"C'est une grosse déception"
Soccer vendredi, 25 juin 2004. 18:29 jeudi, 12 déc. 2024. 03:48
LISBONNE (AP) - Selon le sélectionneur de la France, Jacques Santini, l'élimination de son équipe face à la Grèce représente une importante déconvenue.
"C'est une grosse déception parce que l'aventure se termine alors qu'on pouvait espérer aller au bout de ce championnat d'Europe, a dit Santini.
"Peut-être qu'en première mi-temps, l'équipe grecque méritait de marquer un but parce qu'elle s'est procuré les meilleures occasions. En deuxième mi-temps, ça a été le contraire. Nous, (...) on a eu trop de déchets techniques pendant toute la rencontre.
"Et puis, nous avons peut-être fait preuve d'un manque de lucidité en fin de match puisque étant menés au score, on voulait jouer à tout prix et le plus rapidement possible sur le but grec. Et face à une défense regroupée, ce n'était pas la meilleure des façons".
Pour le milieu de terrain Robert Pires, il faut déjà penser à autre chose.
"C'est vrai qu'on a tout tenté, on a essayé, a dit Pires. Malheureusement, on n'a pas réussi à trouver la faille, tout simplement parce qu'encore une fois, on a eu face à nous une bonne équipe de Grèce, donc forcément, ça n'a pas été évident de trouver les espaces. Maintenant, voilà, il y a une page qui se tourne. Dommage qu'elle se finisse ici, en quart de finale.
"Bon maintenant, il faut penser à autre chose. Et autre chose, c'est déjà la Coupe du monde".
A propos du schéma de jeu proposé, Pires a minimisé cet aspect.
"On a des joueurs qui sont capables de s'adapter à tous les schémas. Que ce soit à trois milieux ou à quatre milieux, donc forcément, ça a été un peu le débat durant cet Euro. Je sais pas si ça a plu à tout le monde, mais disons que moi personnellement oui; tout simplement parce que j'ai eu la chance de retrouver un côté gauche, forcément que j'aime beaucoup avec Arsenal.
Mais "le plus important, c'était pas ça, c'était tout simplement de trouver un bon équilibre. C'est ce qui s'est passé un peu contre la Suisse et malheureusement, ça s'est pas passé ce soir."
Quant au défenseur Mikaël Silvestre, il estime que la France est passée à côté d'une belle occasion.
"On est conscients qu'on avait nos chances dans cet Euro, a dit Sylvestre. Et on a buté contre une équipe grecque qui nous a coincés et malgré le nombre d'occasions qu'on s'est créées, ça a fini par 1-0. C'est un score qui fait mal.
"Disons que ça n'a pas souri. Il aurait fallu un but vraiment de notre part pour débloquer la situation, ça les aurait forcés à sortir. Et c'est eux justement qui marquent. Déjà, ils étaient tous derrière à 0-0, alors à 1-0, imaginez.
"Physiquement, on a été pas trop mal, je pense, par rapport à 2002. Malgré ça, c'est vrai qu'on a senti qu'il manquait un petit grain de folie. (...) On a accéléré un tout petit peu quand on a pris ce but. Bon, c'est vrai que c'était un peu tard pour réagir et mettre justement toutes nos forces dans la bataille".
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"C'est une grosse déception parce que l'aventure se termine alors qu'on pouvait espérer aller au bout de ce championnat d'Europe, a dit Santini.
"Peut-être qu'en première mi-temps, l'équipe grecque méritait de marquer un but parce qu'elle s'est procuré les meilleures occasions. En deuxième mi-temps, ça a été le contraire. Nous, (...) on a eu trop de déchets techniques pendant toute la rencontre.
"Et puis, nous avons peut-être fait preuve d'un manque de lucidité en fin de match puisque étant menés au score, on voulait jouer à tout prix et le plus rapidement possible sur le but grec. Et face à une défense regroupée, ce n'était pas la meilleure des façons".
Pour le milieu de terrain Robert Pires, il faut déjà penser à autre chose.
"C'est vrai qu'on a tout tenté, on a essayé, a dit Pires. Malheureusement, on n'a pas réussi à trouver la faille, tout simplement parce qu'encore une fois, on a eu face à nous une bonne équipe de Grèce, donc forcément, ça n'a pas été évident de trouver les espaces. Maintenant, voilà, il y a une page qui se tourne. Dommage qu'elle se finisse ici, en quart de finale.
"Bon maintenant, il faut penser à autre chose. Et autre chose, c'est déjà la Coupe du monde".
A propos du schéma de jeu proposé, Pires a minimisé cet aspect.
"On a des joueurs qui sont capables de s'adapter à tous les schémas. Que ce soit à trois milieux ou à quatre milieux, donc forcément, ça a été un peu le débat durant cet Euro. Je sais pas si ça a plu à tout le monde, mais disons que moi personnellement oui; tout simplement parce que j'ai eu la chance de retrouver un côté gauche, forcément que j'aime beaucoup avec Arsenal.
Mais "le plus important, c'était pas ça, c'était tout simplement de trouver un bon équilibre. C'est ce qui s'est passé un peu contre la Suisse et malheureusement, ça s'est pas passé ce soir."
Quant au défenseur Mikaël Silvestre, il estime que la France est passée à côté d'une belle occasion.
"On est conscients qu'on avait nos chances dans cet Euro, a dit Sylvestre. Et on a buté contre une équipe grecque qui nous a coincés et malgré le nombre d'occasions qu'on s'est créées, ça a fini par 1-0. C'est un score qui fait mal.
"Disons que ça n'a pas souri. Il aurait fallu un but vraiment de notre part pour débloquer la situation, ça les aurait forcés à sortir. Et c'est eux justement qui marquent. Déjà, ils étaient tous derrière à 0-0, alors à 1-0, imaginez.
"Physiquement, on a été pas trop mal, je pense, par rapport à 2002. Malgré ça, c'est vrai qu'on a senti qu'il manquait un petit grain de folie. (...) On a accéléré un tout petit peu quand on a pris ce but. Bon, c'est vrai que c'était un peu tard pour réagir et mettre justement toutes nos forces dans la bataille".
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