YOKOHAMA (Japon) - L'AC Milan, qui a battu mercredi le club japonais d'Urawa Red Diamonds (1-0), retrouvera Boca Juniors en finale du Mondial des clubs dimanche, pour ce qui constituera la revanche de l'édition 2003, remportée par les Argentins.

L'unique but de la rencontre a été inscrit par le Néerlandais Clarence Seedorf qui a trompé le gardien de but nippon Tsuzuki, sur un service du récent Ballon d'Or, le Brésilien Kaka (1-0, 68).

Dominés durant les dix premières minutes de la rencontre, les Italiens se ressaisissaient ensuite et étaient tout près de marquer sur un coup franc de Pirlo (10).

Privés de Ronaldo, qui avait dû déclarer forfait en raison d'une lésion musculaire, les Lombards se sont montrés dangereux à plusieurs reprises, notamment par Massimo Ambrosini et Massimo Oddo, sans parvenir toutefois à faire trembler les filets adverses.

Poussés par les 67 000 spectateurs présents dans les tribunes, les Japonais réussissaient à s'approcher des cages du Brésilien Dida juste avant la mi-temps mais les tentatives de Takahito Soma et Keita Suzuki se révélaient infructueuses.

Le plus titré

La seconde période était entièrement à l'avantage de l'AC Milan qui, après l'ouverture du score, se contentait de gérer son avantage, la fin du match étant marquée par l'entrée sur le terrain du vétéran Paolo Maldini, 39 ans, à la place de Marek Jankulowski.

La finale de dimanche entre les Italiens et Boca Juniors, qui a éliminé en demi-finale les Tunisiens de l'Etoile du Sahel, constituera un remake de l'édition 2003, remportée par les Argentins 3 tirs au but à 1 (1-1 à l'issue de la prolongation), et les Milanais refusent d'employer le mot "revanche".

"Je n'aime pas le mot revanche car il est négatif. Ce jour-là, ils nous avaient été supérieurs et ils avaient gagné. A nous d'être meilleurs qu'eux à présent", a insisté le défenseur Cafu.

Le vainqueur de la finale deviendra le club le plus titré de cette épreuve, qui a succédé à la Coupe intercontinentale, puisque l'AC Milan et Boca Juniors l'ont remportée à trois reprises chacun, tout comme les Uruguayens de Penarol et de Nacional, les Espagnols du Real Madrid et les Brésiliens de Sao Paolo.