Blatter réélu pour un quatrième mandat
Soccer mercredi, 1 juin 2011. 09:36 dimanche, 15 déc. 2024. 00:41
ZURICH - Sepp Blatter été réélu, mercredi à Zurich, président de la FIFA pour un quatrième et dernier mandat de quatre ans, par 186 voix en sa faveur sur 203 suffrages exprimés.
Le Suisse de 75 ans, qui préside la FIFA depuis 1998, était le seul candidat en lice depuis le retrait de son adversaire, le Qatari Mohamed ben Hammam, en raison de soupçons de corruption.
À l'issue d'une semaine agitée par différentes controverses, notamment le fait qu'il était désormais seul à se présenter, Blatter a été chaleureusement applaudi après l'annonce des résultats.
« Vamos (Allons-y), a-t-il lancé. Nous allons remettre le navire de la FIFA sur le bon cap, dans des eaux transparentes. Nous aurons besoin de temps. Nous ne pouvons pas le faire du jour au lendemain. C'est un nouveau défi pour moi et je l'accepte. »
L'élection a eu lieu normalement, la demande de report formulée par le président de la Fédération anglaise David Bernstein ayant été rejetée par 172 des 208 délégations. Bernstein demandait un report de plusieurs mois du scrutin pour permettre d'élucider les scandales présumés, soulignant qu'« un sacre sans adversaire fournit un mauvais mandat ».
De son côté, Blatter a promis des réformes importantes pour s'attaquer aux scandales et il a souhaité laisser aux 208 fédérations nationales choisir désormais l'hôte de futures Coupes du monde, plutôt qu'au comité exécutif constitué de 24 membres.
Cette élection a été ternie par des accusations diverses visant notamment Ben Hammam et Blatter.
Ben Hammam, qui était candidat à la présidence de la FIFA, a annoncé son retrait tôt dimanche, quelques heures avant le début d'une audience de la commission d'éthique de la FIFA à Zurich devant laquelle il a dû répondre à des accusations selon lesquelles il a soudoyé jusqu'à 25 personnes lors d'une récente visite dans les Caraïbes où il faisait campagne. Celles-ci auraient pu lui témoigner leur reconnaissance en lui accordant leur vote pour la présidence de la FIFA.
Blatter et le vice-président de la FIFA Jack Warner font aussi l'objet d'accusations de la part de Ben Hammam dans le cadre d'une véritable « guerre des chefs », dont s'est saisie la commission d'éthique de la FIFA. Cette dernière a décidé dimanche de suspendre provisoirement Ben Hammam et Warner, le temps d'une enquête approfondie, alors que Blatter a été blanchi de l'accusation d'avoir fermé les yeux sur ces agissements supposés.
Le Suisse de 75 ans, qui préside la FIFA depuis 1998, était le seul candidat en lice depuis le retrait de son adversaire, le Qatari Mohamed ben Hammam, en raison de soupçons de corruption.
À l'issue d'une semaine agitée par différentes controverses, notamment le fait qu'il était désormais seul à se présenter, Blatter a été chaleureusement applaudi après l'annonce des résultats.
« Vamos (Allons-y), a-t-il lancé. Nous allons remettre le navire de la FIFA sur le bon cap, dans des eaux transparentes. Nous aurons besoin de temps. Nous ne pouvons pas le faire du jour au lendemain. C'est un nouveau défi pour moi et je l'accepte. »
L'élection a eu lieu normalement, la demande de report formulée par le président de la Fédération anglaise David Bernstein ayant été rejetée par 172 des 208 délégations. Bernstein demandait un report de plusieurs mois du scrutin pour permettre d'élucider les scandales présumés, soulignant qu'« un sacre sans adversaire fournit un mauvais mandat ».
De son côté, Blatter a promis des réformes importantes pour s'attaquer aux scandales et il a souhaité laisser aux 208 fédérations nationales choisir désormais l'hôte de futures Coupes du monde, plutôt qu'au comité exécutif constitué de 24 membres.
Cette élection a été ternie par des accusations diverses visant notamment Ben Hammam et Blatter.
Ben Hammam, qui était candidat à la présidence de la FIFA, a annoncé son retrait tôt dimanche, quelques heures avant le début d'une audience de la commission d'éthique de la FIFA à Zurich devant laquelle il a dû répondre à des accusations selon lesquelles il a soudoyé jusqu'à 25 personnes lors d'une récente visite dans les Caraïbes où il faisait campagne. Celles-ci auraient pu lui témoigner leur reconnaissance en lui accordant leur vote pour la présidence de la FIFA.
Blatter et le vice-président de la FIFA Jack Warner font aussi l'objet d'accusations de la part de Ben Hammam dans le cadre d'une véritable « guerre des chefs », dont s'est saisie la commission d'éthique de la FIFA. Cette dernière a décidé dimanche de suspendre provisoirement Ben Hammam et Warner, le temps d'une enquête approfondie, alors que Blatter a été blanchi de l'accusation d'avoir fermé les yeux sur ces agissements supposés.