Beckham? Owen? Non, la vedette est Rooney!
Soccer mardi, 22 juin 2004. 19:32 vendredi, 13 déc. 2024. 23:56
LONDRES (AP) - On parle de lui à pleines pages parce qu'il est la grande vedette de l'Angleterre au cours de cet Euro 2004. Mais il ne s'agit pas de David Beckham, ni de Michael Owen.
La nouvelle coqueluche, c'est Wayne Rooney. Les médias anglais, habituellement très durs, n'ont pas ménagé les éloges pour Rooney, mardi, au lendemain de la performance de deux buts du footballeur de 18 ans qui a permis à la sélection anglaise de vaincre la Croatie 4-2 et d'obtenir une place en quarts de finale.
Rooney s'est retrouvé avec quatre buts depuis le début du tournoi ainsi que le premier rang des marqueurs.
Le journal The Sun a titré "Pelé II" en page couverture de sa section des sports, tandis que The Daily Mirror y allait de "Heroo!" à la une. The Dailey Express était tout aussi entousiaste, proclamant "HERO, England through .. thanks to Roo!" (Héros, l'Anglerre qualifiée grâce à Roo).
Plus réservé, The Daily Telegraph affirmait "Rooney s'illustre encore pour l'Angleterre", tandis que The Times avançait "Inspiré, intouchable... il est imbattable".
La photo de Rooney était la première chose que les gens voyaient en lisant leur journal, mardi.
Le sélectionneur de la formation anglaise Sven-Goran Eriksson a affirmé que Rooney valait de telles louanges, le comparant même à la légende brésilienne Pelé, qui s'était révélé au monde à l'âge de 17 ans et avait aidé son équipe à remporter sa première Coupe du monde il y a 46 ans.
"Je ne me souviens pas d'un joueur de son âge qui ait eu un tel impact lors d'un tournoi majeur depuis Pelé à la Coupe du monde de 1958 en Suède", a dit Eriksson.
Le compliment est d'autant plus important qu'Eriksson est habituellement quelqu'un qui choisit bien ses mots.
"Que puis-je dire de lui qui n'a pas encore été dit? Il est absolument fantastique, a déclaré Eriksson. Wayne mérite toute cette attention pour ce qu'il réalise ici."
Rooney a marqué pratiquement tous les genres de buts possibles. De la tête contre la Suisse, un boulet du pied droit dans la zone de réparation dans le même match et un puissant tir d'une vingtaine de mètres contre la Croatie, lundi.
Son quatrième filet était de toute beauté. Rooney a accepté un relais d'Owen et s'est démarqué avant de facilement et calmement pousser le ballon derrière le gardien croate.
L'Angleterre espère que la tendance se poursuivra contre le Portugal, jeudi.
"Parfois, je préfère ne pas en dire trop au sujet d'un jeune joueur, mais il est absolument incroyable", a déclaré Eriksson.
Avant le tournoi, les chances que Rooney coiffe le classement des buteurs étaient cotées à 50-1. Elles sont maintenant de 11-10.
Le seul qui ne semble pas adorer Rooney est Otto Baric, le gardien de la Croatie.
"Rooney est un très bon joueur, mais il n'est pas un phénomène, a-t-il dit. Je pense qu'en Europe, il y a 10 joueurs qui sont capables de l'arrêter."
La nouvelle coqueluche, c'est Wayne Rooney. Les médias anglais, habituellement très durs, n'ont pas ménagé les éloges pour Rooney, mardi, au lendemain de la performance de deux buts du footballeur de 18 ans qui a permis à la sélection anglaise de vaincre la Croatie 4-2 et d'obtenir une place en quarts de finale.
Rooney s'est retrouvé avec quatre buts depuis le début du tournoi ainsi que le premier rang des marqueurs.
Le journal The Sun a titré "Pelé II" en page couverture de sa section des sports, tandis que The Daily Mirror y allait de "Heroo!" à la une. The Dailey Express était tout aussi entousiaste, proclamant "HERO, England through .. thanks to Roo!" (Héros, l'Anglerre qualifiée grâce à Roo).
Plus réservé, The Daily Telegraph affirmait "Rooney s'illustre encore pour l'Angleterre", tandis que The Times avançait "Inspiré, intouchable... il est imbattable".
La photo de Rooney était la première chose que les gens voyaient en lisant leur journal, mardi.
Le sélectionneur de la formation anglaise Sven-Goran Eriksson a affirmé que Rooney valait de telles louanges, le comparant même à la légende brésilienne Pelé, qui s'était révélé au monde à l'âge de 17 ans et avait aidé son équipe à remporter sa première Coupe du monde il y a 46 ans.
"Je ne me souviens pas d'un joueur de son âge qui ait eu un tel impact lors d'un tournoi majeur depuis Pelé à la Coupe du monde de 1958 en Suède", a dit Eriksson.
Le compliment est d'autant plus important qu'Eriksson est habituellement quelqu'un qui choisit bien ses mots.
"Que puis-je dire de lui qui n'a pas encore été dit? Il est absolument fantastique, a déclaré Eriksson. Wayne mérite toute cette attention pour ce qu'il réalise ici."
Rooney a marqué pratiquement tous les genres de buts possibles. De la tête contre la Suisse, un boulet du pied droit dans la zone de réparation dans le même match et un puissant tir d'une vingtaine de mètres contre la Croatie, lundi.
Son quatrième filet était de toute beauté. Rooney a accepté un relais d'Owen et s'est démarqué avant de facilement et calmement pousser le ballon derrière le gardien croate.
L'Angleterre espère que la tendance se poursuivra contre le Portugal, jeudi.
"Parfois, je préfère ne pas en dire trop au sujet d'un jeune joueur, mais il est absolument incroyable", a déclaré Eriksson.
Avant le tournoi, les chances que Rooney coiffe le classement des buteurs étaient cotées à 50-1. Elles sont maintenant de 11-10.
Le seul qui ne semble pas adorer Rooney est Otto Baric, le gardien de la Croatie.
"Rooney est un très bon joueur, mais il n'est pas un phénomène, a-t-il dit. Je pense qu'en Europe, il y a 10 joueurs qui sont capables de l'arrêter."