Mohamed Bin Hammam, ex-président de la Confédération asiatique, suspendu provisoirement par la FIFA, a de nouveau saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour protester contre le sort qui lui est réservé, a-t-il indiqué à l'AFP lundi.

"Mon cabinet d'avocats et moi avons fait appel auprès du TAS", a simplement déclaré à l'AFP le Qatari, qui a toujours réfuté les accusations portées contre lui, estimant qu'elles étaient motivées par des questions politiques.

Outre cette suspension, Bin Hammam est sous le coup d'une procédure d'investigation de la FIFA.

Le comité d'éthique de l'instance mondiale du football entend chercher de nouvelles preuves et relancer une affaire qui avait valu à Bin Hammam une suspension à vie, déjà levée par le TAS.

Bin Hammam avait été accusé en mai 2011 d'avoir acheté des voix avant l'élection présidentielle à la FIFA. Il s'était retiré de la course avant d'être radié à vie.

Le TAS avait levé cette radiation, constatant une absence de "preuve directe", précisant bien qu'il n'avait pour autant pas conclu "à l'innocence de M. Bin Hammam".

Le TAS avait aussi précisé "que, pour le cas où de nouvelles preuves concernant la présente affaire seraient découvertes, il serait possible d'ouvrir à nouveau ce dossier afin de compléter l'état de fait et d'établir si M. Bin Hammam a commis ou non une violation du Code d'éthique de la FIFA".