Bin Hammam : pas de boycott de l'Asie
Soccer mardi, 31 mai 2011. 10:44 samedi, 14 déc. 2024. 20:46
ZURICH - Mohammed Bin Hammam, président de la Confédération asiatique suspendu par la FIFA, a indiqué à l'AFP qu'il avait demandé mardi aux délégués asiatiques de ne pas boycotter le congrès électif de la FIFA mercredi à Zurich.
"J'ai demandé aux délégués asiatiques de ne pas boycotter le congrès, a indiqué M. Bin Hammam à l'AFP. Nous sommes une Confédération de premier plan maintenant. C'est complètement différent de 1999 quand nous étions faibles. Maintenant nous pouvons parler d'égal à égal avec les autres Confédérations. Nous pouvons nous faire entendre et essayer de porter notre parole à l'intérieur de la Fifa".
Une dizaine de délégués asiatiques, sur les 46 fédérations de la Confédération asiatique (AFC), qui devaient assister au Congrès de la Fifa à Zurich mercredi, sont toutefois déjà repartis en soutien à Bin Hammam, suspendu, a indiqué mardi à l'AFP une source proche de l'AFC.
Mohammed Bin Hammam, homme d'affaires du Qatar, 62 ans, président de la Confédération asiatique, a retiré sa candidature à la présidence de la Fifa dans la nuit de samedi à dimanche, avant d'être suspendu le temps d'une enquête interne du comité d'éthique de la Fifa sur une tentative de corruption présumée liée au scrutin.
Il n'a pas encore reçu les motivations de sa suspension par la fifa, envoi qui devrait prendre du temps, et ne peut donc faire appel avant le début du congrès électif mercredi matin, a indiqué mardi une source proche du dossier interrogée par l'AFP.
Cette même source précise que son appel n'aurait de toute façon pas été suspensif.
"Dans ce genre d'affaire, la procédure d'envoi des motivations d'une telle suspension prend du temps, M. Bin Hammam ne les aura donc pas tout de suite, et techniquement ne peut former son appel qu'à partir du moment où elles sont en sa possession", a indiqué cette source.
Le service de presse du président de la Confédération asiatique avait annoncé lundi: "M. Bin Hammam est seulement autorisé à faire appel des décisions motivées, il demande d'urgence ces motivations pour le mardi 31 mai, afin d'être capable de formuler son appel à temps pour révoquer sa suspension provisoire avant que ne commence le congrès (électif) du 1er juin à Zurich".
Un autre membre éminent du comité exécutif de la Fifa, sorte de gouvernement du football mondial, Jack Warner, originaire de Trinidad et Tobago, vice-président de la Fifa et président de la Concacaf, purge également une suspension similaire dans la même affaire depuis dimanche.
Le comité d'éthique cherche à savoir si Bin Hammam, et Warner auraient bien offert pour 40.000 dollars (36.000 euros) de cadeaux à des Fédérations nationales en échange de leurs votes pour le président de la Confédération asiatique.
"J'ai demandé aux délégués asiatiques de ne pas boycotter le congrès, a indiqué M. Bin Hammam à l'AFP. Nous sommes une Confédération de premier plan maintenant. C'est complètement différent de 1999 quand nous étions faibles. Maintenant nous pouvons parler d'égal à égal avec les autres Confédérations. Nous pouvons nous faire entendre et essayer de porter notre parole à l'intérieur de la Fifa".
Une dizaine de délégués asiatiques, sur les 46 fédérations de la Confédération asiatique (AFC), qui devaient assister au Congrès de la Fifa à Zurich mercredi, sont toutefois déjà repartis en soutien à Bin Hammam, suspendu, a indiqué mardi à l'AFP une source proche de l'AFC.
Mohammed Bin Hammam, homme d'affaires du Qatar, 62 ans, président de la Confédération asiatique, a retiré sa candidature à la présidence de la Fifa dans la nuit de samedi à dimanche, avant d'être suspendu le temps d'une enquête interne du comité d'éthique de la Fifa sur une tentative de corruption présumée liée au scrutin.
Il n'a pas encore reçu les motivations de sa suspension par la fifa, envoi qui devrait prendre du temps, et ne peut donc faire appel avant le début du congrès électif mercredi matin, a indiqué mardi une source proche du dossier interrogée par l'AFP.
Cette même source précise que son appel n'aurait de toute façon pas été suspensif.
"Dans ce genre d'affaire, la procédure d'envoi des motivations d'une telle suspension prend du temps, M. Bin Hammam ne les aura donc pas tout de suite, et techniquement ne peut former son appel qu'à partir du moment où elles sont en sa possession", a indiqué cette source.
Le service de presse du président de la Confédération asiatique avait annoncé lundi: "M. Bin Hammam est seulement autorisé à faire appel des décisions motivées, il demande d'urgence ces motivations pour le mardi 31 mai, afin d'être capable de formuler son appel à temps pour révoquer sa suspension provisoire avant que ne commence le congrès (électif) du 1er juin à Zurich".
Un autre membre éminent du comité exécutif de la Fifa, sorte de gouvernement du football mondial, Jack Warner, originaire de Trinidad et Tobago, vice-président de la Fifa et président de la Concacaf, purge également une suspension similaire dans la même affaire depuis dimanche.
Le comité d'éthique cherche à savoir si Bin Hammam, et Warner auraient bien offert pour 40.000 dollars (36.000 euros) de cadeaux à des Fédérations nationales en échange de leurs votes pour le président de la Confédération asiatique.