Buffon sauve l'Italie
Soccer vendredi, 13 juin 2008. 13:56 vendredi, 13 déc. 2024. 19:54
Le gardien italien Gianluigi Buffon a bloqué un penalty à la 80e minute de jeu pour permettre à son équipe de soutirer un verdict nul de 1-1 avec la Roumanie dans un match du groupe C à l'Euro 2008.
Buffon a plongé à sa gauche touchant le ballon de la main et du pied au grand bonheur des Tifosis à travers le monde.
Malgré les cinq changements opérés dans l'équipe de départ, malgré de très nombreuses occasions, et malgré, aussi, une belle réaction d'orgueil après l'ouverture du score par les Roumains, les Azzurri n'ont pas trouvé la clé. Et ils risquent fort de quitter l'Euro dans quelques jours.
Leur avenir dépend désormais du résultat des adversaires du groupe C, d'abord de la France et des Pays-Bas, qui devaient s'affronter en soirée à Berne. Puis, et à condition qu'ils battent les Français à Zurich mardi lors du dernier match, de la rencontre entre Roumains et Néerlandais qui aura lieu en même temps.
Autant d'inconnues qui rendent donc la qualification très hypothétique. D'ailleurs, la dernière fois que les Azzurri avaient dépendu des autres pour une qualification dans une phase finale, ils avaient été éliminés: c'était à l'issue du premier tour de l'Euro-2004.
Pour les Roumains, en revanche, avec deux nuls consécutifs, les quarts ne tiennent pas du rêve et tout se jouera contre les Néerlandais.
Les Azzurri devaient absolument vaincre et, donc, marquer, pour conserver un maximum de chances d'aller en quarts. Ils y sont parvenus deux fois. Mais, la première fois, le but de la tête de Toni a été jugé - sévèrement - hors-jeu (45+2), tandis que, la deuxième fois, le but de Panucci, à la suite d'un corner, a bien été validé, mais il a seulement servi à égaliser (56).
La Roumanie, bien moins recroquevillée que contre la France (0-0), avait en effet marqué une minute plus tôt grâce à Mutu: à la suite d'une remise bien trop faible de la tête de Zambrotta, l'attaquant ne s'était pas fait prier pour ouvrir le score.
Mutu aurait même pu devenir un héros dans son pays s'il n'avait vu son penalty repoussé par le gardien Buffon (81). Un penalty sifflé consécutivement à une faute de Panucci sur Daniel Niculae.
Buffon, d'ailleurs, avait auparavant déjà été décisif, repoussant un tir de Mutu (16) puis, surtout, détournant un coup franc puissant à ras de terre de Tamas (18).
Son homologue roumain, Lobont, n'avait cependant pas non plus été en reste, sortant deux arrêts réflexes sur des têtes de Toni (40, 41), au moment où la domination italienne avait été la plus forte et où, très certainement, les champions du monde ont laissé passer leur chance de gagner.
Les déclarations du match
Roberto Donadoni (sélectionneur de l'équipe d'Italie): "Nous nous sommes créé beaucoup d'occasions de but, mais, malheureusement, nous avons dû nous contenter du match nul. Cependant, nous restons en course".
Andrea Pirlo (milieu de terrain offensif de l'équipe d'Italie): "Nous avons eu énormément d'occasions, mais le ballon ne voulait pas franchir la ligne de but. Nous avons attaqué ce match avec un tout autre état d'esprit et une toute agressivité que le premier (ndlr: 0-3 contre les Pays-Bas), mais, malheureusement, le résultat n'est pas au rendez-vous".
Victor Piturca (sélectionneur de l'équipe de Roumanie): "Nous avons vu un match très spectaculaire. C'est un très bon résultat pour nous car nous jouions, il ne faut pas l'oublier, contre le champion du monde".
Buffon a plongé à sa gauche touchant le ballon de la main et du pied au grand bonheur des Tifosis à travers le monde.
Malgré les cinq changements opérés dans l'équipe de départ, malgré de très nombreuses occasions, et malgré, aussi, une belle réaction d'orgueil après l'ouverture du score par les Roumains, les Azzurri n'ont pas trouvé la clé. Et ils risquent fort de quitter l'Euro dans quelques jours.
Leur avenir dépend désormais du résultat des adversaires du groupe C, d'abord de la France et des Pays-Bas, qui devaient s'affronter en soirée à Berne. Puis, et à condition qu'ils battent les Français à Zurich mardi lors du dernier match, de la rencontre entre Roumains et Néerlandais qui aura lieu en même temps.
Autant d'inconnues qui rendent donc la qualification très hypothétique. D'ailleurs, la dernière fois que les Azzurri avaient dépendu des autres pour une qualification dans une phase finale, ils avaient été éliminés: c'était à l'issue du premier tour de l'Euro-2004.
Pour les Roumains, en revanche, avec deux nuls consécutifs, les quarts ne tiennent pas du rêve et tout se jouera contre les Néerlandais.
Les Azzurri devaient absolument vaincre et, donc, marquer, pour conserver un maximum de chances d'aller en quarts. Ils y sont parvenus deux fois. Mais, la première fois, le but de la tête de Toni a été jugé - sévèrement - hors-jeu (45+2), tandis que, la deuxième fois, le but de Panucci, à la suite d'un corner, a bien été validé, mais il a seulement servi à égaliser (56).
La Roumanie, bien moins recroquevillée que contre la France (0-0), avait en effet marqué une minute plus tôt grâce à Mutu: à la suite d'une remise bien trop faible de la tête de Zambrotta, l'attaquant ne s'était pas fait prier pour ouvrir le score.
Mutu aurait même pu devenir un héros dans son pays s'il n'avait vu son penalty repoussé par le gardien Buffon (81). Un penalty sifflé consécutivement à une faute de Panucci sur Daniel Niculae.
Buffon, d'ailleurs, avait auparavant déjà été décisif, repoussant un tir de Mutu (16) puis, surtout, détournant un coup franc puissant à ras de terre de Tamas (18).
Son homologue roumain, Lobont, n'avait cependant pas non plus été en reste, sortant deux arrêts réflexes sur des têtes de Toni (40, 41), au moment où la domination italienne avait été la plus forte et où, très certainement, les champions du monde ont laissé passer leur chance de gagner.
Les déclarations du match
Roberto Donadoni (sélectionneur de l'équipe d'Italie): "Nous nous sommes créé beaucoup d'occasions de but, mais, malheureusement, nous avons dû nous contenter du match nul. Cependant, nous restons en course".
Andrea Pirlo (milieu de terrain offensif de l'équipe d'Italie): "Nous avons eu énormément d'occasions, mais le ballon ne voulait pas franchir la ligne de but. Nous avons attaqué ce match avec un tout autre état d'esprit et une toute agressivité que le premier (ndlr: 0-3 contre les Pays-Bas), mais, malheureusement, le résultat n'est pas au rendez-vous".
Victor Piturca (sélectionneur de l'équipe de Roumanie): "Nous avons vu un match très spectaculaire. C'est un très bon résultat pour nous car nous jouions, il ne faut pas l'oublier, contre le champion du monde".