"Val-Misère" pour l'Autriche
Ski dimanche, 8 févr. 2009. 10:11 dimanche, 15 déc. 2024. 05:59
VIENNE - Les Mondiaux de ski alpin de Val d'Isère ont tourné au fiasco pour l'équipe de vitesse messieurs autrichienne qui revient bredouille pour la première fois en 20 ans, la presse ayant rebaptisé dimanche la station française "Val-M'Isère".
"Force est de constater que nous n'avons pas de meilleurs descendeurs", regrette Franz Klammer, quintuple vainqueur de la Coupe du monde de descente, dans sa chronique au quotidien Österreich.
Le meilleur résultat des Autrichiens fut la 6e place du vétéran (36 ans) Hermann Maier dans la descente samedi et la 5e place de Benjamin Raich dans le super-G mercredi. L'Autriche, meilleure nation du ski alpin, n'avait plus été absente d'un podium mondial chez les messieurs dans les disciplines de vitesse depuis les Mondiaux de Vail (Etats-Unis, Colorado) en 1989.
Cité par l'agence autrichienne APA, le chef de l'alpin de la Fédération allemande a donné la dimension de la défaite des rouge-blanc-rouge: "c'est comme si l'Allemagne était sortie au premier tour d'un mondial de football".
"La concurrence nous a rattrapés. Le ski est de nouveau une discipline internationale avec participation autrichienne et plus l'inverse", résume un chroniqueur du quotidien Kurier.
Le Krone Zeitung faisait lui ses choux gras de "la farce de Bellevarde": la péripétie de Michael Walchhofer autorisé à effectuer une seconde descente, dont le temps n'a finalement pas été retenu.
"Cette farce rend le ski ridicule", titre le Krone Zeitung regrettant que les organisateurs aient mis Walchhofer "en danger sans raison". Le journal décerne d'ailleurs au champion du monde 2003 de descente "une médaille en diamant", reprenant ainsi l'expression du médaillé de bronze, le Suisse didier Cuche.
L'épisode a rappelé les JO-1968 de Grenoble à l'ancien champion Karl Schranz: "j'ai recouru ma deuxième manche de slalom. Je fais le meilleur temps, puis j'ai été disqualifié", s'est-il souvenu dans le Krone Zeitung, laissant le titre au Français Jean-Claude Killy.
"Force est de constater que nous n'avons pas de meilleurs descendeurs", regrette Franz Klammer, quintuple vainqueur de la Coupe du monde de descente, dans sa chronique au quotidien Österreich.
Le meilleur résultat des Autrichiens fut la 6e place du vétéran (36 ans) Hermann Maier dans la descente samedi et la 5e place de Benjamin Raich dans le super-G mercredi. L'Autriche, meilleure nation du ski alpin, n'avait plus été absente d'un podium mondial chez les messieurs dans les disciplines de vitesse depuis les Mondiaux de Vail (Etats-Unis, Colorado) en 1989.
Cité par l'agence autrichienne APA, le chef de l'alpin de la Fédération allemande a donné la dimension de la défaite des rouge-blanc-rouge: "c'est comme si l'Allemagne était sortie au premier tour d'un mondial de football".
"La concurrence nous a rattrapés. Le ski est de nouveau une discipline internationale avec participation autrichienne et plus l'inverse", résume un chroniqueur du quotidien Kurier.
Le Krone Zeitung faisait lui ses choux gras de "la farce de Bellevarde": la péripétie de Michael Walchhofer autorisé à effectuer une seconde descente, dont le temps n'a finalement pas été retenu.
"Cette farce rend le ski ridicule", titre le Krone Zeitung regrettant que les organisateurs aient mis Walchhofer "en danger sans raison". Le journal décerne d'ailleurs au champion du monde 2003 de descente "une médaille en diamant", reprenant ainsi l'expression du médaillé de bronze, le Suisse didier Cuche.
L'épisode a rappelé les JO-1968 de Grenoble à l'ancien champion Karl Schranz: "j'ai recouru ma deuxième manche de slalom. Je fais le meilleur temps, puis j'ai été disqualifié", s'est-il souvenu dans le Krone Zeitung, laissant le titre au Français Jean-Claude Killy.