"Cette rencontre face à la Suisse s'apparente à un match couperet"
Soccer dimanche, 20 juin 2004. 15:39 samedi, 14 déc. 2024. 02:40
COIMBRA, Portugal (AP) - L'équipe de France de soccer va jouer sa qualification pour les quarts de finale de l'Euro 2004 face à la Suisse, lundi à Coimbra, lors d'une rencontre où elle devra lever de nombreuses interrogations.
Un match nul suffira au bonheur des joueurs de Jacques Santini lors de cet ultime rendez-vous du premier tour, mais au-delà du résultat, les champions d'Europe en titre, vont devoir se rassurer.
Car la courte victoire signée face à l'Angleterre (2-1), puis le nul obtenu contre la Croatie (2-2) ont laissé perplexe sur son potentiel véritable.
A Coimbra, la célèbre ville universitaire portugaise, Santini va être contraint de ressortir ses cahiers d'écolier.
"Il nous manque quelque chose", avait-il lâché laconique, après le nul face aux Croates.
Trop axiaux en attaque, les Bleus avaient peiné à égaliser face aux Croates. Contre l'Angleterre, l'attaque était restée totalement muette et il avait fallu deux coups de pieds arrêtés de Zinedine Zidane pour l'emporter dans les arrêts de jeu.
Si les Bleus ont superbement réagi dans l'adversité lors de ces deux rencontres, ils n'ont jamais agi. Jamais su "tuer" le match.
"Il faut élargir le jeu davantage", disent en choeur Thierry Henry et David Trezeguet, trop isolés aux avant-postes.
Le 4-4-2 prôné par Jacques Santini est-il désormais trop prévisible?
"On est parti sur une idée, il faut savoir la faire évoluer, la remettre en cause", admet le sélectionneur national.
Revenir à trois milieux récupérateurs stabiliserait-il l'équipe?
"Faut-il durcir, mettre trois milieux pour presser dans toutes les zones? Nous ne nous sommes pas préparés dans ce sens, mais après, la compétition implique de s'adapter".
Si Santini a critiqué le "manque de replacement défensif" face aux Croates, il a dû se pencher sur quelques cas individuels. Comme celui du capitaine Marcel Desailly, à la responsabilité engagée sur le deuxième but inscrit par Dado Prso.
Le retour de Bixente Lizarazu en latéral gauche devrait permettre d'élargir le jeu sur ce flanc délaissé face aux Croates, puisque le petit Basque sert souvent d'appui à Zinédine Zidane.
La défense devra effectivement être vigilant face aux Suisses, qui vont joueur leur va-tout. Ils doivent absolument l'emporter pour garder un espoir de qualification pour les quarts de finale.
"Cette rencontre face à la Suisse s'apparente à un match couperet", admet Santini.
La Suisse n'a encore jamais remporté un match en phase finale d'un Euro. En 1996, pour sa première participation, elle avait concédé deux défaites pour un nul. Au Portugal, les hommes de Kobi Kuhn sont à la recherche de leur premier but, après un nul 0-0 contre la Croatie et une défaite 0-3 face à l'Angleterre.
Pour ce premier choc des deux nations en compétition officielle, Kuhn joue clairement la carte de l'"outsider".
"Lutter contre le champion d'Europe en titre et ex-champion du monde s'annonce difficile. Nous donnerons notre maximum", dit-il.
Les Suisses ont fait sensation lors des éliminatoires de l'Euro en finissant premier du groupe 10, devant la Russie et l'Eire.
Face à la France qui les a battus 2-0 en amical à Genève en août dernier, ils espèrent en tout cas pouvoir défendre jusqu'au bout leurs chances à 11: ils avaient en effet eu un expulsé contre la Croatie (Johan Vogel) et un autre contre l'Angleterre (Bernt Haas).
Un match nul suffira au bonheur des joueurs de Jacques Santini lors de cet ultime rendez-vous du premier tour, mais au-delà du résultat, les champions d'Europe en titre, vont devoir se rassurer.
Car la courte victoire signée face à l'Angleterre (2-1), puis le nul obtenu contre la Croatie (2-2) ont laissé perplexe sur son potentiel véritable.
A Coimbra, la célèbre ville universitaire portugaise, Santini va être contraint de ressortir ses cahiers d'écolier.
"Il nous manque quelque chose", avait-il lâché laconique, après le nul face aux Croates.
Trop axiaux en attaque, les Bleus avaient peiné à égaliser face aux Croates. Contre l'Angleterre, l'attaque était restée totalement muette et il avait fallu deux coups de pieds arrêtés de Zinedine Zidane pour l'emporter dans les arrêts de jeu.
Si les Bleus ont superbement réagi dans l'adversité lors de ces deux rencontres, ils n'ont jamais agi. Jamais su "tuer" le match.
"Il faut élargir le jeu davantage", disent en choeur Thierry Henry et David Trezeguet, trop isolés aux avant-postes.
Le 4-4-2 prôné par Jacques Santini est-il désormais trop prévisible?
"On est parti sur une idée, il faut savoir la faire évoluer, la remettre en cause", admet le sélectionneur national.
Revenir à trois milieux récupérateurs stabiliserait-il l'équipe?
"Faut-il durcir, mettre trois milieux pour presser dans toutes les zones? Nous ne nous sommes pas préparés dans ce sens, mais après, la compétition implique de s'adapter".
Si Santini a critiqué le "manque de replacement défensif" face aux Croates, il a dû se pencher sur quelques cas individuels. Comme celui du capitaine Marcel Desailly, à la responsabilité engagée sur le deuxième but inscrit par Dado Prso.
Le retour de Bixente Lizarazu en latéral gauche devrait permettre d'élargir le jeu sur ce flanc délaissé face aux Croates, puisque le petit Basque sert souvent d'appui à Zinédine Zidane.
La défense devra effectivement être vigilant face aux Suisses, qui vont joueur leur va-tout. Ils doivent absolument l'emporter pour garder un espoir de qualification pour les quarts de finale.
"Cette rencontre face à la Suisse s'apparente à un match couperet", admet Santini.
La Suisse n'a encore jamais remporté un match en phase finale d'un Euro. En 1996, pour sa première participation, elle avait concédé deux défaites pour un nul. Au Portugal, les hommes de Kobi Kuhn sont à la recherche de leur premier but, après un nul 0-0 contre la Croatie et une défaite 0-3 face à l'Angleterre.
Pour ce premier choc des deux nations en compétition officielle, Kuhn joue clairement la carte de l'"outsider".
"Lutter contre le champion d'Europe en titre et ex-champion du monde s'annonce difficile. Nous donnerons notre maximum", dit-il.
Les Suisses ont fait sensation lors des éliminatoires de l'Euro en finissant premier du groupe 10, devant la Russie et l'Eire.
Face à la France qui les a battus 2-0 en amical à Genève en août dernier, ils espèrent en tout cas pouvoir défendre jusqu'au bout leurs chances à 11: ils avaient en effet eu un expulsé contre la Croatie (Johan Vogel) et un autre contre l'Angleterre (Bernt Haas).