Blatter défend la vie privée
Soccer mercredi, 25 mars 2009. 12:07 dimanche, 15 déc. 2024. 06:28
COPENHAGUE - Le président de la Fédération internationale de football (FIFA), Joseph Blatter, a espéré mercredi que la vie privée des joueurs soit respectée et que le soccer ne soit pas la victime d'une chasse aux sorcières en matière de lutte contre le dopage avec la question de la localisation.
"Il ne faut pas se lancer dans une chasse aux sorcières quand il s'agit de parler de dopage. Nous, dans le soccer, nous étions des précurseurs, nous étions là depuis les premiers jours, il y a plus de dix ans en arrière", a déclaré M. Blatter lors du 33e Congrès ordinaire de l'UEFA à Copenhague.
"Nous sommes la fédération internationale qui fait le plus de contrôles antidopage, mais s'il vous plait, laissez un minimum de vie privée pour nos sportifs", a-t-il ajouté en référence aux questions de localisation auxquelles doivent se soumettre depuis le 1er janvier certains joueurs.
Mardi, la FIFA et l'UEFA avaient formellement rejeté dans un communiqué commun "les localisations individuelles, et veulent les voir remplacées par les localisations collectives, c'est-à-dire dans le cadre de l'équipe et l'infrastructure du stade".
Le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA) John Fahey a accusé mercredi l'UEFA et la Fifa "d'ignorer la réalité du dopage dans le sport", en refusant les exigences de localisation.
"Un des principes clés d'un contrôle antidopage efficace est l'effet de surprise et la possibilité de contrôle d'un athlète sans préavis 365 jours par an", a déclaré John Fahey dans un communiqué.
À propos de cette réaction du président de l'AMA, M. Blatter qui est membre du conseil de fondation de l'AMA et, à ce titre, a voté pour les nouvelles règles en matière de localisation, a déclaré ensuite qu'il ne voulait "pas la bagarre, mais de la compréhension".
"Ce n'est pas la ligne seule du football, mais de tous les sports collectifs, comme le basket-ball, le handball, le volley-ball ou le rugby", a-t-il rappelé.
"Nous ne réclamons aucun traitement de faveur. La question est de savoir si le football n'est pas une discipline qui a besoin d'autres éléments d'information", a précisé Theo Zwanziger, le président de la Fédération allemande (DFB).
La DFB vient justement d'être confrontée avec deux joueurs d'Hoffenheim (1re div.), arrivés en retard à un contrôle antidopage, à un problème de localisation: "Ce cas doit nous servir d'avertissement", a-t-il insisté.
"Il ne faut pas se lancer dans une chasse aux sorcières quand il s'agit de parler de dopage. Nous, dans le soccer, nous étions des précurseurs, nous étions là depuis les premiers jours, il y a plus de dix ans en arrière", a déclaré M. Blatter lors du 33e Congrès ordinaire de l'UEFA à Copenhague.
"Nous sommes la fédération internationale qui fait le plus de contrôles antidopage, mais s'il vous plait, laissez un minimum de vie privée pour nos sportifs", a-t-il ajouté en référence aux questions de localisation auxquelles doivent se soumettre depuis le 1er janvier certains joueurs.
Mardi, la FIFA et l'UEFA avaient formellement rejeté dans un communiqué commun "les localisations individuelles, et veulent les voir remplacées par les localisations collectives, c'est-à-dire dans le cadre de l'équipe et l'infrastructure du stade".
Le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA) John Fahey a accusé mercredi l'UEFA et la Fifa "d'ignorer la réalité du dopage dans le sport", en refusant les exigences de localisation.
"Un des principes clés d'un contrôle antidopage efficace est l'effet de surprise et la possibilité de contrôle d'un athlète sans préavis 365 jours par an", a déclaré John Fahey dans un communiqué.
À propos de cette réaction du président de l'AMA, M. Blatter qui est membre du conseil de fondation de l'AMA et, à ce titre, a voté pour les nouvelles règles en matière de localisation, a déclaré ensuite qu'il ne voulait "pas la bagarre, mais de la compréhension".
"Ce n'est pas la ligne seule du football, mais de tous les sports collectifs, comme le basket-ball, le handball, le volley-ball ou le rugby", a-t-il rappelé.
"Nous ne réclamons aucun traitement de faveur. La question est de savoir si le football n'est pas une discipline qui a besoin d'autres éléments d'information", a précisé Theo Zwanziger, le président de la Fédération allemande (DFB).
La DFB vient justement d'être confrontée avec deux joueurs d'Hoffenheim (1re div.), arrivés en retard à un contrôle antidopage, à un problème de localisation: "Ce cas doit nous servir d'avertissement", a-t-il insisté.