CAN : 3e titre d'affilée pour l'Égypte
Soccer dimanche, 31 janv. 2010. 13:04 jeudi, 12 déc. 2024. 00:03
LUANDA - L'Égypte a réalisé l'exploit de remporter sa 3e Coupe d'Afrique des nations (CAN) d'affilée, sa 7e au total, en battant le Ghana (1-0) en finale dimanche à Luanda, grâce à un nouveau but tardif de son remplaçant Gedo, buteur providentiel qui n'a pourtant jamais été titulaire.
Les Pharaons ne pensaient qu'à ça: laver l'affront de l'échec sur la route du Mondial 2010 en novembre face à l'Algérie, et montrer qu'ils restaient les maîtres de l'Afrique.
C'est fait. Avec, en prime, la satisfaction d'avoir battu quatre des cinq équipes du continent qualifiées pour le Mondial (Nigeria, Cameroun, Algérie et Ghana). Et au passage un nouveau record pour le capitaine Hassan et le gardien El-Hadary, qui engrangent chacun leur 4e trophée continental.
Le Ghana reste en revanche à quatre sacres. Mais sa présence en finale, avec une demi-équipe en moins (Essien, Appiah, Muntari, Mensah et Paintsil absents) demeure méritante.
"On aurait pu gagner cependant, mais nous sommes tombés contre l'équipe qui a le mieux joué dans ce tournoi, a admis le sélectionneur du Ghana, Milovan Rajevac. Je félicite mes jeunes joueurs. C'est une belle expérience pour eux en vue du Mondial".
Ce 19e match consécutif sans défaite en CAN, les Égyptiens le doivent en grande partie à l'insatiable Gedo. Sixième rentrée en jeu dans le tournoi, et cinquième but, au sortir d'un une-deux avec Zidan (85e). Pas mal pour un inconnu qui n'a intégré les Pharaons que le 29 décembre (8 sélections, 6 buts).
"On voulait commencer avec lui aujourd'hui car Moteb n'était pas en forme mais finalement on a préféré ne rien changer, a même reconnu Shawky Gharib, l'adjoint du sélectionneur égyptien. En compétition, on découvre toujours une nouvelle étoile".
Avant ce but libérateur, les Égyptiens ont pourtant peiné face à des Ghanéens plus vifs. Au point de se demander s'il s'agissait bien des équipes issues des demi-finales. Où étaient l'Égypte brillante qui avait écrasé l'Algérie 4-0, et le Ghana poussif matant le Nigeria contre le cours du jeu (1-0)?
Ghana plus incisif
Les Pharaons n'étaient plus que l'ombre d'eux-mêmes, sans rythme et avec un inhabituel déchet technique. La chaleur était peut-être en cause, ainsi que la fatigue accumulée, notamment lors des 7h30 de trajet lors du transfert entre Benguela et Luanda.
L'Égypte gardait certes la maîtrise du ballon, mais ne savait qu'en faire. Et son jeu court, qui avait si bien court-circuité les Algériens, ne la portait que rarement jusqu'à la surface adverse : trop court.
Hassan, qui s'échinait dans l'entrejeu à ranimer la flamme et à percer des brèches, était lui aussi trop court au 2e poteau sur un coup franc de Hosni (41e). La meilleure occasion égyptienne jusqu'alors...
Les Black Stars au contraire se montraient beaucoup plus incisifs, alliant fougue et vivacité. Annan grattait un nombre incalculable de ballons, Asamoah gênait la relance égyptienne et orientait le jeu ghanéen, A. Ayew vibrionnait côté droit et Opoku sur le flanc gauche.
Mais d'occasions, point. Car Gyan, goulot de l'entonoir offensif des Ghanéens, se heurtait au rugueux Gomaa, et le bloc égyptien, qui n'a encaissé que deux buts dans le tournoi, demeurait inaltérable. Une frappe enroulée de Gyan manquait la lucarne (74e) et El-Hadary boxait son coup franc (79e).
Mais à la 70e minute, Gedo était entré en jeu...
Les Pharaons ne pensaient qu'à ça: laver l'affront de l'échec sur la route du Mondial 2010 en novembre face à l'Algérie, et montrer qu'ils restaient les maîtres de l'Afrique.
C'est fait. Avec, en prime, la satisfaction d'avoir battu quatre des cinq équipes du continent qualifiées pour le Mondial (Nigeria, Cameroun, Algérie et Ghana). Et au passage un nouveau record pour le capitaine Hassan et le gardien El-Hadary, qui engrangent chacun leur 4e trophée continental.
Le Ghana reste en revanche à quatre sacres. Mais sa présence en finale, avec une demi-équipe en moins (Essien, Appiah, Muntari, Mensah et Paintsil absents) demeure méritante.
"On aurait pu gagner cependant, mais nous sommes tombés contre l'équipe qui a le mieux joué dans ce tournoi, a admis le sélectionneur du Ghana, Milovan Rajevac. Je félicite mes jeunes joueurs. C'est une belle expérience pour eux en vue du Mondial".
Ce 19e match consécutif sans défaite en CAN, les Égyptiens le doivent en grande partie à l'insatiable Gedo. Sixième rentrée en jeu dans le tournoi, et cinquième but, au sortir d'un une-deux avec Zidan (85e). Pas mal pour un inconnu qui n'a intégré les Pharaons que le 29 décembre (8 sélections, 6 buts).
"On voulait commencer avec lui aujourd'hui car Moteb n'était pas en forme mais finalement on a préféré ne rien changer, a même reconnu Shawky Gharib, l'adjoint du sélectionneur égyptien. En compétition, on découvre toujours une nouvelle étoile".
Avant ce but libérateur, les Égyptiens ont pourtant peiné face à des Ghanéens plus vifs. Au point de se demander s'il s'agissait bien des équipes issues des demi-finales. Où étaient l'Égypte brillante qui avait écrasé l'Algérie 4-0, et le Ghana poussif matant le Nigeria contre le cours du jeu (1-0)?
Ghana plus incisif
Les Pharaons n'étaient plus que l'ombre d'eux-mêmes, sans rythme et avec un inhabituel déchet technique. La chaleur était peut-être en cause, ainsi que la fatigue accumulée, notamment lors des 7h30 de trajet lors du transfert entre Benguela et Luanda.
L'Égypte gardait certes la maîtrise du ballon, mais ne savait qu'en faire. Et son jeu court, qui avait si bien court-circuité les Algériens, ne la portait que rarement jusqu'à la surface adverse : trop court.
Hassan, qui s'échinait dans l'entrejeu à ranimer la flamme et à percer des brèches, était lui aussi trop court au 2e poteau sur un coup franc de Hosni (41e). La meilleure occasion égyptienne jusqu'alors...
Les Black Stars au contraire se montraient beaucoup plus incisifs, alliant fougue et vivacité. Annan grattait un nombre incalculable de ballons, Asamoah gênait la relance égyptienne et orientait le jeu ghanéen, A. Ayew vibrionnait côté droit et Opoku sur le flanc gauche.
Mais d'occasions, point. Car Gyan, goulot de l'entonoir offensif des Ghanéens, se heurtait au rugueux Gomaa, et le bloc égyptien, qui n'a encaissé que deux buts dans le tournoi, demeurait inaltérable. Une frappe enroulée de Gyan manquait la lucarne (74e) et El-Hadary boxait son coup franc (79e).
Mais à la 70e minute, Gedo était entré en jeu...