Avec Chelsea, Lyon et Milan, la C1 scintille
Soccer mercredi, 9 mars 2005. 12:20 dimanche, 15 déc. 2024. 10:37
PARIS (AFP) - Chelsea, étincelant dans un choc de géants contre le FC Barcelone (4-2), Lyon, flamboyant face au Werder Brême (7-2), et le Milan AC, maître de son duel contre Manchester United (1-0), ont illuminé une soirée de folie, mardi en 8e de finale retour de la Ligue des champions de soccer.
Ces trois beaux qualifiés seront rejoints mercredi soir par quatre autres formations à l'issue de la 2e partie de ces 8e de finale, avec en tête d'affiche Juventus Turin-Real Madrid. Le dernier qualifié, l'Inter Milan ou le FC Porto, ne sera connu que mardi prochain, à l'issue de la confrontation retour entre les deux formations à San Siro (aller: 1-1).
En attendant, ce mardi, Chelsea et le FC Barcelone ont déjà écrit une page de légende de la Ligue des champions 2004/05. Une édition qui n'en est pourtant qu'aux 8e de finale, et qui se retrouve orpheline bien tôt d'une splendide équipe du Barça, à l'issue d'un duel référence.
A Stamford Bridge, les Catalans n'ont d'abord vu que du Bleu, de la 8e minute avec le premier but de Gudjohnsen à la 19e, avec le troisième de Duff.
Groggy, le Barça a néanmoins fait la preuve d'un fabuleux potentiel offensif, proposant une réaction digne d'un champion d'Espagne.
Génial
Si le premier but des Catalans fut l'oeuvre d'un penalty, signé Ronaldinho (27), le second est à l'image de son auteur brésilien: génial. Confronté, à l'entrée de la surface, à un mur bleu face à lui, Ronaldinho exécuta un improbable pointu, à l'arrêt, qui ramena provisoirement la qualification dans le camp espagnol.
Au terme d'une deuxième période tout aussi intense, c'est toutefois à Chelsea que revint le bouquet final, sur une reprise de la tête de son jeune capitaine John Terry (76), une réalisation contestée par les Catalans pour une faute présumée sur le gardien Valdès.
Explosions de joie d'un côté, mines défaites de l'autre: ce Chelsea-Barcelone avait bien tout d'une finale avant l'heure.
"Cela a été un match magnifique", commentait José Mourinho, savourant un succès très attendu après la polémique de l'aller avec son homologue du Barça, Frank Rijkaard.
"Nous avons très bien joué. Mais nous avons commis des erreurs individuelles dans certaines situations", relevait quant à lui le technicien néerlandais, forcément dépité.
Si, par cette prestation, Chelsea n'a fait que renforcer son statut de favori, Lyon, impitoyable face au Werder, a donné un peu plus de consistance à son rôle d'outsider.
Milan, haut niveau
Déjà vainqueurs 3-0 à Brême, les triples champions de France ont fait exploser la défense allemande, avec notamment un triplé de Wiltord, pour un des cartons les plus mémorables de l'histoire européenne du soccer français, voire de la Ligue des champions.
Aussi, c'est avant tout les ambitions lyonnaises qui occupaient les discussions d'après-match. "S'ils continuent sur cette lancée, je n'exclus rien pour eux", jugeait Thomas Schaaf, l'entraîneur du Werder.
"Nous avons une carte à jouer", rétorquait Paul Le Guen, dont la formation atteint les quarts de la C1 pour la deuxième année consécutive. Mais l'entraîneur français ajoutait prudemment: "Ce serait quand même un comble d'être favori face à des clubs au palmarès et au vécu importants comme Milan ou Chelsea".
Eclipsé par Chelsea-Barça, le choc Milan AC-Manchester United n'en a pas moins été de très haut niveau, avec une qualification à l'italienne du club milanais, dont les deux victoires 1-0, avec un but de l'Argentin Crespo mardi à San Siro (60), reflètent la supériorité.
"Ce soir (mardi), on a vu une très bonne équipe de Milan et une très bonne équipe de Manchester", signalait le technicien italien Carlo Ancelotti.
