Allemagne : le cauchemar des blessés
Soccer jeudi, 10 juin 2010. 10:46 jeudi, 12 déc. 2024. 15:37
ERASMIA- L'Allemagne n'a plus rien gagné depuis 1996 et espère mettre un terme à ce qui commence à ressembler à une disette lors du Mondial 2010 qu'elle aborde sans son emblématique capitaine Michael Ballack, mais avec l'enthousiasme et le talent de sa jeunesse.
Quatre ans après sa 3e place dans "son" Mondial, la Nationalmannschaft, finaliste malheureuse de l'Euro-2008, espère vivre un nouveau conte de fées en Afrique du Sud après avoir connu ces derniers mois quelques grosses désillusions.
Le cauchemar des blessés.
En quelques semaines, le sélectionneur Joachim Löw a perdu sur blessure son capitaine Michael Ballack, son gardien de but René Adler, un défenseur Heiko Westermann, sans oublier le milieu Simon Rolfes qui a échoué dans sa course contre la montre pour revenir d'une blessure au genou droit.
Ces quatre joueurs avaient toutes leurs chances d'être titulaires lors du premier match contre l'Australie dimanche à Durban et Löw a dû trouver des solutions de dernière minute.
Ballack, LE grand absent
A quelques heures du départ pour la Sicile où il devait rejoindre ses coéquipiers en stage de préparation, Ballack a été "abattu" par le Ghanéen Kevin-Prince Boateng lors de la finale de la Coupe d'Angleterre.
Touché à la cheville droite, il a dû déclarer forfait pour ce qui aurait été sa troisième et dernière Coupe du monde.
Avec ses 98 sélections et son palmarès, Ballack, 33 ans, est le dépositaire du jeu allemand, même si ses qualités de capitaine étaient contestées depuis l'Euro 2008. Il était aussi avec ses 42 buts en sélection un atout offensif non négligeable, notamment sur coups de pied arrêtés.
Inexpérimentée, mais talentueuse jeunesse
Avec une moyenne d'âge tout juste supérieure à 25 ans, l'Allemagne version Mondial 2010 est la deuxième plus jeune de l'histoire du football germanique à participer à une Coupe du monde.
Depuis la finale de l'Euro 2008, où son équipe avait été surclassée dans tous les domaines par l'Espagne en finale, Löw a rajeuni l'effectif en poussant à la retraite internationale Jens Lehmann, Torsten Frings et Christoph Metzelder.
Fort des résultats dans les compétitions de jeunes, et notamment du titre de champion d'Europe Espoirs en 2009, il a trouvé sans mal des remplaçants de premier choix aux blessés avec Manuel Neuer, Thomas Müller et Holger Badstuber, tandis que Bastian Schweinsteinger et Mesut Özil semblent pouvoir faire oublier Ballack.
L'hypothèque de la défense
Lors de ses trois matches de préparation, l'Allemagne n'a concédé qu'un seul but (3-0 contre Malte, 3-0 en Hongrie, 3-1 contre la Bosnie-Herzégovine).
Si l'attaque fonctionne à plein régime malgré les doutes entourant Klose, toujours titulaire malgré un rendement famélique cette saison, la défense reste le gros point d'interrogation, notamment avec une charnière centrale quasi inédite Mertesacker/Friedrich.
Cette défense dispose d'un premier tour relativement tranquille (Australie, Serbie, Ghana) pour se rôder avant les huitièmes de finale.
Quatre ans après sa 3e place dans "son" Mondial, la Nationalmannschaft, finaliste malheureuse de l'Euro-2008, espère vivre un nouveau conte de fées en Afrique du Sud après avoir connu ces derniers mois quelques grosses désillusions.
Le cauchemar des blessés.
En quelques semaines, le sélectionneur Joachim Löw a perdu sur blessure son capitaine Michael Ballack, son gardien de but René Adler, un défenseur Heiko Westermann, sans oublier le milieu Simon Rolfes qui a échoué dans sa course contre la montre pour revenir d'une blessure au genou droit.
Ces quatre joueurs avaient toutes leurs chances d'être titulaires lors du premier match contre l'Australie dimanche à Durban et Löw a dû trouver des solutions de dernière minute.
Ballack, LE grand absent
A quelques heures du départ pour la Sicile où il devait rejoindre ses coéquipiers en stage de préparation, Ballack a été "abattu" par le Ghanéen Kevin-Prince Boateng lors de la finale de la Coupe d'Angleterre.
Touché à la cheville droite, il a dû déclarer forfait pour ce qui aurait été sa troisième et dernière Coupe du monde.
Avec ses 98 sélections et son palmarès, Ballack, 33 ans, est le dépositaire du jeu allemand, même si ses qualités de capitaine étaient contestées depuis l'Euro 2008. Il était aussi avec ses 42 buts en sélection un atout offensif non négligeable, notamment sur coups de pied arrêtés.
Inexpérimentée, mais talentueuse jeunesse
Avec une moyenne d'âge tout juste supérieure à 25 ans, l'Allemagne version Mondial 2010 est la deuxième plus jeune de l'histoire du football germanique à participer à une Coupe du monde.
Depuis la finale de l'Euro 2008, où son équipe avait été surclassée dans tous les domaines par l'Espagne en finale, Löw a rajeuni l'effectif en poussant à la retraite internationale Jens Lehmann, Torsten Frings et Christoph Metzelder.
Fort des résultats dans les compétitions de jeunes, et notamment du titre de champion d'Europe Espoirs en 2009, il a trouvé sans mal des remplaçants de premier choix aux blessés avec Manuel Neuer, Thomas Müller et Holger Badstuber, tandis que Bastian Schweinsteinger et Mesut Özil semblent pouvoir faire oublier Ballack.
L'hypothèque de la défense
Lors de ses trois matches de préparation, l'Allemagne n'a concédé qu'un seul but (3-0 contre Malte, 3-0 en Hongrie, 3-1 contre la Bosnie-Herzégovine).
Si l'attaque fonctionne à plein régime malgré les doutes entourant Klose, toujours titulaire malgré un rendement famélique cette saison, la défense reste le gros point d'interrogation, notamment avec une charnière centrale quasi inédite Mertesacker/Friedrich.
Cette défense dispose d'un premier tour relativement tranquille (Australie, Serbie, Ghana) pour se rôder avant les huitièmes de finale.