AC Milan, Lazio et Fiorentina se démarquent de la Juve
Soccer jeudi, 6 juil. 2006. 12:54 dimanche, 15 déc. 2024. 00:08
ROME (AFP) - L'AC Milan, la Fiorentina et la Lazio Rome se sont démarqués jeudi de la Juventus Turin en réclamant leur relaxe au procès disciplinaire des matches truqués du soccer italien, après que le club de la famille Agnelli se soit résigné à descendre en 2e division pour éviter le pire.
Les trois clubs ont une nouvelle fois clamé leur innocence dans cette affaire où ils sont soupçonnés d'avoir obtenu des arbitres ou juges de touche favorables auprès de responsables de la Fédération italienne de soccer pour plusieurs matches de la saison 2004-05.
Un des avocats de la Juventus Turin avait créé la surprise mercredi soir avec une déclaration en forme de main tendue vers les magistrats de la justice sportive.
"La sanction acceptable, enfin disons plutôt subie, mais acceptable, est celle proposée pour les autres équipes (...), à savoir la 2e division avec des points de pénalité", avait lancé Me Cesare Zaccone.
Le procureur de la Fédération a requis une relégation au minimum en 3e division et six points de pénalité, une perspective désastreuse au niveau sportif et financier pour le club coté à la bourse de Milan.
Lazio: "Rien à admettre"
En arrivant jeudi au Stade Olympique de Rome où se déroulent les débats depuis une semaine, l'avocat de la Lazio Rome a immédiatement annoncé que son équipe, visée par une relégation en 2e division et 15 points de pénalité, ne changeait pas sa position.
"La défense de la Juve a décidé de prendre un chemin, mais nous n'avons rien à admettre parce que nous n'avons rien fait. C'est pour cela que nous demanderons la relaxe totale pour le club et pour le président" Claudio Lotito, a déclaré aux journalistes Me Gianmichele Gentile.
L'AC Milan de Silvio Berlusconi et la Fiorentina de Diego Della Valle, patron des chaussures Tod's, eux aussi menacés par une relégation, ont adopté la même attitude.
"Hier (mercredi), l'avocat de la Juve vous a dit que la défense du club avait changé. Moi, je vous dis que nous restons les mêmes, sûrs de notre innocence mais respectueux à votre égard", a lancé au jury Me De Luca, avocat des Rossoneri.
arbitres de "meilleure qualité"
"La stupeur demeure face à une requête du procureur qui n'avait et n'a aucune correspondance avec les faits", a réitéré Me Leonardo Cantamessa, autre avocat de l'AC Milan. La Fiorentina a pour sa part déposé un dossier au jury avant de réclamer elle aussi sa relaxe.
Pour se défendre, les trois clubs ont utilisé la même stratégie.
D'une part, ils ont affirmé que les conversations téléphoniques enregistrées par la justice entre leurs dirigeants et des responsables de la Fédération n'étaient pas destinées à obtenir des arbitres favorables mais des arbitres de "meilleure qualité".
D'autre part, ils ont souligné que plusieurs des rencontres incriminées ne se sont pas forcément terminées par des victoires de leurs équipes.
La position de la Juventus Turin a toujours été plus délicate, en raison de l'implication de son ex-directeur général Luciano Moggi, pris la "main dans le sac" lorsqu'il dicte littéralement au téléphone la grille arbitrale d'une journée de Championnat au responsable de la Fédération chargé de désigner les hommes en noir.
La famille Agnelli, propriétaire du club, avait rapidement pris ses distances avec l'ancienne équipe dirigeante. Le conseil d'administration de la Juve avait démissionné en bloc le 11 mai pour pousser l'administrateur délégué Antonio Giraudo et Luciano Moggi au départ.
Les premières sanctions sont attendues ce week-end ou en début de semaine prochaine.
Les trois clubs ont une nouvelle fois clamé leur innocence dans cette affaire où ils sont soupçonnés d'avoir obtenu des arbitres ou juges de touche favorables auprès de responsables de la Fédération italienne de soccer pour plusieurs matches de la saison 2004-05.
Un des avocats de la Juventus Turin avait créé la surprise mercredi soir avec une déclaration en forme de main tendue vers les magistrats de la justice sportive.
"La sanction acceptable, enfin disons plutôt subie, mais acceptable, est celle proposée pour les autres équipes (...), à savoir la 2e division avec des points de pénalité", avait lancé Me Cesare Zaccone.
Le procureur de la Fédération a requis une relégation au minimum en 3e division et six points de pénalité, une perspective désastreuse au niveau sportif et financier pour le club coté à la bourse de Milan.
Lazio: "Rien à admettre"
En arrivant jeudi au Stade Olympique de Rome où se déroulent les débats depuis une semaine, l'avocat de la Lazio Rome a immédiatement annoncé que son équipe, visée par une relégation en 2e division et 15 points de pénalité, ne changeait pas sa position.
"La défense de la Juve a décidé de prendre un chemin, mais nous n'avons rien à admettre parce que nous n'avons rien fait. C'est pour cela que nous demanderons la relaxe totale pour le club et pour le président" Claudio Lotito, a déclaré aux journalistes Me Gianmichele Gentile.
L'AC Milan de Silvio Berlusconi et la Fiorentina de Diego Della Valle, patron des chaussures Tod's, eux aussi menacés par une relégation, ont adopté la même attitude.
"Hier (mercredi), l'avocat de la Juve vous a dit que la défense du club avait changé. Moi, je vous dis que nous restons les mêmes, sûrs de notre innocence mais respectueux à votre égard", a lancé au jury Me De Luca, avocat des Rossoneri.
arbitres de "meilleure qualité"
"La stupeur demeure face à une requête du procureur qui n'avait et n'a aucune correspondance avec les faits", a réitéré Me Leonardo Cantamessa, autre avocat de l'AC Milan. La Fiorentina a pour sa part déposé un dossier au jury avant de réclamer elle aussi sa relaxe.
Pour se défendre, les trois clubs ont utilisé la même stratégie.
D'une part, ils ont affirmé que les conversations téléphoniques enregistrées par la justice entre leurs dirigeants et des responsables de la Fédération n'étaient pas destinées à obtenir des arbitres favorables mais des arbitres de "meilleure qualité".
D'autre part, ils ont souligné que plusieurs des rencontres incriminées ne se sont pas forcément terminées par des victoires de leurs équipes.
La position de la Juventus Turin a toujours été plus délicate, en raison de l'implication de son ex-directeur général Luciano Moggi, pris la "main dans le sac" lorsqu'il dicte littéralement au téléphone la grille arbitrale d'une journée de Championnat au responsable de la Fédération chargé de désigner les hommes en noir.
La famille Agnelli, propriétaire du club, avait rapidement pris ses distances avec l'ancienne équipe dirigeante. Le conseil d'administration de la Juve avait démissionné en bloc le 11 mai pour pousser l'administrateur délégué Antonio Giraudo et Luciano Moggi au départ.
Les premières sanctions sont attendues ce week-end ou en début de semaine prochaine.