi tenté de ranimer ce projet, sans y parvenir".
La fédération finlandaise de ski a étudié vers le milieu de années 1990 un projet pour améliorer l'immunité des fondeurs par une collaboration finno-russe. L'enquête de la CKP, la police criminelle finlandaise, indique que la fédération a payé environ 40.000 marks finlandais entre 1995 à 1998 à des consultants russes pour ce projet d'immunologie.
La CKP a aussi découvert chez le traducteur du texte scientifique russe en finnois, un "programme pharmacologique" comprenant des hormones de croissance telles que la Somatotropine, ainsi qu'un médicament russe nommé "Erystrostimi" une version russe de l'hormone-epo (epo-hormon en suédois).
Cette découverte intervient après l'examen minutieux par les enquêteurs de l'ordinateur et du carnet de notes de l'ancien entraîneur national finlandais Kari-Pekka Kyroe, limogé au moment du scandale en mars 2001.
Les conclusions de cette enquête officielle devraient être prêtes au début du mois d'avril, a indiqué la police criminelle à l'agence finlandaise FNB.
Lors des Mondiaux-2001, six fondeurs, parmi lesquels le vétéran Harri Kirvesniemi, véritable héros national, et Mika Myllylae, triple médaillé olympique (1 médaille d'or, 2 médailles de bronze en individuel) et quadruple champion du monde, avaient été contrôlés positifs au HES (hydroxyethyl starch) par l'Agence mondiale antidopage (AMA).
Sur ordre de l'entraîneur Kari-Pekka Kyroe et avec l'assentiment du médecin de l'équipe nationale, le Dr Juha-Pekka Turpeïnen, les athlètes auraient tenté de dissimuler des prises d'érythropoïétine (EPO) avec un produit interdit, le Hemohes, selon un rapport d'enquête remis en mai au gouvernement finlandais.
Le médecin de la sélection nationale, qui avait dû démissionner de son poste dès la découverte du scandale, avait ensuite été renvoyé de l'Institut de recherche finlandais pour le sport de haut niveau (KIHU) parce qu'il était au courant de ces prises de substances interdites.
Un autre médecin de l'équipe finlandaise de ski de fond, le Dr Pirkka Maekelae, avait également dû quitter ses fonctions.
Selon le directeur du centre national d'entrainement de l'Institut finlandais des sports de Vuokatti, Vesa-Pekka Sarparanta, ce dernier a obtenu des produits pharmacologiques des Russes "parmi lesquels un produit dénommé le Levoton".
Plusieurs chercheurs russes, parmi lesquels un professeur dont l'identité n'a pas été révélée, avaient prêché en faveur de l'immunologie "afin d'aider les hommes pour leur faciliter la vie et le travail".
"Cette pensée était fantastique, mais je ne crois pas qu'elle ait été utilisée par les fondeurs finlandais", a estimé M. Sarparanta.
Selon lui, "ce passeport d'immunologie devint vite un rêve, qui fut vite oublié. L'hôpital central de Kajaana (centre-est), l'an dernier, et l'université suédoise de Goeteborg ont aussi tenté de ranimer ce projet, sans y parvenir".
La fédération finlandaise de ski a étudié vers le milieu de années 1990 un projet pour améliorer l'immunité des fondeurs par une collaboration finno-russe. L'enquête de la CKP, la police criminelle finlandaise, indique que la fédération a payé environ 40.000 marks finlandais entre 1995 à 1998 à des consultants russes pour ce projet d'immunologie.
La CKP a aussi découvert chez le traducteur du texte scientifique russe en finnois, un "programme pharmacologique" comprenant des hormones de croissance telles que la Somatotropine, ainsi qu'un médicament russe nommé "Erystrostimi" une version russe de l'hormone-epo (epo-hormon en suédois).
Cette découverte intervient après l'examen minutieux par les enquêteurs de l'ordinateur et du carnet de notes de l'ancien entraîneur national finlandais Kari-Pekka Kyroe, limogé au moment du scandale en mars 2001.
Les conclusions de cette enquête officielle devraient être prêtes au début du mois d'avril, a indiqué la police criminelle à l'agence finlandaise FNB.
Lors des Mondiaux-2001, six fondeurs, parmi lesquels le vétéran Harri Kirvesniemi, véritable héros national, et Mika Myllylae, triple médaillé olympique (1 médaille d'or, 2 médailles de bronze en individuel) et quadruple champion du monde, avaient été contrôlés positifs au HES (hydroxyethyl starch) par l'Agence mondiale antidopage (AMA).
Sur ordre de l'entraîneur Kari-Pekka Kyroe et avec l'assentiment du médecin de l'équipe nationale, le Dr Juha-Pekka Turpeïnen, les athlètes auraient tenté de dissimuler des prises d'érythropoïétine (EPO) avec un produit interdit, le Hemohes, selon un rapport d'enquête remis en mai au gouvernement finlandais.
Le médecin de la sélection nationale, qui avait dû démissionner de son poste dès la découverte du scandale, avait ensuite été renvoyé de l'Institut de recherche finlandais pour le sport de haut niveau (KIHU) parce qu'il était au courant de ces prises de substances interdites.
Un autre médecin de l'équipe finlandaise de ski de fond, le Dr Pirkka Maekelae, avait également dû quitter ses fonctions.