Beckham rappelé par l'Angleterre
Soccer samedi, 26 mai 2007. 11:53 samedi, 14 déc. 2024. 22:05
LONDRES - David Beckham a été rappelé samedi en équipe d'Angleterre, avec laquelle il n'a plus joué depuis le Mondial, pour un match amical face au Brésil et un match de qualification à l'Euro 2008 en Estonie. Une juste récompense pour l'ancien capitaine qui n'a jamais eu un mot de contestation sur sa mise à l'écart.
"Nous avons un match important que nous devons gagner. C'est pour cela que j'ai rappelé David", a expliqué Steve McClaren, qui convoque donc pour la première fois le joueur aux 94 sélections. "J'ai suivi David au cours des derniers mois et il est en bonne forme. Nous avons besoin de joueurs expérimentés contre l'Estonie", a ajouté le sélectionneur anglais dont le sort est sans doute lié au résultat de Tallinn.
Après le Brésil en amical, le 1er juin à Wembley, les Anglais doivent le 5 juin battre l'Estonie pour préserver leurs chances de qualifications. L'Angleterre est seulement 3e du groupe E (7 pts), derrière la Croatie (10 pts) et la Russie (8 pts).
Un tel retour forge l'éloge de la patience, car "Becks" avait de la même façon, sans s'épancher, encaissé froidement sa mise à l'écart du Real Madrid début janvier, avant de reconquérir sa place sur son seul talent. Et avec l'Anglais, décisif dès son retour (un but contre la Real Sociedad le 10 février pour une victoire 2-1), le Real se retrouve même leader de la Liga à trois journées de la fin.
Capello retourne sa veste
Son entraîneur, Fabio Capello, avait pourtant eu des mots durs en janvier: "On ne peut avoir la même envie quand on est dans une autre maison". Le Spice boy venait de signer un faramineux et hollywoodien contrat de 190 millions d'euros sur cinq ans au Los Angeles Galaxy, qu'il doit rejoindre cet été.
"Il s'entraîne avec nous mais il ne jouera pas. Nous ne pouvons plus compter sur lui", avait sèchement conclu Capello. Mais l'irascible Italien retournait sa veste un petit mois plus tard: "C'est un grand professionnel et nous comptons sur lui jusqu'à la fin de la saison". Il cédait certes à la pression du vestiaire et des dirigeants, favorables à un retour du "patient anglais", reconnaissant modestement que "la sagesse était de rectifier".
Depuis, la voix de ténor de Capello figurait même parmi le choeur réclamant le retour de Becks: "Je ne comprends pas qu'un joueur d'un tel niveau ne soit pas dans l'équipe d'Angleterre. Je pense que physiquement comme psychologiquement, David n'a jamais été aussi bon qu'aujourd'hui au cours de ces deux dernières années."
Interdit de maillots blancs, anglais comme madrilène, Beckham n'avait jamais regimbé publiquement. Tout juste avait-il fait savoir, et par un porte-parole, qu'il était "surpris" de sa mise à l'écart à Madrid.
Bouc émissaire
"J'ai toujours dit que je serais toujours disponible pour jouer pour mon pays et cela tient toujours", avait-il seulement dit, au début du printemps, à propos de l'Angleterre.
Par le passé, le joueur formé à Manchester United avait déjà fait preuve d'une telle sagesse, prouvant qu'il était plus qu'une icône peroxydée, gominée et manucurée: un vrai bon joueur (Ballon d'argent 1999), solide sur ses nerfs.
Après 1998, il avait stoïquement supporté les sifflets de tous les stades d'Angleterre sauf le sien, Old Trafford, qui en avaient fait le bouc émissaire de l'élimination contre l'Argentine en 8e de finale du Mondial français pour un carton rouge idiot récolté après un mauvais geste sur Diego Simeone.
