Un repos qui sera salutaire pour Mélanie Turgeon
Ski dimanche, 17 déc. 2000. 13:43 dimanche, 15 déc. 2024. 00:39
(PC) Mélanie Turgeon n'est pas fâchée de voir arriver la trève du temps des fêtes sur le circuit de la Coupe du monde féminine de ski alpin. La skieuse de Lac-Beauport, qui a conclu la mi-saison avec une solide neuvième place dimanche dans la deuxième descente de Saint-Moritz, avoue qu'elle est mentalement à plat et elle profitera des prochaines semaines parmi les siens pour refaire le plein d'énergie.
"Je viens de vivre mon pire voyage en Europe, a-t-elle avoué. Depuis les épreuves de Lake Louise, mon dos m'a causé du soucis et cela m'a pris beaucoup d'énergie. Après avoir complété l'épreuve aujourd'hui (dimanche), je me suis sentie toute faible.
"En compétition, je tente d'en faire abstraction car je ne veux pas que mon dos affecte mes performances. Mais je dois toutefois me rendre à l'évidence que cette inquiétude m'a vidé mentalement."
Comme si cela ne suffisait pas, Turgeon a connu des problèmes d'insomnie pendant son séjour en Europe.
"Je reviens à la maison lundi et je vais profiter des prochaines semaines pour remplir mes réserves d'énergie."
Malgré l'adversité, Turgeon est plutôt satisfaite de sa première moitié de saison, elle qui a obtenu quatre résultats parmi les 11 premières jusqu'ici.
"Je suis satisfaite en partie car je vise une place parmi les 10 premières à chaque course, a-t-elle précisé. Mais je sens qu'il m'en reste encore beaucoup à donner en dedans et, techniquement, je figure parmi les meilleures. Si je parviens à mettre tout ensemble, mentalement et physiquement, le podium est à ma portée."
Dimanche, Turgeon a terminé à seulement trois dixièmes de seconde de la troisième marche du podium, occupée par la Française Régine Cavagnoud.
"Ma neuvième place, c'est bon signe. Mais il me reste toujours du travail à faire. Aujourd'hui, j'ai encore perdu du temps dans le premier segment. Il nous faudra analyser pourquoi je n'arrive pas à avoir plus de vitesse sur les plats."
Comme samedi, où elle s'était contentée du 21e rang ex aequo avec Cavagnoud, Turgeon n'a signé que le 31e chrono dans le haut du parcours. Elle s'est toutefois reprise en obtenant les 10e et 4e temps dans les parties techniques de la piste.
"Je ne peux m'attendre à être 31e en haut de la piste et espérer monter sur le podium."
Aussitôt après l'épreuve, Turgeon est allée voir la Française Mélanie Suchet, victime d'une déchirure des ligaments antérieurs du genou et dont la saison est désormais terminée.
"Ca fait réfléchir, a-t-elle dit. Samedi, après ma 21e position, je voyais ça comme la fin du monde. Mais ce n'est rien à côté de ce que vit Mélanie. Sa saison est finie et elle aura besoin de plusieurs mois de rééducation. Quand tu vois ça, on oublie vite sa contre-performance et tu prends ton mal en patience."
Turgeon entend prolonger au maximum son séjour au Québec puisqu'elle ne reprendre la compétition sur le circuit de la Coupe du monde que les 12 et 13 janvier. Elle disputera alors une decente et un super-G à Haus im Ennstal, en Autriche.
"Je viens de vivre mon pire voyage en Europe, a-t-elle avoué. Depuis les épreuves de Lake Louise, mon dos m'a causé du soucis et cela m'a pris beaucoup d'énergie. Après avoir complété l'épreuve aujourd'hui (dimanche), je me suis sentie toute faible.
"En compétition, je tente d'en faire abstraction car je ne veux pas que mon dos affecte mes performances. Mais je dois toutefois me rendre à l'évidence que cette inquiétude m'a vidé mentalement."
Comme si cela ne suffisait pas, Turgeon a connu des problèmes d'insomnie pendant son séjour en Europe.
"Je reviens à la maison lundi et je vais profiter des prochaines semaines pour remplir mes réserves d'énergie."
Malgré l'adversité, Turgeon est plutôt satisfaite de sa première moitié de saison, elle qui a obtenu quatre résultats parmi les 11 premières jusqu'ici.
"Je suis satisfaite en partie car je vise une place parmi les 10 premières à chaque course, a-t-elle précisé. Mais je sens qu'il m'en reste encore beaucoup à donner en dedans et, techniquement, je figure parmi les meilleures. Si je parviens à mettre tout ensemble, mentalement et physiquement, le podium est à ma portée."
Dimanche, Turgeon a terminé à seulement trois dixièmes de seconde de la troisième marche du podium, occupée par la Française Régine Cavagnoud.
"Ma neuvième place, c'est bon signe. Mais il me reste toujours du travail à faire. Aujourd'hui, j'ai encore perdu du temps dans le premier segment. Il nous faudra analyser pourquoi je n'arrive pas à avoir plus de vitesse sur les plats."
Comme samedi, où elle s'était contentée du 21e rang ex aequo avec Cavagnoud, Turgeon n'a signé que le 31e chrono dans le haut du parcours. Elle s'est toutefois reprise en obtenant les 10e et 4e temps dans les parties techniques de la piste.
"Je ne peux m'attendre à être 31e en haut de la piste et espérer monter sur le podium."
Aussitôt après l'épreuve, Turgeon est allée voir la Française Mélanie Suchet, victime d'une déchirure des ligaments antérieurs du genou et dont la saison est désormais terminée.
"Ca fait réfléchir, a-t-elle dit. Samedi, après ma 21e position, je voyais ça comme la fin du monde. Mais ce n'est rien à côté de ce que vit Mélanie. Sa saison est finie et elle aura besoin de plusieurs mois de rééducation. Quand tu vois ça, on oublie vite sa contre-performance et tu prends ton mal en patience."
Turgeon entend prolonger au maximum son séjour au Québec puisqu'elle ne reprendre la compétition sur le circuit de la Coupe du monde que les 12 et 13 janvier. Elle disputera alors une decente et un super-G à Haus im Ennstal, en Autriche.