Barthez : la presse fustige la commission
Soccer samedi, 23 avr. 2005. 00:12 dimanche, 15 déc. 2024. 04:44
PARIS (AFP) - "Coupable clémence pour Fabien Barthez", titre Le Figaro, "Tir dévié pour Barthez", ironise Libération, "Impuni!", s'indigne France Soir: la presse fustige à la une samedi la clémence de la commission de discipline qui a infligé trois mois de suspension ferme au gardien de l'OM pour avoir craché sur un arbitre.
Pour L'Equipe, il ne s'agit ni plus ni moins que d'une "affaire d'Etat" puisque "Jean-François Lamour, ministre des Sports, s'en est ému, incitant le conseil fédéral à faire appel de son propre jugement!". Ce faisant, analyse l'éditorial, le ministre "a sans doute évité que ce 22 avril 2005 ne soit un +vendredi noir+ pour notre soccer".
Le quotidien sportif estime en revanche que la commission de discipline de la Fédération française de soccer s'est "discréditée" et dresse un "constat d'indignité".
"Lamentable, grotesque, scandaleux, risible même si l'affaire n'était pas des plus sérieuses", s'indigne Le Figaro qui note que le gardien des Bleus ne sera privé que de cinq rencontres.
"De ce royaume des hypocrites où un crachat au corps serait moins grave qu'un crachat au visage, où une sanction +aménagée+ ménagerait aussi l'équipe de France, il n'y a plus grand chose à attendre. Sinon une révolution", poursuit le quotidien.
Pour Libération, "ce n'est pas l'arbitrage qui est malade, c'est le foot". Ce crachat "fait déborder la coupe, écrit le quotidien, "et encore plus la mansuétude de la sanction prise contre l'idole".
Le journal énumère "des stars payées comme des nababs" et "autour d'elles, un petit monde de profiteurs et d'aigrefins, voire d'escrocs patentés". Il enchaîne en dénonçant ces "voyous qui braillent des injures racistes et lancent leurs canettes au front des joueurs" et ces "dirigeants qui ferment les yeux et encouragent la désobéissance sportive".
"On a craché sur la justice", lance France Soir qui déplore la tiédeur de la décision: "Tiède comme une justice à deux vitesses. Tiède encore comme l'honneur d'un arbitre bafoué. Tiède enfin comme cette valse d'hypocrisie autour des intérêts des uns et des autres qui, cette fois-là, se sont retrouvés".
Le Parisien/Aujourd'hui en France voit dans la décision de la Commission de discipline "une bourde mémorable qui restera dans les annales du soccer français". Selon lui, "c'est très clair : s'il y a crachat, et il y a eu crachat (le joueur le reconnaît lui-même), Barthez ne peut pas écoper de moins de six mois".
"La commission s'est donc trompée, prenant des largesses avec les textes en vigueur", dénonce-t-il.
Pour L'Equipe, il ne s'agit ni plus ni moins que d'une "affaire d'Etat" puisque "Jean-François Lamour, ministre des Sports, s'en est ému, incitant le conseil fédéral à faire appel de son propre jugement!". Ce faisant, analyse l'éditorial, le ministre "a sans doute évité que ce 22 avril 2005 ne soit un +vendredi noir+ pour notre soccer".
Le quotidien sportif estime en revanche que la commission de discipline de la Fédération française de soccer s'est "discréditée" et dresse un "constat d'indignité".
"Lamentable, grotesque, scandaleux, risible même si l'affaire n'était pas des plus sérieuses", s'indigne Le Figaro qui note que le gardien des Bleus ne sera privé que de cinq rencontres.
"De ce royaume des hypocrites où un crachat au corps serait moins grave qu'un crachat au visage, où une sanction +aménagée+ ménagerait aussi l'équipe de France, il n'y a plus grand chose à attendre. Sinon une révolution", poursuit le quotidien.
Pour Libération, "ce n'est pas l'arbitrage qui est malade, c'est le foot". Ce crachat "fait déborder la coupe, écrit le quotidien, "et encore plus la mansuétude de la sanction prise contre l'idole".
Le journal énumère "des stars payées comme des nababs" et "autour d'elles, un petit monde de profiteurs et d'aigrefins, voire d'escrocs patentés". Il enchaîne en dénonçant ces "voyous qui braillent des injures racistes et lancent leurs canettes au front des joueurs" et ces "dirigeants qui ferment les yeux et encouragent la désobéissance sportive".
"On a craché sur la justice", lance France Soir qui déplore la tiédeur de la décision: "Tiède comme une justice à deux vitesses. Tiède encore comme l'honneur d'un arbitre bafoué. Tiède enfin comme cette valse d'hypocrisie autour des intérêts des uns et des autres qui, cette fois-là, se sont retrouvés".
Le Parisien/Aujourd'hui en France voit dans la décision de la Commission de discipline "une bourde mémorable qui restera dans les annales du soccer français". Selon lui, "c'est très clair : s'il y a crachat, et il y a eu crachat (le joueur le reconnaît lui-même), Barthez ne peut pas écoper de moins de six mois".
"La commission s'est donc trompée, prenant des largesses avec les textes en vigueur", dénonce-t-il.