Barcelone et Arsenal au rendez-vous
Soccer mercredi, 5 avr. 2006. 17:31 jeudi, 12 déc. 2024. 02:34
PARIS (AFP) - Le FC Barcelone, vainqueur du Benfica Lisbonne (2-0), s'est ouvert, mercredi, les portes des demi-finales de la Ligue des champions de soccer où Arsenal, tombeur de la Juventus Turin (0-0), évoluera pour la première fois de son histoire.
Le Barça, l'un des grands favoris, retrouve ainsi le dernier carré de la plus prestigieuse des compétitions européennes après sa défaite en 2002 contre le Real Madrid pour une finale avant l'heure face à l'AC Milan, tombeur de Lyon la veille.
L'autre demi-finale offrira forcément un finaliste inédit, le 17 mai au public du Stade de France, avec l'opposition entre les novices de Villarreal et les Gunners.
Tenu en échec au match aller au stade de la Luz (0-0) malgré une nette domination, le club catalan était dans l'obligation d'étouffer rapidement son adversaire pour éviter toute mauvaise surprise et surtout un éventuel but à l'extérieur des Portugais.
Mission parfaitement remplie sous la houlette de son "magicien" brésilien. Nullement ébranlé par le penalty repoussé par le gardien lisboète, Moretto, à la 5e minute de jeu, Ronaldinho a joué la partition attendue.
Pas de miracle pour la Juve
A la conclusion d'une belle passe en retrait d'Eto'o, suite à une mauvaise relance de la défense de Benfica, le Ballon d'Or 2005, l'homme des grands rendez-vous, n'a ainsi laissé le soin à personne d'ouvrir le score (19e) et d'inscrire ce but, son 7e de la compétition, qui avait fait tant défaut aux siens la semaine dernière au Portugal.
Le Barça a cependant mis du temps à se mettre à l'abri, l'attaquant Portugais Simao ratant même une occasion en or à l'heure de jeu.
Finalement, une nouvelle inspiration de Ronaldinho a fait le reste, Eto'o se chargeant de conclure l'action et de briser les dernières illusions de Benfica (89e).
Contrairement au tour précédent face au Werder Brême (2-3, 2-1), il n'y a pas eu de miracle au stadio delle Alpi pour la Juve. Sauvé en huitième de finale par une faute de main du gardien de but allemand Wiese dans les dernières minutes de la partie, le club italien s'est cette fois heurté à la belle organisation défensive d'Arsenal mise en place par l'entraîneur Arsène Wenger.
Comme l'an dernier à pareil stade de la compétition face à Liverpool (2-1, 0-0), futur vainqueur de l'épreuve, la Juventus a été incapable de renverser sur sa pelouse une situation défavorable.
Privée de deux éléments majeurs au milieu de terrain, Vieira et Camoranesi, tous deux suspendus, ainsi que de Del Piero, blessé à la cuisse, la "Vieille dame" a également vu s'évanouir le temps de la partie le talent de Nedved, expulsé à la 77e minute pour une faute grossière sur Eboué, et la vista d'Ibrahimovic, qui a multiplié les mauvais choix.
Avec un David Trezeguet d'une inhabituelle inefficacité, c'en était trop pour les Bianconeri.
Le Barça, l'un des grands favoris, retrouve ainsi le dernier carré de la plus prestigieuse des compétitions européennes après sa défaite en 2002 contre le Real Madrid pour une finale avant l'heure face à l'AC Milan, tombeur de Lyon la veille.
L'autre demi-finale offrira forcément un finaliste inédit, le 17 mai au public du Stade de France, avec l'opposition entre les novices de Villarreal et les Gunners.
Tenu en échec au match aller au stade de la Luz (0-0) malgré une nette domination, le club catalan était dans l'obligation d'étouffer rapidement son adversaire pour éviter toute mauvaise surprise et surtout un éventuel but à l'extérieur des Portugais.
Mission parfaitement remplie sous la houlette de son "magicien" brésilien. Nullement ébranlé par le penalty repoussé par le gardien lisboète, Moretto, à la 5e minute de jeu, Ronaldinho a joué la partition attendue.
Pas de miracle pour la Juve
A la conclusion d'une belle passe en retrait d'Eto'o, suite à une mauvaise relance de la défense de Benfica, le Ballon d'Or 2005, l'homme des grands rendez-vous, n'a ainsi laissé le soin à personne d'ouvrir le score (19e) et d'inscrire ce but, son 7e de la compétition, qui avait fait tant défaut aux siens la semaine dernière au Portugal.
Le Barça a cependant mis du temps à se mettre à l'abri, l'attaquant Portugais Simao ratant même une occasion en or à l'heure de jeu.
Finalement, une nouvelle inspiration de Ronaldinho a fait le reste, Eto'o se chargeant de conclure l'action et de briser les dernières illusions de Benfica (89e).
Contrairement au tour précédent face au Werder Brême (2-3, 2-1), il n'y a pas eu de miracle au stadio delle Alpi pour la Juve. Sauvé en huitième de finale par une faute de main du gardien de but allemand Wiese dans les dernières minutes de la partie, le club italien s'est cette fois heurté à la belle organisation défensive d'Arsenal mise en place par l'entraîneur Arsène Wenger.
Comme l'an dernier à pareil stade de la compétition face à Liverpool (2-1, 0-0), futur vainqueur de l'épreuve, la Juventus a été incapable de renverser sur sa pelouse une situation défavorable.
Privée de deux éléments majeurs au milieu de terrain, Vieira et Camoranesi, tous deux suspendus, ainsi que de Del Piero, blessé à la cuisse, la "Vieille dame" a également vu s'évanouir le temps de la partie le talent de Nedved, expulsé à la 77e minute pour une faute grossière sur Eboué, et la vista d'Ibrahimovic, qui a multiplié les mauvais choix.
Avec un David Trezeguet d'une inhabituelle inefficacité, c'en était trop pour les Bianconeri.