Le milieu de terrain Samuel Piette du CF Montréal salue la stabilité qui a marqué la courte saison morte du club montréalais.

Même entraîneur et un effectif qui n’a pas beaucoup changé, Piette pense que c'est une bonne chose que le club ne reparte pas de zéro.

« Le fait que Wilfried Nancy soit de retour avec tout son personnel aide énormément les joueurs. Au niveau des joueurs, nous avons sensiblement le même groupe. Ça aide beaucoup.  Les fondations mises en place l'an dernier sont très bonnes. C'est à nous à continuer dans cette lignée et ajouter quelques trucs qui nous permettront de faire en sorte que nous serons meilleurs. »

Le Québécois a profité de son passage au 5 à 7 à RDS pour parler de la nouvelle acquisition Alistair Johnston obtenue du Nashville SC en décembre dernier pour une somme d'un million de dollars. Piette pense que tout le monde va aimer l’athlète de 23 ans, qui a signé un pacte de deux saisons, avec 2024 et 2025 comme années d'options.

« C'est un de mes bons amis. Dans le vestiaire, les gars vont beaucoup l'aimer. Sur le terrain, il donne 110% chaque fois. Son éthique de travail est très bonne. C'est un défenseur qui est très bon avec la balle. On est une équipe qui veut jouer de derrière et non dégager.  Il va nous aider énormément à ce niveau.  D'avoir quelqu'un qui montre l'exemple aux plus jeunes, même si lui aussi est jeune, est une bonne chose. »

Les prochains mois seront forts occupés pour Piette qui tentera d'aider le Canada à mériter un premier billet pour la Coupe du monde depuis 1986. Les Canadiens occupent actuellement le premier rang dans un groupe de huit pays qui luttent pour les trois premières places.

Piette et le Canada croiseront le fer avec le Honduras la semaine prochaine dans le cadre de la phase finale. Les Canadiens espèrent effacer la mauvaise réputation forgée au fil des ans contre cet adversaire.

« Les dernières fois que nous sommes allés au Honduras, les choses ne se sont pas bien passées. La dernière fois, c'était une défaite de 2-1 si je me souviens bien.  La partie d'avant, c'était  une défaite de 8-1. Ça n'avait pas fait du bien au programme. Ce n’était pas bon pour l'image du Canada, qui l'a trainé pendant longtemps. »