CAN: Un radio-journaliste brutalisé
Soccer vendredi, 22 janv. 2010. 14:48 dimanche, 15 déc. 2024. 04:58
LUANDA - Un journaliste sportif ghanéen qui couvre la CAN en Angola a été frappé par la police et des responsables de la sécurité angolais, vendredi à Luanda, ont indiqué un témoin et une radio, deux jours avant le quart de finale Angola-Ghana.
Fiifi Tackie, journaliste de la radio privée ghanéenne Radio Gold, "s'est vu refuser l'accès à une conférence de presse" dans l'hôtel où séjournent les Ghanéens, puis a été "encerclé par les officiels chargés de la sécurité ainsi que par la police et a été battu", a expliqué à l'AFP le journaliste ghanéen Franck Abdai, témoin de la scène.
"Il a été interpellé avant d'être relâché plus tard", a-t-il ajouté.
La radio ghanéenne Peace FM a elle rapporté sur son site internet que "le journaliste avait été brutalement agressé".
La police angolaise a nié toute "tactique d'intimidation", selon son porte-parole Jorge Bengue. "Il n'y a pas eu d'incident majeur (avec le journaliste)", a-t-il dit à l'AFP.
La Fédération ghanéenne de football (GFA), a dénoncé des "mesures d'intimidations scandaleuses".
"C'est honteux, nous espérons que les choses vont s'améliorer. Mais si c'est parce qu'ils (les Angolais) ont peur d'une élimination, c'est voué à l'échec car nous avons bien l'intention de les battre. Ils peuvent nous agresser autant qu'ils veulent", a déclaré le porte-parole de la GFA Randy Abbey.
Il a précisé que la GFA avait auparavant protesté auprès de la Confédération africaine de football (CAF) contre le "harcèlement et la tactique d'intimidation déployés par les Angolais" en raison d'autres incidents, citant notamment une "surveillance 24 heures sur 24 de l'hôtel (des Ghanéens) par la police angolaise avec des caméras depuis une camionnette."
Fiifi Tackie, journaliste de la radio privée ghanéenne Radio Gold, "s'est vu refuser l'accès à une conférence de presse" dans l'hôtel où séjournent les Ghanéens, puis a été "encerclé par les officiels chargés de la sécurité ainsi que par la police et a été battu", a expliqué à l'AFP le journaliste ghanéen Franck Abdai, témoin de la scène.
"Il a été interpellé avant d'être relâché plus tard", a-t-il ajouté.
La radio ghanéenne Peace FM a elle rapporté sur son site internet que "le journaliste avait été brutalement agressé".
La police angolaise a nié toute "tactique d'intimidation", selon son porte-parole Jorge Bengue. "Il n'y a pas eu d'incident majeur (avec le journaliste)", a-t-il dit à l'AFP.
La Fédération ghanéenne de football (GFA), a dénoncé des "mesures d'intimidations scandaleuses".
"C'est honteux, nous espérons que les choses vont s'améliorer. Mais si c'est parce qu'ils (les Angolais) ont peur d'une élimination, c'est voué à l'échec car nous avons bien l'intention de les battre. Ils peuvent nous agresser autant qu'ils veulent", a déclaré le porte-parole de la GFA Randy Abbey.
Il a précisé que la GFA avait auparavant protesté auprès de la Confédération africaine de football (CAF) contre le "harcèlement et la tactique d'intimidation déployés par les Angolais" en raison d'autres incidents, citant notamment une "surveillance 24 heures sur 24 de l'hôtel (des Ghanéens) par la police angolaise avec des caméras depuis une camionnette."