Champions: les petits nouveaux
Soccer lundi, 14 sept. 2009. 14:27 jeudi, 12 déc. 2024. 11:00
PARIS - Huit clubs jamais parvenus en poules, qui ont profité de la nouvelle formule de qualification, et le Real Madrid, monstre de foire avec son recrutement incroyable, sont les attractions de la Ligue des champions 2009-10, qui démarre sa phase de groupes cette semaine.
Bienvenue aux nouveaux!
Huit clubs n'avaient jamais connu la phase de groupes de la C1: FC Zurich, Wolfsburg, Apoël Nicosie, Debrecen, Unirea Urziceni, Standard de Liège, Rubin Kazan et AZ Alkmaar. Apoël Nicosie est le deuxième club chypriote à se hisser à ce niveau après la surprise Famagouste la saison passée. Et cela faisait 15 ans que la Hongrie attendait de voir un de ses clubs retourner en Ligue des champions. Michel Platini, président de l'UEFA et architecte de l'ouverture de la phase de qualification, est un héros national là-bas.
Financièrement, ces huit clubs sont déjà gagnants. En effet, chacune des 32 équipes de la phase de groupes reçoit une prime de participation de 3,8 millions d'euros pour avoir atteint ce niveau et 550.000 euros par match joué. S'y ajoutent 800.000 euros par victoire et 400.000 pour un nul dans la phase de groupes.
Le Real Madrid et ses néo-Galactiques éclipsent le Barça
Les dépenses pharaoniques (250 millions d'euros) de Florentino Perez pour bâtir ses nouveaux Galactiques -Kaka, Cristiano Ronaldo (94 millions à lui seul), Benzema- font presque oublier que le tenant du titre est un autre club espagnol, Barcelone. Le Barça a été plus discret au mercato, faisant seulement parler de lui avec l'échange Eto'o-Ibrahimovic conclu avec l'Inter Milan. Clin d'oeil du destin, Barcelonais et Milanais se retrouvent dans la même poule en Ligue des champions (groupe F) où ils s'affrontent dès mercredi.
Le Real a déclenché un tollé: "un sacrilège" pour Silvio Berlusconi, chef du gouvernement italien et propriétaire de l'AC Milan, "indécent" selon le président de l'UEFA, Michel Platini, ou encore "excessif" pour le président du gouvernement espagnol, José Luis Zapatero, supporteur avoué du FC Barcelone.
Pour être rentable, ce recrutement madrilène ne devra pas seulement générer des ventes de maillots mais aussi attirer les titres. Un assemblage de grands joueurs fait-il une grande équipe ? Le Real est tombé dans un groupe C à sa portée avec le FC Zurich, Marseille et l'AC Milan. Florentino Perez rêve sans doute d'une finale de Ligue des champions justement organisée cette année à... Madrid en mai prochain.
. Les Anglais font profil bas
Les clubs anglais, hégémoniques ces dernières saisons en Ligue des champions, ont fait profil bas cet été. Seul Manchester City, qui n'est pas qualifié en Ligue des champions, a sorti le chéquier avec quelque 140 millions d'euros dépensés. Les experts mettent en avant un taux de change défavorable de la livre sterling avec l'euro et un régime d'imposition en Espagne plus favorable aux joueurs et aux clubs.
Ainsi les clubs anglais ont-ils peu réinvesti sur le marché des transferts le fruit de leurs ventes, comme Manchester United avec Cristiano Ronaldo. ManU, mais aussi Liverpool, ont préféré utiliser cette manne pour s'acquitter d'une partie de leurs dettes colossales.
Bienvenue aux nouveaux!
Huit clubs n'avaient jamais connu la phase de groupes de la C1: FC Zurich, Wolfsburg, Apoël Nicosie, Debrecen, Unirea Urziceni, Standard de Liège, Rubin Kazan et AZ Alkmaar. Apoël Nicosie est le deuxième club chypriote à se hisser à ce niveau après la surprise Famagouste la saison passée. Et cela faisait 15 ans que la Hongrie attendait de voir un de ses clubs retourner en Ligue des champions. Michel Platini, président de l'UEFA et architecte de l'ouverture de la phase de qualification, est un héros national là-bas.
Financièrement, ces huit clubs sont déjà gagnants. En effet, chacune des 32 équipes de la phase de groupes reçoit une prime de participation de 3,8 millions d'euros pour avoir atteint ce niveau et 550.000 euros par match joué. S'y ajoutent 800.000 euros par victoire et 400.000 pour un nul dans la phase de groupes.
Le Real Madrid et ses néo-Galactiques éclipsent le Barça
Les dépenses pharaoniques (250 millions d'euros) de Florentino Perez pour bâtir ses nouveaux Galactiques -Kaka, Cristiano Ronaldo (94 millions à lui seul), Benzema- font presque oublier que le tenant du titre est un autre club espagnol, Barcelone. Le Barça a été plus discret au mercato, faisant seulement parler de lui avec l'échange Eto'o-Ibrahimovic conclu avec l'Inter Milan. Clin d'oeil du destin, Barcelonais et Milanais se retrouvent dans la même poule en Ligue des champions (groupe F) où ils s'affrontent dès mercredi.
Le Real a déclenché un tollé: "un sacrilège" pour Silvio Berlusconi, chef du gouvernement italien et propriétaire de l'AC Milan, "indécent" selon le président de l'UEFA, Michel Platini, ou encore "excessif" pour le président du gouvernement espagnol, José Luis Zapatero, supporteur avoué du FC Barcelone.
Pour être rentable, ce recrutement madrilène ne devra pas seulement générer des ventes de maillots mais aussi attirer les titres. Un assemblage de grands joueurs fait-il une grande équipe ? Le Real est tombé dans un groupe C à sa portée avec le FC Zurich, Marseille et l'AC Milan. Florentino Perez rêve sans doute d'une finale de Ligue des champions justement organisée cette année à... Madrid en mai prochain.
. Les Anglais font profil bas
Les clubs anglais, hégémoniques ces dernières saisons en Ligue des champions, ont fait profil bas cet été. Seul Manchester City, qui n'est pas qualifié en Ligue des champions, a sorti le chéquier avec quelque 140 millions d'euros dépensés. Les experts mettent en avant un taux de change défavorable de la livre sterling avec l'euro et un régime d'imposition en Espagne plus favorable aux joueurs et aux clubs.
Ainsi les clubs anglais ont-ils peu réinvesti sur le marché des transferts le fruit de leurs ventes, comme Manchester United avec Cristiano Ronaldo. ManU, mais aussi Liverpool, ont préféré utiliser cette manne pour s'acquitter d'une partie de leurs dettes colossales.