Arsenal en danger
Soccer mercredi, 1 nov. 2006. 18:32 jeudi, 12 déc. 2024. 09:40
LONDRES (AFP) - L'invraisemblable manque de réalisme des attaquants d'Arsenal, largement dominateur face au CSKA Moscou (0-0), lors de la 4e journée de la phase de poule de la Ligue des Champions de soccer (grG), met les Gunners dans une situation périlleuse avant les deux derniers matches.
La victoire de Porto à Hambourg relance un groupe où la qualification est désormais tout sauf une formalité pour le finaliste 2005, désormais un point derrière les Russes et à égalité de points avec les Portugais.
En première mi-temps, Arsenal a fait de l'Arsenal: dominateur dans la possession, impressionnant d'aisance, splendide de fluidité dans l'approche de la surface adverse... Et gâchant ses occasions à la pelle.
Une action juste avant la pause illustrait ce paradoxe --cette maladie?-- des Gunners. Henry, déconcertant de facilité, débordait à gauche, mettait Akinfeev dans le vent d'un centre en retrait pour Rosicky qui, seul face au but ouvert, ratait un plat du pied que Benny Hill aurait pu réussir un jour de méforme (45+1).
24 tirs
Mais le Tchèque n'était pas le seul à blâmer dans ce festival de ratés burlesques. Un une-deux avec Rosicky avait placé Fabregas seul face à Akinfeev. Il éliminait le gardien, l'Emirates Stadium exultait déjà... et l'Espagnol ratait inexplicablement le cadre vide (27).
Henry, seul à 6 mètres, puis à l'entrée de la surface, manquait la cible à deux reprises (17 et 44). Après avoir vendangé un tir dans une position idéale (4), van Persie, également seul face à Akinfeev, imitait le Français (35).
Le gardien russe aurait pu sans scandale aller chercher trois ou quatre ballons au fond des filets. Mais la maladresse anglaise lui permettait de garder son but inviolé à la pause. De quoi donner des idées à son équipe, qui excelle en contre.
Vagner Love, qui se jouait de Gallas, était à deux doigts de présenter l'addition, mais Lehmann revêtait la tunique du sauveur (57), avant d'engager une altercation avec son défenseur Touré, qui illustrait la nervosité des londoniens (59).
Et devant? La routine, malgré l'entrée de deux attaquants, Walcott (71) et Aliadière (82), avec un petit ballon piqué d'Henry trop croisé (65), puis une tête non cadrée de van Persie (74). Et quand Gilberto plaçait une tête puissante, Akinfeev montrait que la chance n'était pas son unique talent (83).
Henry aurait encore pu marquer. Mais contre son camp cette fois (86). Malgré 24 tentatives anglaises, le score en restait là.
La victoire de Porto à Hambourg relance un groupe où la qualification est désormais tout sauf une formalité pour le finaliste 2005, désormais un point derrière les Russes et à égalité de points avec les Portugais.
En première mi-temps, Arsenal a fait de l'Arsenal: dominateur dans la possession, impressionnant d'aisance, splendide de fluidité dans l'approche de la surface adverse... Et gâchant ses occasions à la pelle.
Une action juste avant la pause illustrait ce paradoxe --cette maladie?-- des Gunners. Henry, déconcertant de facilité, débordait à gauche, mettait Akinfeev dans le vent d'un centre en retrait pour Rosicky qui, seul face au but ouvert, ratait un plat du pied que Benny Hill aurait pu réussir un jour de méforme (45+1).
24 tirs
Mais le Tchèque n'était pas le seul à blâmer dans ce festival de ratés burlesques. Un une-deux avec Rosicky avait placé Fabregas seul face à Akinfeev. Il éliminait le gardien, l'Emirates Stadium exultait déjà... et l'Espagnol ratait inexplicablement le cadre vide (27).
Henry, seul à 6 mètres, puis à l'entrée de la surface, manquait la cible à deux reprises (17 et 44). Après avoir vendangé un tir dans une position idéale (4), van Persie, également seul face à Akinfeev, imitait le Français (35).
Le gardien russe aurait pu sans scandale aller chercher trois ou quatre ballons au fond des filets. Mais la maladresse anglaise lui permettait de garder son but inviolé à la pause. De quoi donner des idées à son équipe, qui excelle en contre.
Vagner Love, qui se jouait de Gallas, était à deux doigts de présenter l'addition, mais Lehmann revêtait la tunique du sauveur (57), avant d'engager une altercation avec son défenseur Touré, qui illustrait la nervosité des londoniens (59).
Et devant? La routine, malgré l'entrée de deux attaquants, Walcott (71) et Aliadière (82), avec un petit ballon piqué d'Henry trop croisé (65), puis une tête non cadrée de van Persie (74). Et quand Gilberto plaçait une tête puissante, Akinfeev montrait que la chance n'était pas son unique talent (83).
Henry aurait encore pu marquer. Mais contre son camp cette fois (86). Malgré 24 tentatives anglaises, le score en restait là.