Angleterre, Espagne, Italie et Allemagne au pied du mur
Soccer vendredi, 10 oct. 2003. 20:50 jeudi, 12 déc. 2024. 03:32
PARIS (AFP) - L'Angleterre, l'Espagne, l'Italie et l'Allemagne, dont les Championnats nationaux occupent le haut du pavé en Europe, se retrouvent paradoxalement au pied du mur avec leur sélection avant la dernière journée des matchs de qualification pour l'Euro 2004 de soccer.
Six billets directs sont en effet encore vacants (plus les cinq qui seront pourvus après les barrages), correspondant à la première place des groupes 2, 5, 6, 7, 9 et 10. L'avant-dernière journée, début septembre, a accouché des quatre premiers qualifiés, la France tenante du titre (gr. 1), la République Tchèque (gr. 3), la Suède (gr. 4) et la Bulgarie (gr. 8), en plus du Portugal, pays organisateur qualifié d'office.
En outre, deux barragistes sur dix sont connus: la Slovénie (gr. 1) et les décevants Pays-Bas (gr. 3), déjà absents du Mondial 2002.
L'affiche de cette dernière journée est Turquie-Angleterre (gr. 7). Sur le strict plan comptable, l'Angleterre se trouve en position de force. Elle compte un point d'avance sur la Turquie, et un nul lui suffirait donc, alors que les Turcs, 3e du Mondial 2002, sont obligés de s'imposer pour remporter le groupe.
Pourtant, la sélection de Sven-Goran Eriksson n'aborde pas cette rencontre dans les meilleures conditions psychologiques. Plusieurs affaires de moeurs rejaillissent en effet sur le soccer anglais et les internationaux ont un temps menacé de ne pas jouer pour protester contre la décision de la Fédération de ne pas retenir le défenseur Rio Ferdinand, qui risque une suspension pour ne pas s'être présenté à un contrôle antidopage. De plus, sur le plan sportif, Michael Owen a dû déclarer forfait en raison d'un coup à un tibia.
Côté sécurité, aucune place n'a été réservée dans le stade pour les supporteurs anglais et 5000 policiers turcs seront mobilisés.
Les Espagnols, quant à eux, ne sont plus maîtres de leur destin. Les coéquipiers de Raul, qui se déplacent en Arménie, comptent en effet un point de retard sur la Grèce, leader du groupe 6 qui reçoit l'Irlande du nord.
Une victoire face à la lanterne rouge qualifierait les Grecs et enverrait les Espagnols en barrages. En revanche, si la Grèce fait match nul, l'Espagne se qualifierait en cas de succès à Erevan. Enfin, en raison de la différence de buts particulière, un nul pourrait suffire à la sélection d'Inaki Saez, dans le cas toutefois improbable où la Grèce viendrait à perdre à domicile.
L'Italie et l'Allemagne sont dans une situation plus confortable.
La Squadra Azzurra a un point d'avance sur le pays de Galles en tête du groupe 9. Aussi lui suffit-il d'une victoire à domicile contre le faible Azerbaïdjan, tandis que les Gallois, longtemps en tête et qui reçoivent la Serbie-Monténégro, devront vraisemblablement passer par les barrages.
L'Allemagne, elle, mène le groupe 5 avec deux points d'avance sur l'Islande, qu'elle accueille samedi. Un nul ferait donc le bonheur de la Mannschaft, alors que l'Islande est obligée de s'imposer. En outre, l'Islande est sous la menace de l'Ecosse (3e) pour les barrages.
Si l'Islande ne l'emporte pas en Allemagne et que les Ecossais s'imposent à domicile contre la Lituanie, ces derniers empocheront la deuxième place synonyme de barrages.
Dans le groupe 2, la première place se joue entre le Danemark (1er) et la Bosnie (3e à 2 points), qui s'affrontent à Sarajevo. La Norvège (4e), qui reçoit le Luxembourg, ne peut au mieux espérer qu'une place de barragiste, que peut également viser la Roumanie (2e), qui a cependant disputé tous ses matchs.
Le groupe 10 est le plus ouvert, la Suisse (1re), la Russie (2e) et l'Eire (3e), qui se déplace à Bâle, pouvant toujours terminer en tête, même si les Helvètes tiennent la corde.
