Champions : Arsenal renverse le Barça
Soccer mercredi, 16 févr. 2011. 16:54 jeudi, 12 déc. 2024. 12:02
LONDRES - Arsenal a arraché le droit de rêver aux quarts de finale de la Ligue des champions en renversant 2-1 le FC Barcelone, qui avait ouvert le score, grâce à des buts de Van Persie et Arshavin dans le dernier quart d'heure, mercredi à Londres.
La naïveté a-t-elle changé de camp? Le Barça pensait tenir sa victoire depuis la 26e minute et le but de Villa, mais les Gunners ont su se révolter sur la fin. Et rendre justice à Arsène Wenger, qui avait dit mardi: "Nous avons les moyens et l'envie de prouver qu'on a fait un grand bond en avant depuis l'année dernière et qu'on est capable de rivaliser avec eux".
Ce ne fut pas l'orgie offensive attendue, ce ne fut pas un match de "Playstation" ou "de l'art", comme l'avait dit Arsène Wenger après la leçon reçue au Camp Nou la saison dernière en quarts de finale (4-1, après 2-2 à l'aller).
Mais ce fut tout de même une rencontre de haute intensité. Il en était fini de la naïveté proverbiale d'Arsenal, capable d'égaliser en dépit de la supériorité du Barça, qui après son nul (1-1) chez le modeste Gijon samedi dernier (fin d'une série record de seize victoires consécutives en Liga), confirme son coup de moins bien.
Sur les trois autres défaites du Barça cette saison, deux n'ont eu aucun effet (en Supercoupe aller et en quart de finale retour de Coupe d'Espagne). Qu'en sera-t-il de celle subie à l'Emirates Stadium? Le FCB version Guardiola reste en attendant toujours sans aucune victoire à l'extérieur dans les tours à élimination directe de Ligue des champions.
Possession Barça
Les deux équipes comptaient bien rester fidèles à leur conception du jeu, reposant sur la possession de balle. Et, à ce jeu-là, Arsenal n'aura fait illusion que lors des quinze premières minutes, le temps de se procurer une énorme occasion par Van Persie, qui butait sur Valdes (6e). Puis pendant les cinq premières minutes de la seconde période.
Les Gunners n'ont ensuite plus eu le ballon qu'en contre-attaques, avec d'ailleurs quelques occasions sérieuses à la clef, mais Van Persie était devancé par le crâne d'Abidal (25e), puis tentait des frappes dévissée (29e) ou molle (65e). Celle, dans un angle impossible, était la bonne, celle de l'espoir (78e), le 11e but lors des huit derniers matches pour le Néerlandais.
Avant qu'Arshavin, sur un centre en retrait de Nasri, valide cette nouvelle espérance (83e). On attendait beaucoup du retour de Nasri, titularisé alors qu'il relevait de blessure. Le Français, préféré à Arshavin justement, n'a pas eu le rayonnement escompté, mais a été décisif pour son grand retour.
Mais que ce fut difficile pour Arsenal! Walcott avait beau tourmenter Maxwell et Wilshere surnager au milieu, les Gunners semblaient bel et bien désarmés.
Pourtant, le Barça a passé un sale premier quart d'heure: Xavi était dominé par Wilshere, Iniesta, sevré de ballons, revenait très bas, Messi était cerné. Le même Messi donnait le signal du réveil à la 15e minute lorsque, lancé par Villa, il croisait trop sa balle piquée.
Et l'Argentin rendait peu après la pareille à l'Espagnol qui venait battre de près Szczesny (26e), son 19e but en 33 matches cette saison. Et un but important: "C'est toujours mieux d'avoir un matelas au cas où il arrive quelque chose à domicile", avait admis Josep Guardiola mardi.
Suffira-t-il ?
La naïveté a-t-elle changé de camp? Le Barça pensait tenir sa victoire depuis la 26e minute et le but de Villa, mais les Gunners ont su se révolter sur la fin. Et rendre justice à Arsène Wenger, qui avait dit mardi: "Nous avons les moyens et l'envie de prouver qu'on a fait un grand bond en avant depuis l'année dernière et qu'on est capable de rivaliser avec eux".
Ce ne fut pas l'orgie offensive attendue, ce ne fut pas un match de "Playstation" ou "de l'art", comme l'avait dit Arsène Wenger après la leçon reçue au Camp Nou la saison dernière en quarts de finale (4-1, après 2-2 à l'aller).
Mais ce fut tout de même une rencontre de haute intensité. Il en était fini de la naïveté proverbiale d'Arsenal, capable d'égaliser en dépit de la supériorité du Barça, qui après son nul (1-1) chez le modeste Gijon samedi dernier (fin d'une série record de seize victoires consécutives en Liga), confirme son coup de moins bien.
Sur les trois autres défaites du Barça cette saison, deux n'ont eu aucun effet (en Supercoupe aller et en quart de finale retour de Coupe d'Espagne). Qu'en sera-t-il de celle subie à l'Emirates Stadium? Le FCB version Guardiola reste en attendant toujours sans aucune victoire à l'extérieur dans les tours à élimination directe de Ligue des champions.
Possession Barça
Les deux équipes comptaient bien rester fidèles à leur conception du jeu, reposant sur la possession de balle. Et, à ce jeu-là, Arsenal n'aura fait illusion que lors des quinze premières minutes, le temps de se procurer une énorme occasion par Van Persie, qui butait sur Valdes (6e). Puis pendant les cinq premières minutes de la seconde période.
Les Gunners n'ont ensuite plus eu le ballon qu'en contre-attaques, avec d'ailleurs quelques occasions sérieuses à la clef, mais Van Persie était devancé par le crâne d'Abidal (25e), puis tentait des frappes dévissée (29e) ou molle (65e). Celle, dans un angle impossible, était la bonne, celle de l'espoir (78e), le 11e but lors des huit derniers matches pour le Néerlandais.
Avant qu'Arshavin, sur un centre en retrait de Nasri, valide cette nouvelle espérance (83e). On attendait beaucoup du retour de Nasri, titularisé alors qu'il relevait de blessure. Le Français, préféré à Arshavin justement, n'a pas eu le rayonnement escompté, mais a été décisif pour son grand retour.
Mais que ce fut difficile pour Arsenal! Walcott avait beau tourmenter Maxwell et Wilshere surnager au milieu, les Gunners semblaient bel et bien désarmés.
Pourtant, le Barça a passé un sale premier quart d'heure: Xavi était dominé par Wilshere, Iniesta, sevré de ballons, revenait très bas, Messi était cerné. Le même Messi donnait le signal du réveil à la 15e minute lorsque, lancé par Villa, il croisait trop sa balle piquée.
Et l'Argentin rendait peu après la pareille à l'Espagnol qui venait battre de près Szczesny (26e), son 19e but en 33 matches cette saison. Et un but important: "C'est toujours mieux d'avoir un matelas au cas où il arrive quelque chose à domicile", avait admis Josep Guardiola mardi.
Suffira-t-il ?