CAN 2012: les grandes ambitions du Mali
Soccer dimanche, 15 janv. 2012. 12:33 dimanche, 15 déc. 2024. 01:44
PARIS - Les autorités sportives du Mali nourrissent de grandes ambitions lors de la Coupe d'Afrique des nations (21 janvier-12 février), relativisées par le sélectionneur Alain Giresse qui dispose seulement de joueurs au temps de jeu limité en club.
Les Aigles se trouvent dans un groupe D basé à Franceville (Gabon) et dont ils sont les favoris, derrière le Ghana des frères Ayew, et devant la Guinée de Pascal Feindouno et le Botswana, qui participe à sa première CAN.
Il s'agit pour le Mali de franchir un cap, lui qui n'a plus passé le premier tour depuis 2004. Lors de la dernière édition du tournoi, la sélection malienne avait étalé ses lacunes mentales en se faisant remonter quatre buts en vingt minutes par l'Angola (4-4) lors du match d'ouverture...
Les autorités du football malien se veulent confiantes. « L'absence de grands ténors comme le Cameroun, l'Egypte et le Nigeria est une aubaine, avance le président de la Fédération, Hammadoun Kolado Cissé. Je pense que 2012 est l'année du Mali. Pour monter sur le toit de l'Afrique, je demande une union sacrée autour des Aigles. C'est dire que nous devons faire fi de toutes nos querelles internes et mettre le Mali au-dessus de tout. Notre sélection nationale a de la valeur. A nous de saisir notre chance. »
« Comme toutes les grandes nations de football, le Mali va à la CAN 2012 pour le trophée, renchérit Mohamed Magassouba, le directeur technique national. Nous avons les arguments pour relever ce défi, mais il nous faut un mental fort et une super motivation pour nous surpasser. »
Sans Kanouté ni « Djila » Diarra
Mais des doutes émergent. Le Mali s'est qualifié au sein d'un groupe peu relevé, ne prenant la première place qu'à la faveur des matches particuliers par rapport au modeste Cap-Vert.
Surtout, la majorité des vingt-trois joueurs convoqués ne sont pas titulaires dans leurs clubs, et manquent cruellement de temps de jeu. Des doutes également sur la défense, au marquage et placement parfois erratiques, et sur les gardiens, pas très sûrs.
Tous ces éléments ont entraîné Alain Giresse à se montrer prudent, voire circonspect. « Je ne vais pas fixer d'objectif à atteindre pendant la CAN, glisse l'entraîneur français. On fera le maximum. On fera tout ce qu'il faut pour faire les meilleures performances. »
L'ex-international de 59 ans est en poste depuis mai 2010, après une première expérience africaine au Gabon (2006-2010). Privé des deux leaders historiques que sont Kanouté (qui a pris sa retraite internationale) et Mahamadou « Djila » Diarra (sans club), il remettra les clefs du jeu à Seydou Keita, le milieu polyvalent du Barça, surnommé le « 12e titulaire » par Pep Guardiola.
Keita, Ballon de bronze africain en 2011, pourrait animer l'entrejeu aux côtés de deux Traoré. Il y a Kalilou Mohamed Traoré, qui évolue à Odense au Danemark, est un athlétique milieu de terrain défensif, tandis que El Hadji Mahamane Traoré (Metz/D2 française) se spécialise dans les débordements.
Devant, les Aigles s'en remettent à Cheick Tidiane Diabaté, avant-centre de grande taille mais qui joue peu à Bordeaux. Derrière, c'est Cédric Kanté (Panathinaïkos, Grèce) le patron.
Les Aigles se trouvent dans un groupe D basé à Franceville (Gabon) et dont ils sont les favoris, derrière le Ghana des frères Ayew, et devant la Guinée de Pascal Feindouno et le Botswana, qui participe à sa première CAN.
Il s'agit pour le Mali de franchir un cap, lui qui n'a plus passé le premier tour depuis 2004. Lors de la dernière édition du tournoi, la sélection malienne avait étalé ses lacunes mentales en se faisant remonter quatre buts en vingt minutes par l'Angola (4-4) lors du match d'ouverture...
Les autorités du football malien se veulent confiantes. « L'absence de grands ténors comme le Cameroun, l'Egypte et le Nigeria est une aubaine, avance le président de la Fédération, Hammadoun Kolado Cissé. Je pense que 2012 est l'année du Mali. Pour monter sur le toit de l'Afrique, je demande une union sacrée autour des Aigles. C'est dire que nous devons faire fi de toutes nos querelles internes et mettre le Mali au-dessus de tout. Notre sélection nationale a de la valeur. A nous de saisir notre chance. »
« Comme toutes les grandes nations de football, le Mali va à la CAN 2012 pour le trophée, renchérit Mohamed Magassouba, le directeur technique national. Nous avons les arguments pour relever ce défi, mais il nous faut un mental fort et une super motivation pour nous surpasser. »
Sans Kanouté ni « Djila » Diarra
Mais des doutes émergent. Le Mali s'est qualifié au sein d'un groupe peu relevé, ne prenant la première place qu'à la faveur des matches particuliers par rapport au modeste Cap-Vert.
Surtout, la majorité des vingt-trois joueurs convoqués ne sont pas titulaires dans leurs clubs, et manquent cruellement de temps de jeu. Des doutes également sur la défense, au marquage et placement parfois erratiques, et sur les gardiens, pas très sûrs.
Tous ces éléments ont entraîné Alain Giresse à se montrer prudent, voire circonspect. « Je ne vais pas fixer d'objectif à atteindre pendant la CAN, glisse l'entraîneur français. On fera le maximum. On fera tout ce qu'il faut pour faire les meilleures performances. »
L'ex-international de 59 ans est en poste depuis mai 2010, après une première expérience africaine au Gabon (2006-2010). Privé des deux leaders historiques que sont Kanouté (qui a pris sa retraite internationale) et Mahamadou « Djila » Diarra (sans club), il remettra les clefs du jeu à Seydou Keita, le milieu polyvalent du Barça, surnommé le « 12e titulaire » par Pep Guardiola.
Keita, Ballon de bronze africain en 2011, pourrait animer l'entrejeu aux côtés de deux Traoré. Il y a Kalilou Mohamed Traoré, qui évolue à Odense au Danemark, est un athlétique milieu de terrain défensif, tandis que El Hadji Mahamane Traoré (Metz/D2 française) se spécialise dans les débordements.
Devant, les Aigles s'en remettent à Cheick Tidiane Diabaté, avant-centre de grande taille mais qui joue peu à Bordeaux. Derrière, c'est Cédric Kanté (Panathinaïkos, Grèce) le patron.