Angleterre: Arsenal s'y voyait déjà
Soccer dimanche, 9 mars 2003. 11:34 jeudi, 12 déc. 2024. 12:28
LONDRES (AFP) - Arsenal, tenu en échec (2-2) à Highbury par une solide équipe de Chelsea, samedi en quart de finale de la Coupe d'Angleterre de soccer, devra se déplacer à Stamford Bridge le 25 mars pour une revanche prometteuse.
Il s'en est fallu de six minutes pour que les Gunners éliminent un autre dangereux rival dans la quête d'une deuxième FA Cup consécutive. C'est en effet à la 84e minute qu'au milieu d'une forêt de jambes, Frank Lampard a réussi, de près, à glisser la balle hors de portée de David Seaman, impuissant sur sa ligne, alors que Chelsea était mené 2 à 1 depuis la 45e minute sur un but de Thierry Henry.
"Nous avons montré beaucoup, beaucoup de caractère", s'est félicité Claudio Ranieri, l'entraîneur italien des Blues. Ses joueurs pouvaient être fiers d'être revenus en fin de match, mais pouvaient aussi s'estimer heureux de n'avoir pas concédé d'autres buts, en grande partie grâce à une remarquable Carlo Cudicini dans les cages.
"Nous donnions l'impression de pouvoir nous créer occasion sur occasion", a regretté Arsène Wenger. Les Gunners ont sans doute laissé passer le coche en début de seconde période, quand le duo Jeffers-Henry a mis plusieurs fois à contribution Cudicini.
L'Italien avait même repoussé l'échéance en début de match, détournant un penalty tiré par Henry, et accordé généreusement par l'arbitre Paul Durkin pour une faute présumée du gardien sur Jeffers.
La tête à Rome
En pôle position depuis la 3e minute sur un but de la tête de John Terry, les Blues s'inclinaient pourtant logiquement sur un premier but de Jeffers et sur un 2e tout en finesse de Henry, dribblant d'un contrôle en pivot le portier italien.
Avec un agenda déjà très chargé, les Gunners devront aller chercher leur qualification le 25 mars à Stamford Bridge. L'occasion pour leur hôte d'inverser le sens de l'histoire, eux qui s'étaient inclinés l'an passé en finale contre les mêmes Gunners (2-0) et qui n'ont plus battu les Gunners en FA Cup depuis 1947 (et depuis 11 matches toutes compétitions confondues).
Arsenal, qui débutait le match sans Robert Pires ni Sylvain Wiltord, laissés sur le banc, avait peut-être l'esprit déjà tourné vers son match de mardi contre l'AS Rome, 5e match de la 2e phase de la Ligue des champions, décisif pour la qualification.
A moins que leurs récents succès, au tour précédent contre Manchester United (2-0), et en championnat n'aient provoqué chez les champions d'Angleterre un léger excès de confiance. "Honnêtement, je ne sais pas ce que signifie l'excès de confiance. Sois vous êtes confiants, soit vous ne l'êtes pas", a sèchement répondu Wenger.
Il s'en est fallu de six minutes pour que les Gunners éliminent un autre dangereux rival dans la quête d'une deuxième FA Cup consécutive. C'est en effet à la 84e minute qu'au milieu d'une forêt de jambes, Frank Lampard a réussi, de près, à glisser la balle hors de portée de David Seaman, impuissant sur sa ligne, alors que Chelsea était mené 2 à 1 depuis la 45e minute sur un but de Thierry Henry.
"Nous avons montré beaucoup, beaucoup de caractère", s'est félicité Claudio Ranieri, l'entraîneur italien des Blues. Ses joueurs pouvaient être fiers d'être revenus en fin de match, mais pouvaient aussi s'estimer heureux de n'avoir pas concédé d'autres buts, en grande partie grâce à une remarquable Carlo Cudicini dans les cages.
"Nous donnions l'impression de pouvoir nous créer occasion sur occasion", a regretté Arsène Wenger. Les Gunners ont sans doute laissé passer le coche en début de seconde période, quand le duo Jeffers-Henry a mis plusieurs fois à contribution Cudicini.
L'Italien avait même repoussé l'échéance en début de match, détournant un penalty tiré par Henry, et accordé généreusement par l'arbitre Paul Durkin pour une faute présumée du gardien sur Jeffers.
La tête à Rome
En pôle position depuis la 3e minute sur un but de la tête de John Terry, les Blues s'inclinaient pourtant logiquement sur un premier but de Jeffers et sur un 2e tout en finesse de Henry, dribblant d'un contrôle en pivot le portier italien.
Avec un agenda déjà très chargé, les Gunners devront aller chercher leur qualification le 25 mars à Stamford Bridge. L'occasion pour leur hôte d'inverser le sens de l'histoire, eux qui s'étaient inclinés l'an passé en finale contre les mêmes Gunners (2-0) et qui n'ont plus battu les Gunners en FA Cup depuis 1947 (et depuis 11 matches toutes compétitions confondues).
Arsenal, qui débutait le match sans Robert Pires ni Sylvain Wiltord, laissés sur le banc, avait peut-être l'esprit déjà tourné vers son match de mardi contre l'AS Rome, 5e match de la 2e phase de la Ligue des champions, décisif pour la qualification.
A moins que leurs récents succès, au tour précédent contre Manchester United (2-0), et en championnat n'aient provoqué chez les champions d'Angleterre un léger excès de confiance. "Honnêtement, je ne sais pas ce que signifie l'excès de confiance. Sois vous êtes confiants, soit vous ne l'êtes pas", a sèchement répondu Wenger.