PARIS (AFP) - La commission supérieure d'appel de la Fédération française de soccer (FFF) a entendu le gardien de but Fabien Barthez, jeudi à Paris, et a pris sa décision, qu'elle n'annoncera que vendredi matin, après une heure de délibération dans l'affaire du crachat du joueur sur un arbitre.

Fabien Barthez avait initialement été suspendu six mois dont trois avec sursis, en avril, après avoir craché sur l'arbitre marocain Abdallah El Achiri, le 12 février à Casablanca lors d'un match amical entre le Wydad et l'Olympique de Marseille.

Jeudi en soirée, on indiquait de sources proches du dossier que le gardien des Bleus pourrait avoir écopé de six mois de suspension ferme assortis de travaux d'intérêt général à caractère sportif (dix interventions avec les jeunes voire sur l'arbitrage) auprès de dix Ligues régionales.

Une suspension de six mois ferme et la carrière du plus grand gardien français de l'histoire, champion du monde (1998) et d'Europe (2000) avec les Bleus, se terminera en queue de poisson après avoir "disjoncté" à Casablanca.

La défense du gardien de but de l'équipe de France et de Marseille a joué gros et son avocat Me Philippe Pech de Laclause a abattu toutes les cartes possibles pour obtenir la confirmation de la suspension initiale que Barthez purge actuellement. "Une décision (trois mois ferme, ndlr) juste et fondée", selon l'avocat.

Me Pech de Laclause a une nouvelle fois tenté de faire jouer les circonstances atténuantes pour son client et s'est appuyé sur le droit français et les règlements de la FFF pour affirmer que toute peine pouvait être assortie d'un sursis...