Bien qu'écarté comme l'an dernier en 8e, le manageur mancunien Alex Ferguson brillait par son fair-play et une analyse similaire.
"C'était un match de grande qualité, joué dans l'esprit et Milan a mérité sa victoire", clamait-il. Décidément une bien belle soirée !
Ces trois beaux qualifiés seront rejoints mercredi soir par quatre autres formations à l'issue de la 2e partie de ces 8e de finale, avec en tête d'affiche Juventus Turin-Real Madrid. Le dernier qualifié, l'Inter Milan ou le FC Porto, ne sera connu que mardi prochain, à l'issue de la confrontation retour entre les deux formations à San Siro (aller: 1-1).
En attendant, ce mardi, Chelsea et le FC Barcelone ont déjà écrit une page de légende de la Ligue des champions 2004/05. Une édition qui n'en est pourtant qu'aux 8e de finale, et qui se retrouve orpheline bien tôt d'une splendide équipe du Barça, à l'issue d'un duel référence.
A Stamford Bridge, les Catalans n'ont d'abord vu que du Bleu, de la 8e minute avec le premier but de Gudjohnsen à la 19e, avec le troisième de Duff.
Groggy, le Barça a néanmoins fait la preuve d'un fabuleux potentiel offensif, proposant une réaction digne d'un champion d'Espagne.
Génial
Si le premier but des Catalans fut l'oeuvre d'un penalty, signé Ronaldinho (27), le second est à l'image de son auteur brésilien: génial. Confronté, à l'entrée de la surface, à un mur bleu face à lui, Ronaldinho exécuta un improbable pointu, à l'arrêt, qui ramena provisoirement la qualification dans le camp espagnol.
Au terme d'une deuxième période tout aussi intense, c'est toutefois à Chelsea que revint le bouquet final, sur une reprise de la tête de son jeune capitaine John Terry (76), une réalisation contestée par les Catalans pour une faute présumée sur le gardien Valdès.
Explosions de joie d'un côté, mines défaites de l'autre: ce Chelsea-Barcelone avait bien tout d'une finale avant l'heure.
"Cela a été un match magnifique", commentait José Mourinho, savourant un succès très attendu après la polémique de l'aller avec son homologue du Barça, Frank Rijkaard.
"Nous avons très bien joué. Mais nous avons commis des erreurs individuelles dans certaines situations", relevait quant à lui le technicien néerlandais, forcément dépité.
Si, par cette prestation, Chelsea n'a fait que renforcer son statut de favori, Lyon, impitoyable face au Werder, a donné un peu plus de consistance à son rôle d'outsider.
Milan, haut niveau
Déjà vainqueurs 3-0 à Brême, les triples champions de France ont fait exploser la défense allemande, avec notamment un triplé de Wiltord, pour un des cartons les plus mémorables de l'histoire européenne du soccer français, voire de la Ligue des champions.
Aussi, c'est avant tout les ambitions lyonnaises qui occupaient les discussions d'après-match. "S'ils continuent sur cette lancée, je n'exclus rien pour eux", jugeait Thomas Schaaf, l'entraîneur du Werder.
"Nous avons une carte à jouer", rétorquait Paul Le Guen, dont la formation atteint les quarts de la C1 pour la deuxième année consécutive. Mais l'entraîneur français ajoutait prudemment: "Ce serait quand même un comble d'être favori face à des clubs au palmarès et au vécu importants comme Milan ou Chelsea".
Eclipsé par Chelsea-Barça, le choc Milan AC-Manchester United n'en a pas moins été de très haut niveau, avec une qualification à l'italienne du club milanais, dont les deux victoires 1-0, avec un but de l'Argentin Crespo mardi à San Siro (60), reflètent la supériorité.
"Ce soir (mardi), on a vu une très bonne équipe de Milan et une très bonne équipe de Manchester", signalait le technicien italien Carlo Ancelotti.
Bien qu'écarté comme l'an dernier en 8e, le manageur mancunien Alex Ferguson brillait par son fair-play et une analyse similaire.
"C'était un match de grande qualité, joué dans l'esprit et Milan a mérité sa victoire", clamait-il. Décidément une bien belle soirée !