Argentine: la malédiction du gardien
Soccer mercredi, 7 juin 2006. 13:38 jeudi, 12 déc. 2024. 13:44
HERZOGENAURACH, Allemagne (AFP) - Tous deux portent le sobriquet de "Canard", mais leurs images sont opposées: au Mondial de soccer, l'équipe d'Argentine aura dans ses buts le très critiqué Roberto Abbondanzieri, entraîné par le très adulé Ubaldo Fillol, champion du monde en 1978.
Fillol fait figure de dernier gardien du temple sur la liste des titulaires indiscutables dans les cages de l'Albiceleste. Le "Canard" glorieux a pris sa retraite internationale en 1985 au terme de 58 sélections, record national à son poste.
Abbondanzieri, 33 ans, est aussi bon avec son club de Boca Juniors, où il a glané une dizaine de titres nationaux et continentaux, qu'il est peu sûr et décrié en sélection.
Le "Canard" boiteux vient d'illustrer cette fragilité lors du dernier match de préparation de l'Argentine, mardi contre l'Angola (2-0): il est sorti de sa surface le ballon dans les mains, sans qu'un quelconque danger ou adversaire ne l'y ait contraint.
"Chacun doit s'affirmer face aux grands défis, explique Abbondanzieri. Quand je suis arrivé à Boca (1997), j'ai aussi eu du mal et avec le temps je me suis amélioré. Il m'est arrivé la même chose en sélection."
Spécialité argentine
Malgré les critiques, le N.1 argentin devrait être aligné pour le premier match du Mondial face à la Côte d'Ivoire samedi. Ce qui ne signifie nullement qu'il le sera tout au long du tournoi: le changement de gardien est devenu une spécialité argentine.
Sa doublure, Leo Franco, de l'Atletico Madrid, peut se souvenir que lors du Mondial asiatique de 2002, Pablo Cavallero avait tenu le poste aux dépens de German Burgos, pourtant pressenti.
Le "Singe" Burgos jouait de malchance puisqu'il avait déjà dû céder sa place à Carlos Roa en 1998 pour la Coupe du monde en France.
A la World Cup de 1994, Luis Islas avait été préféré au "Basque" Sergio Goycoechea. Ce dernier avait d'ailleurs profité de la blessure du titulaire Nery Pumpido, lors du 2e match de poule du Mondiale italien quatre ans plus tôt, pour s'imposer et se montrer décisif dans des séances de tirs au but.
Les observateurs estiment que la question du N.1 sera tranchée dès que le jeune Oscar Ustari (Independiente), prometteur 3e gardien, aura acquis un peu plus d'expérience.
En attendant, Abbondanzieri croit en son étoile, travaillant dur aux entraînements avec Fillol, et répond aux critiques en relativisant: "Il est très rare que tout le monde soit d'accord sur un joueur."
Fillol fait figure de dernier gardien du temple sur la liste des titulaires indiscutables dans les cages de l'Albiceleste. Le "Canard" glorieux a pris sa retraite internationale en 1985 au terme de 58 sélections, record national à son poste.
Abbondanzieri, 33 ans, est aussi bon avec son club de Boca Juniors, où il a glané une dizaine de titres nationaux et continentaux, qu'il est peu sûr et décrié en sélection.
Le "Canard" boiteux vient d'illustrer cette fragilité lors du dernier match de préparation de l'Argentine, mardi contre l'Angola (2-0): il est sorti de sa surface le ballon dans les mains, sans qu'un quelconque danger ou adversaire ne l'y ait contraint.
"Chacun doit s'affirmer face aux grands défis, explique Abbondanzieri. Quand je suis arrivé à Boca (1997), j'ai aussi eu du mal et avec le temps je me suis amélioré. Il m'est arrivé la même chose en sélection."
Spécialité argentine
Malgré les critiques, le N.1 argentin devrait être aligné pour le premier match du Mondial face à la Côte d'Ivoire samedi. Ce qui ne signifie nullement qu'il le sera tout au long du tournoi: le changement de gardien est devenu une spécialité argentine.
Sa doublure, Leo Franco, de l'Atletico Madrid, peut se souvenir que lors du Mondial asiatique de 2002, Pablo Cavallero avait tenu le poste aux dépens de German Burgos, pourtant pressenti.
Le "Singe" Burgos jouait de malchance puisqu'il avait déjà dû céder sa place à Carlos Roa en 1998 pour la Coupe du monde en France.
A la World Cup de 1994, Luis Islas avait été préféré au "Basque" Sergio Goycoechea. Ce dernier avait d'ailleurs profité de la blessure du titulaire Nery Pumpido, lors du 2e match de poule du Mondiale italien quatre ans plus tôt, pour s'imposer et se montrer décisif dans des séances de tirs au but.
Les observateurs estiment que la question du N.1 sera tranchée dès que le jeune Oscar Ustari (Independiente), prometteur 3e gardien, aura acquis un peu plus d'expérience.
En attendant, Abbondanzieri croit en son étoile, travaillant dur aux entraînements avec Fillol, et répond aux critiques en relativisant: "Il est très rare que tout le monde soit d'accord sur un joueur."