Beckham tranche dans un milieu où la guerre psychologique fait rage, à coups de bombes lancées dans la presse par toutes sortes de mécontents. Son coéquipier Ronaldo, écarté à la même époque du Real, n'avait pas eu la même classe, se plaignant d'être mal-aimé.
Pendant ce temps, Beckham s'entraînait.
"Nous avons un match important que nous devons gagner. C'est pour cela que j'ai rappelé David", a expliqué Steve McClaren, qui convoque donc pour la première fois le joueur aux 94 sélections. "J'ai suivi David au cours des derniers mois et il est en bonne forme. Nous avons besoin de joueurs expérimentés contre l'Estonie", a ajouté le sélectionneur anglais dont le sort est sans doute lié au résultat de Tallinn.
Après le Brésil en amical, le 1er juin à Wembley, les Anglais doivent le 5 juin battre l'Estonie pour préserver leurs chances de qualifications. L'Angleterre est seulement 3e du groupe E (7 pts), derrière la Croatie (10 pts) et la Russie (8 pts).
Un tel retour forge l'éloge de la patience, car "Becks" avait de la même façon, sans s'épancher, encaissé froidement sa mise à l'écart du Real Madrid début janvier, avant de reconquérir sa place sur son seul talent. Et avec l'Anglais, décisif dès son retour (un but contre la Real Sociedad le 10 février pour une victoire 2-1), le Real se retrouve même leader de la Liga à trois journées de la fin.
Capello retourne sa veste
Son entraîneur, Fabio Capello, avait pourtant eu des mots durs en janvier: "On ne peut avoir la même envie quand on est dans une autre maison". Le Spice boy venait de signer un faramineux et hollywoodien contrat de 190 millions d'euros sur cinq ans au Los Angeles Galaxy, qu'il doit rejoindre cet été.
"Il s'entraîne avec nous mais il ne jouera pas. Nous ne pouvons plus compter sur lui", avait sèchement conclu Capello. Mais l'irascible Italien retournait sa veste un petit mois plus tard: "C'est un grand professionnel et nous comptons sur lui jusqu'à la fin de la saison". Il cédait certes à la pression du vestiaire et des dirigeants, favorables à un retour du "patient anglais", reconnaissant modestement que "la sagesse était de rectifier".
Depuis, la voix de ténor de Capello figurait même parmi le choeur réclamant le retour de Becks: "Je ne comprends pas qu'un joueur d'un tel niveau ne soit pas dans l'équipe d'Angleterre. Je pense que physiquement comme psychologiquement, David n'a jamais été aussi bon qu'aujourd'hui au cours de ces deux dernières années."
Interdit de maillots blancs, anglais comme madrilène, Beckham n'avait jamais regimbé publiquement. Tout juste avait-il fait savoir, et par un porte-parole, qu'il était "surpris" de sa mise à l'écart à Madrid.
Bouc émissaire
"J'ai toujours dit que je serais toujours disponible pour jouer pour mon pays et cela tient toujours", avait-il seulement dit, au début du printemps, à propos de l'Angleterre.
Par le passé, le joueur formé à Manchester United avait déjà fait preuve d'une telle sagesse, prouvant qu'il était plus qu'une icône peroxydée, gominée et manucurée: un vrai bon joueur (Ballon d'argent 1999), solide sur ses nerfs.
Après 1998, il avait stoïquement supporté les sifflets de tous les stades d'Angleterre sauf le sien, Old Trafford, qui en avaient fait le bouc émissaire de l'élimination contre l'Argentine en 8e de finale du Mondial français pour un carton rouge idiot récolté après un mauvais geste sur Diego Simeone.
Beckham tranche dans un milieu où la guerre psychologique fait rage, à coups de bombes lancées dans la presse par toutes sortes de mécontents. Son coéquipier Ronaldo, écarté à la même époque du Real, n'avait pas eu la même classe, se plaignant d'être mal-aimé.
Pendant ce temps, Beckham s'entraînait.