Aragones critique l'approche espagnole
Soccer jeudi, 17 juin 2010. 11:04 samedi, 14 déc. 2024. 17:27
DURBAN, Afrique du Sud - L'ancien sélectionneur Luis Aragones a critiqué l'approche de l'Espagne après sa défaite de 1-0 à la Coupe du monde face à la Suisse, affirmant que l'équipe espagnole a manqué de conviction dès les premiers moments de la rencontre.
Aragones, qui a mené l'Espagne à la conquête de l'Euro en 2008, a qualifié la défaite subie dans le groupe H de "coup dur" pour l'un des grands favoris du Mondial.
"Il n'y avait pas cette conviction, ce désir de tout donner et de prendre le contrôle du match dès la première seconde de jeu, a noté Aragones. Le ballon ne circulait pas rapidement, les joueurs ne cherchaient pas les espaces suffisamment bien."
Aragones n'était pas d'accord avec la décision de son successeur Vicente del Bosque d'aligner tant Xabi Alonso que Sergio Busquets au milieu du terrain, en demandant aux deux de souvent rester derrière - surtout Busquets, qui est un joueur défensif.
"Ce n'est pas la meilleure équipe qui a gagné, seulement celle qui était le mieux organisée", a lancé Aragones.
L'Espagne abordera donc le match de lundi contre le Honduras dans une position qu'elle n'aurait jamais cru occuper, après être devenue le septième champion d'Europe en neuf Coupes du monde à perdre son premier match.
L'objectif des Espagnols s'est soudainement tranformé. Au lieu de se préoccuper de l'identité de leurs adversaires lors du prochain tour - ce pourraient être les Brésiliens s'ils se qualifient -, ils se demandent maintenant s'ils seront en mesure de se qualifier.
"Nous devons nous relever, a déclaré Del Bosque. C'est le sport et il faut réagir."
Comme l'ont fait les États-Unis il y a un an, à l'occasion de la Coupe des Confédérations, la Suisse a formé un bunker en défense pour étouffer l'attaque espagnole et profité de la contre-attaque pour se hisser en tête de son groupe avec trois points, en compagnie du Chili.
Il sera intéressant de voir la réaction de l'Espagne parce que la plupart des équipes vont adopter un schéma défensif contre elle. Plusieurs estiment que la victoire de l'Inter Milan aux dépens du FC Barcelone en Ligue des champions, cette saison, est un modèle à suivre.
"Oui", a répondu le milieu Xavi Hernandez quand on lui a demandé si la défaite de mercredi lui faisait penser à cette rencontre européenne. "C'est le même vieux film.
"L'équipe n'a pas créé autant d'occasions que d'habitude, mais a dominé le jeu. Le ballon n'est tout simplement pas rentré. Nous n'avons pas été assez incisifs autour du filet. C'est l'histoire du match."
En Espagne, le résultat a évidemment suscité toutes sortes de réactions.
Le quotidien sportif Marca a qualifié la défaite de "Dose d'humilité", tandis que El Mundo l'a appelée "Un départ cauchemardesque".
"Ces choses-là arrivent, a dit Hernandez. Il faut rester calme et continuer à travailler de la même manière, parce que tout dépend encore de nous."
Aragones, qui a mené l'Espagne à la conquête de l'Euro en 2008, a qualifié la défaite subie dans le groupe H de "coup dur" pour l'un des grands favoris du Mondial.
"Il n'y avait pas cette conviction, ce désir de tout donner et de prendre le contrôle du match dès la première seconde de jeu, a noté Aragones. Le ballon ne circulait pas rapidement, les joueurs ne cherchaient pas les espaces suffisamment bien."
Aragones n'était pas d'accord avec la décision de son successeur Vicente del Bosque d'aligner tant Xabi Alonso que Sergio Busquets au milieu du terrain, en demandant aux deux de souvent rester derrière - surtout Busquets, qui est un joueur défensif.
"Ce n'est pas la meilleure équipe qui a gagné, seulement celle qui était le mieux organisée", a lancé Aragones.
L'Espagne abordera donc le match de lundi contre le Honduras dans une position qu'elle n'aurait jamais cru occuper, après être devenue le septième champion d'Europe en neuf Coupes du monde à perdre son premier match.
L'objectif des Espagnols s'est soudainement tranformé. Au lieu de se préoccuper de l'identité de leurs adversaires lors du prochain tour - ce pourraient être les Brésiliens s'ils se qualifient -, ils se demandent maintenant s'ils seront en mesure de se qualifier.
"Nous devons nous relever, a déclaré Del Bosque. C'est le sport et il faut réagir."
Comme l'ont fait les États-Unis il y a un an, à l'occasion de la Coupe des Confédérations, la Suisse a formé un bunker en défense pour étouffer l'attaque espagnole et profité de la contre-attaque pour se hisser en tête de son groupe avec trois points, en compagnie du Chili.
Il sera intéressant de voir la réaction de l'Espagne parce que la plupart des équipes vont adopter un schéma défensif contre elle. Plusieurs estiment que la victoire de l'Inter Milan aux dépens du FC Barcelone en Ligue des champions, cette saison, est un modèle à suivre.
"Oui", a répondu le milieu Xavi Hernandez quand on lui a demandé si la défaite de mercredi lui faisait penser à cette rencontre européenne. "C'est le même vieux film.
"L'équipe n'a pas créé autant d'occasions que d'habitude, mais a dominé le jeu. Le ballon n'est tout simplement pas rentré. Nous n'avons pas été assez incisifs autour du filet. C'est l'histoire du match."
En Espagne, le résultat a évidemment suscité toutes sortes de réactions.
Le quotidien sportif Marca a qualifié la défaite de "Dose d'humilité", tandis que El Mundo l'a appelée "Un départ cauchemardesque".
"Ces choses-là arrivent, a dit Hernandez. Il faut rester calme et continuer à travailler de la même manière, parce que tout dépend encore de nous."