Brésil-Croatie: le bal des artistes
Soccer lundi, 12 juin 2006. 19:44 dimanche, 15 déc. 2024. 16:02
BERLIN (AFP) - Les stars du Brésil d'un côté, les artistes croates de l'autre: le match entre les deux favoris du groupe F du Mondial-2006 de soccer mardi à Berlin est placé sous le signe de l'offensive.
"On a hâte de jouer. M... alors! On voit des matches à la télé et on ne joue pas!", s'amuse Zagallo, l'homme aux quatre Coupes du monde, coordinateur technique brésilien.
Après vingt jours de préparation en Suisse et presque dix en Allemagne, la seleçao est impatiente de commencer son tournoi. "On arrêtera alors de parler de bêtises", assène même Ronaldo, en course pour battre le record de buts en phase finale (12 contre 14 à Gerd Muller).
Champion du monde en titre, vainqueur de la Copa America et de la Coupe des Confédérations, premier du groupe Amsud de qualification, le Brésil veut "commencer par une victoire pour bien se lancer dans la compétition", affirme le sélectionneur national brésilien Carlos Alberto Parreira, qui avait conduit la seleçao au titre en 1994.
Mais, contrairement à 1994 où le Brésil jouait de manière assez défensive, Parreira a changé son fusil d'épaule pour adopter un schéma hyper-offensif avec les quatre stars Ronaldinho, Ronaldo, Kaka et Adriano formant un "carré magique", synonyme de buts mais qui laisse des espaces aux adversaires.
Avec de tels joueurs, on ne voit pas comment le Brésil ne serait pas favori du match et de la compétition. Ronaldinho, meilleur joueur du monde, a beau avoir quelques problèmes à exprimer l'étendue de son talent en sélection: un éclair de sa part ou de ses trois compères suffit à déséquilibrer un match.
"On va attaquer le Brésil"
"La Croatie joue offensif. Il faudra faire attention", précise toutefois le capitaine Cafu, rappelant que l'année dernière les deux équipes avaient match nul à Split (1-1).
"Je ne sais pas s'ils joueront avec leur système habituel de trois attaquants contre nous. S'il le gardent, on aura des espaces, s'ils changent, ils doivent jouer dans un système différent de leur schéma habituel. Mais, peu importe c'est leur problème. Le Brésil jouera son jeu", analyse Parreira qui a mis en garde ses hommes à de nombreuses reprises contre tout excès de confiance et complexe de supériorité.
"On va attaquer le Brésil", annonce d'ailleurs sans aucun complexe d'infériorité l'entraîneur croate Zlatko Kranjcar. Les artistes de l'ex-Yougoslavie, souvent surnommés le Brésil de l'Europe, ont retrouvé leurs arguments offensifs après des matches amicaux décevants (défaites contre Espagne et Pologne) et un mystérieux virus qui a alité la moitié de l'équipe.
Le sélectionneur voit toutefois d'un mauvais oeil les polémiques dans lesquelles a été impliqué Ronaldo ces dernières semaines au sujet de son poids, de ses sorties nocturnes ou de ses ampoules. "C'est mauvais pour nous. C'est le type de joueur qui décide d'un match à lui tout seul et là il va être vraiment motivé."
Le match aura en outre un goût spécial pour le milieu de terrain du Hertha Berlin Niko Kovac: "Il y a deux ans si on m'avait dit que je jouerais contre le Brésil au Mondial, à la maison, sur mon terrain, j'aurais dit que c'était un rêve". Les Brésiliens entendent transformer ce match en cauchemar pour les Croates.
Les spectateurs berlinois devraient eux avoir droit à un des matches les plus spectaculaires de la phase de poules. Des buts et des beaux gestes sont attendus.
"On a hâte de jouer. M... alors! On voit des matches à la télé et on ne joue pas!", s'amuse Zagallo, l'homme aux quatre Coupes du monde, coordinateur technique brésilien.
Après vingt jours de préparation en Suisse et presque dix en Allemagne, la seleçao est impatiente de commencer son tournoi. "On arrêtera alors de parler de bêtises", assène même Ronaldo, en course pour battre le record de buts en phase finale (12 contre 14 à Gerd Muller).
Champion du monde en titre, vainqueur de la Copa America et de la Coupe des Confédérations, premier du groupe Amsud de qualification, le Brésil veut "commencer par une victoire pour bien se lancer dans la compétition", affirme le sélectionneur national brésilien Carlos Alberto Parreira, qui avait conduit la seleçao au titre en 1994.
Mais, contrairement à 1994 où le Brésil jouait de manière assez défensive, Parreira a changé son fusil d'épaule pour adopter un schéma hyper-offensif avec les quatre stars Ronaldinho, Ronaldo, Kaka et Adriano formant un "carré magique", synonyme de buts mais qui laisse des espaces aux adversaires.
Avec de tels joueurs, on ne voit pas comment le Brésil ne serait pas favori du match et de la compétition. Ronaldinho, meilleur joueur du monde, a beau avoir quelques problèmes à exprimer l'étendue de son talent en sélection: un éclair de sa part ou de ses trois compères suffit à déséquilibrer un match.
"On va attaquer le Brésil"
"La Croatie joue offensif. Il faudra faire attention", précise toutefois le capitaine Cafu, rappelant que l'année dernière les deux équipes avaient match nul à Split (1-1).
"Je ne sais pas s'ils joueront avec leur système habituel de trois attaquants contre nous. S'il le gardent, on aura des espaces, s'ils changent, ils doivent jouer dans un système différent de leur schéma habituel. Mais, peu importe c'est leur problème. Le Brésil jouera son jeu", analyse Parreira qui a mis en garde ses hommes à de nombreuses reprises contre tout excès de confiance et complexe de supériorité.
"On va attaquer le Brésil", annonce d'ailleurs sans aucun complexe d'infériorité l'entraîneur croate Zlatko Kranjcar. Les artistes de l'ex-Yougoslavie, souvent surnommés le Brésil de l'Europe, ont retrouvé leurs arguments offensifs après des matches amicaux décevants (défaites contre Espagne et Pologne) et un mystérieux virus qui a alité la moitié de l'équipe.
Le sélectionneur voit toutefois d'un mauvais oeil les polémiques dans lesquelles a été impliqué Ronaldo ces dernières semaines au sujet de son poids, de ses sorties nocturnes ou de ses ampoules. "C'est mauvais pour nous. C'est le type de joueur qui décide d'un match à lui tout seul et là il va être vraiment motivé."
Le match aura en outre un goût spécial pour le milieu de terrain du Hertha Berlin Niko Kovac: "Il y a deux ans si on m'avait dit que je jouerais contre le Brésil au Mondial, à la maison, sur mon terrain, j'aurais dit que c'était un rêve". Les Brésiliens entendent transformer ce match en cauchemar pour les Croates.
Les spectateurs berlinois devraient eux avoir droit à un des matches les plus spectaculaires de la phase de poules. Des buts et des beaux gestes sont attendus.