ZURICH (AFP) - Le président de la Fédération internationale de football (FIFA) Joseph Blatter a répondu lundi, dans un communiqué, à l'agence Mondiale antidopage (AMA) que la FIFA était "en conformité avec l'AMA" et son code mondial antidopage.

Réuni en comité exécutif, l'AMA avait accordé lundi jusqu'à septembre à la FIFA pour qu'elle modifie ses règles disciplinaires afin de les rendre conformes au code mondial antidopage.

"En relation avec les déclarations de différents représentants de l'AMA", M. Blatter affirme: "Lors de l'assemblée générale de l'ASOIF du 27 avril 2005 à Berlin, le directeur général de l'AMA, David Howman a notamment déclaré que les 28 disciplines au programme des Jeux d'été, y compris le soccer, étaient en conformité avec l'AMA, que la gestion individuelle des cas était appliquée".

"Le Code mondial antidopage (CMAD) a été approuvé à l'unanimité par l'instance suprême de la FIFA, le Congrès, en mai 2004 à Paris (...) Un document a été signé par les Présidents de l'AMA et de la FIFA et ratifié en même temps par le Président du CIO, Rogge", poursuit le président de la FIFA.

M. Blatter, qui rappelle que le FIFA a procédé à des prélèvements d'urine complétés par des prélevements sanguins lors de chacun des 64 matches du Mondial-2002, estime même: "La FIFA est plus stricte dans ses sanctions et prévoit pour tout délit de dopage, y compris pour les résultats positifs lors des contrôles de dopage hors-compétitions et pour les drogues dites de société, une suspension pouvant aller de six mois au moins à une suspension à vie".

M. Blatter conclut que dans "le cadre de bonnes relations avec les organisations gouvernementales", une délégation de la FIFA va rencontrer le 27 mai le ministre des Sports du Luxembourg, Jeannot Krécké, dont le pays est actuellement à la tête de l'Union européenne.

L'AMA, qui dit avoir rappelé plusieurs fois à la FIFA depuis 2004 les changements qui doivent être apportés, a décidé de lui laisser jusqu'à son congrès de septembre prochain au Maroc pour faire les changements nécessaires.