Enfin, parmi les qualifiés, la France tente, à domicile contre Israël, de terminer sa campagne sur une 8e victoire consécutive.
Le tirage au sort des barrages (aller: 15 novembre, retour: 19 novembre) aura lieu lundi à Francfort (Allemagne).
Six billets directs sont en effet encore vacants (plus les cinq qui seront pourvus après les barrages), correspondant à la première place des groupes 2, 5, 6, 7, 9 et 10. L'avant-dernière journée, début septembre, a accouché des quatre premiers qualifiés, la France tenante du titre (gr. 1), la République Tchèque (gr. 3), la Suède (gr. 4) et la Bulgarie (gr. 8), en plus du Portugal, pays organisateur qualifié d'office.
En outre, deux barragistes sur dix sont connus: la Slovénie (gr. 1) et les décevants Pays-Bas (gr. 3), déjà absents du Mondial 2002.
L'affiche de cette dernière journée est Turquie-Angleterre (gr. 7). Sur le strict plan comptable, l'Angleterre se trouve en position de force. Elle compte un point d'avance sur la Turquie, et un nul lui suffirait donc, alors que les Turcs, 3e du Mondial 2002, sont obligés de s'imposer pour remporter le groupe.
Pourtant, la sélection de Sven-Goran Eriksson n'aborde pas cette rencontre dans les meilleures conditions psychologiques. Plusieurs affaires de moeurs rejaillissent en effet sur le soccer anglais et les internationaux ont un temps menacé de ne pas jouer pour protester contre la décision de la Fédération de ne pas retenir le défenseur Rio Ferdinand, qui risque une suspension pour ne pas s'être présenté à un contrôle antidopage. De plus, sur le plan sportif, Michael Owen a dû déclarer forfait en raison d'un coup à un tibia.
Côté sécurité, aucune place n'a été réservée dans le stade pour les supporteurs anglais et 5000 policiers turcs seront mobilisés.
Les Espagnols, quant à eux, ne sont plus maîtres de leur destin. Les coéquipiers de Raul, qui se déplacent en Arménie, comptent en effet un point de retard sur la Grèce, leader du groupe 6 qui reçoit l'Irlande du nord.
Une victoire face à la lanterne rouge qualifierait les Grecs et enverrait les Espagnols en barrages. En revanche, si la Grèce fait match nul, l'Espagne se qualifierait en cas de succès à Erevan. Enfin, en raison de la différence de buts particulière, un nul pourrait suffire à la sélection d'Inaki Saez, dans le cas toutefois improbable où la Grèce viendrait à perdre à domicile.
L'Italie et l'Allemagne sont dans une situation plus confortable.
La Squadra Azzurra a un point d'avance sur le pays de Galles en tête du groupe 9. Aussi lui suffit-il d'une victoire à domicile contre le faible Azerbaïdjan, tandis que les Gallois, longtemps en tête et qui reçoivent la Serbie-Monténégro, devront vraisemblablement passer par les barrages.
L'Allemagne, elle, mène le groupe 5 avec deux points d'avance sur l'Islande, qu'elle accueille samedi. Un nul ferait donc le bonheur de la Mannschaft, alors que l'Islande est obligée de s'imposer. En outre, l'Islande est sous la menace de l'Ecosse (3e) pour les barrages.
Si l'Islande ne l'emporte pas en Allemagne et que les Ecossais s'imposent à domicile contre la Lituanie, ces derniers empocheront la deuxième place synonyme de barrages.
Dans le groupe 2, la première place se joue entre le Danemark (1er) et la Bosnie (3e à 2 points), qui s'affrontent à Sarajevo. La Norvège (4e), qui reçoit le Luxembourg, ne peut au mieux espérer qu'une place de barragiste, que peut également viser la Roumanie (2e), qui a cependant disputé tous ses matchs.
Le groupe 10 est le plus ouvert, la Suisse (1re), la Russie (2e) et l'Eire (3e), qui se déplace à Bâle, pouvant toujours terminer en tête, même si les Helvètes tiennent la corde.
Enfin, parmi les qualifiés, la France tente, à domicile contre Israël, de terminer sa campagne sur une 8e victoire consécutive.
Le tirage au sort des barrages (aller: 15 novembre, retour: 19 novembre) aura lieu lundi à Francfort (Allemagne).