MONTREAL (PC) - Quand on demande à Mauro Biello de dresser le bilan de la saison 2002 de la A-League, le capitaine de l'Impact de Montréal repense à cette victoire de 2-1 en prolongation, récoltée le 26 juillet à Rochester contre les Raging Rhinos.

"Nous nous sommes vraiment regroupés après ce match", a déclaré Biello au sujet de victoire remportée grâce au but dramatique de Mark Rowland, qui a ramené l'Impact dans la course au premier rang dans la section Nord-Est.

"C'est à ce moment que nous avons commencé à avoir la certitude et la confiance que nous pouvions aller loin."

Le onze montréalais, mené par l'entraîneur-chef Bob Lilley, a finalement complété la saison avec 16 victoires, neuf défaites et trois nulles, sa meilleure fiche depuis 1998.

"La symbiose au sein de l'équipe et l'attitude des joueurs étaient parfaites, a mentionné Lilley. L'arrivée de plusieurs jeunes joueurs a amené beaucoup d'énergie au groupe, mais c'est le leadership de certains vétérans qui a fait de l'Impact une équipe tout à fait spéciale en 2002."

La formation montréalaise a récolté 72 points au classement, autant que les Rhinos, qui ont cependant remporté le titre de la section parce qu'ils ont obtenu un gain de plus (17). Biello et ses coéquipiers ont tout de même participé aux séries pour la première fois depuis 1998, éliminant les Eagles de Charlotte au premier tour pour ensuite se buter aux Rhinos en demi-finale d'association.

L'éveil de l'équipe sur le terrain a signifié le retour des bonnes foules au complexe sportif Claude-Robillard: le onze montréalais a attiré une moyenne de 7465 spectateurs par rencontre à ses cinq derniers matchs locaux de la saison régulière, en plus de jouer devant plus de 6000 spectateurs à chacun de ses deux matchs éliminatoires disputés à Montréal.

L'Impact aura finalement accueilli 5174 spectateurs par rencontre en 2002, la meilleure moyenne de son histoire.

"C'était comme une renaissance du soccer à Montréal, a affirmé Biello. Les assistances augmentaient de plus en plus, tout comme sur le terrain l'équipe jouait de mieux en mieux."

Biello a ajouté que le vent de fraîcheur qui a soufflé sur l'organisation au cours de l'hiver 2001-2002 a donné le signal d'un nouveau départ chez les joueurs.

"Dès le premier jour, nous avions une mission, nos objectifs étaient bien établis, dit-il. L'arrivée des nouveaux propriétaires a créé un climat de confiance. Avec l'arrivée d'un nouvel entraîneur et de nouveaux joueurs, cela a aussi amené une nouvelle atmosphère. Nous voulions bien faire, nous voulions nous améliorer. Nous avons commencé à gagner et c'est devenu une habitude. C'était une belle sensation, surtout devant 7000 spectateurs.

"La dernière saison était un premier pas dans la bonne direction et nous devons bâtir là-dessus pour continuer à nous améliorer."

"Nous avons connu beaucoup de succès et fait des progrès importants, a affirmé Lilley. Mais il reste encore beaucoup de travail à faire pour être encore meilleurs la saison prochaine."