Une excellente sixième place pour Simard à Lake Louise
Ski dimanche, 8 déc. 2002. 15:00 jeudi, 12 déc. 2024. 11:29
Montréal, le 8 décembre 2002 (Sportcom) Geneviève Simard a connu une de ses meilleures courses en Coupe du monde de ski alpin. L'athlète de Val-Morin a démontré pourquoi elle avait nommée recrue de l'année du Cirque blanc l'an passé, en terminant au sixième rang du super-G de Lake Louise, son deuxième meilleur résultat en carrière.
Pendant de longs moments, Simard a été en tête du classement. "C'est un méchant bon feeling que de traverser le fil d'arrivée et de voir le numéro un s'afficher au tableau", jubilait Simard encore toute remuée. "J'ai pris le départ avec beaucoup de frustration et de rage", a indiqué Simard en faisant référence à sa 50e place en descente, vendredi. "Je me suis dit qu'il était temps que je fasse quelque chose. Je suis sortie de ma zone de confort, j'ai eu confiance en mes habiletés et je me suis donnée à 100 %. En ski, il n'y a pas d'autre façon de faire que de prendre des risques".
Simard, même si elle n'a pas obtenu de bons résultats en descente, va continuer de prendre les départs de cette discipline : "Mon résultat en super-G indique clairement que la descente me sert de préparation pour cette autre épreuve de vitesse. Je suis prête à prendre dix jours de frustrations pour revivre ce que je vis aujourd'hui".
Une autre Canadienne avait aussi raison de se réjouir. Emily Brydon, première à s'élancer, a été en tête un bon moment jusqu'à ce que Simard vienne lui ravir cette position. Brydon, dont c'était les premières épreuves de vitesse depuis sa blessure au genou, a terminé huitième, à 0,86 seconde de l'Italienne Karen Putzer. L'Allemande Martina Ertl s'est emparée du deuxième rang à 0,29 seconde de Putzer, tandis que Carole Montillet a complété sa collection de médailles. Après l'or et l'argent, la skieuse française a récolté le bronze.
Mélanie Turgeon 15e
Mélanie Turgeon gardait le sourire malgré sa 15e place, résultat qui est loin d'être mauvais quand on connaît les lents débuts de saison de la skieuse de Québec. "Je suis comme un diesel, ça me prend du temps à démarrer!", a-t-elle reconnu avec humour.
La semaine à Lake Louise est toujours pénible pour Turgeon, encore considérée comme la leader de la formation canadienne. "Vivement l'Europe!", lance-t-elle. "En Europe, je vais pouvoir me concentrer sur ce qu'on appelle le ski alpin", dit-elle avec ironie. "Au Canada, j'ai toujours la pression de performer à toutes mes courses, même lors des descentes d'entraînement. Ç'a été une semaine assez éprouvante. Mais, je me suis mieux sentie en super-G. J'ai eu de bons virages, une bonne première section de parcours : il y a plusieurs points positifs à retenir. Il faut construire sur le positif au lieu de se détruire sur le négatif", a conclu Turgeon.
Les 12 et 13 décembre prochains, c'est à Val-d'Isère que les skieuses dévaleront les pentes.
Pendant de longs moments, Simard a été en tête du classement. "C'est un méchant bon feeling que de traverser le fil d'arrivée et de voir le numéro un s'afficher au tableau", jubilait Simard encore toute remuée. "J'ai pris le départ avec beaucoup de frustration et de rage", a indiqué Simard en faisant référence à sa 50e place en descente, vendredi. "Je me suis dit qu'il était temps que je fasse quelque chose. Je suis sortie de ma zone de confort, j'ai eu confiance en mes habiletés et je me suis donnée à 100 %. En ski, il n'y a pas d'autre façon de faire que de prendre des risques".
Simard, même si elle n'a pas obtenu de bons résultats en descente, va continuer de prendre les départs de cette discipline : "Mon résultat en super-G indique clairement que la descente me sert de préparation pour cette autre épreuve de vitesse. Je suis prête à prendre dix jours de frustrations pour revivre ce que je vis aujourd'hui".
Une autre Canadienne avait aussi raison de se réjouir. Emily Brydon, première à s'élancer, a été en tête un bon moment jusqu'à ce que Simard vienne lui ravir cette position. Brydon, dont c'était les premières épreuves de vitesse depuis sa blessure au genou, a terminé huitième, à 0,86 seconde de l'Italienne Karen Putzer. L'Allemande Martina Ertl s'est emparée du deuxième rang à 0,29 seconde de Putzer, tandis que Carole Montillet a complété sa collection de médailles. Après l'or et l'argent, la skieuse française a récolté le bronze.
Mélanie Turgeon 15e
Mélanie Turgeon gardait le sourire malgré sa 15e place, résultat qui est loin d'être mauvais quand on connaît les lents débuts de saison de la skieuse de Québec. "Je suis comme un diesel, ça me prend du temps à démarrer!", a-t-elle reconnu avec humour.
La semaine à Lake Louise est toujours pénible pour Turgeon, encore considérée comme la leader de la formation canadienne. "Vivement l'Europe!", lance-t-elle. "En Europe, je vais pouvoir me concentrer sur ce qu'on appelle le ski alpin", dit-elle avec ironie. "Au Canada, j'ai toujours la pression de performer à toutes mes courses, même lors des descentes d'entraînement. Ç'a été une semaine assez éprouvante. Mais, je me suis mieux sentie en super-G. J'ai eu de bons virages, une bonne première section de parcours : il y a plusieurs points positifs à retenir. Il faut construire sur le positif au lieu de se détruire sur le négatif", a conclu Turgeon.
Les 12 et 13 décembre prochains, c'est à Val-d'Isère que les skieuses dévaleront les pentes.