KAZAN, Russie - Vainqueur 3-1 à l'aller à domicile avec un jeu retrouvé, l'Olympique Lyonnais veut finir le travail et se qualifier pour la phase de poules de la Ligue des champions, à l'occasion de son match retour des barrages de la compétition, mercredi en Russie, face au club du Rubin Kazan.

« Ce sera compliqué là-bas aussi. On va rester très humbles et très concentrés. On est en position favorable, mais il faudra concrétiser », a souligné Rémi Garde, l'entraîneur lyonnais, après la victoire à Gerland, sa première en compétition européenne depuis qu'il a pris les rênes de la formation rhodanienne.

L'OL, qui a moyennement réussi son envol en championnat de Ligue 1 (cinquième avec une victoire et deux nuls jusqu'ici), a par contre parfaitement négocié son premier rendez-vous européen et paraît s'être ouvert les portes d'une douzième participation consécutive en Ligue des champions, essentielle pour les finances du club présidé par Jean-Michel Aulas.

L'entame lyonnaise avait été catastrophique avec un but encaissé dès la troisième minute sur un coup de pied arrêté. Mais la réaction des Gones a été de grande qualité et ils auraient grandement mérité d'inscrire un quatrième but qui les auraient mis presque définitivement à l'abri d'une mauvaise surprise à Kazan.

Reste que la formation russe, pourtant annoncée très défensive, a également provoqué des situations menaçantes pour la défense lyonnaise et, forte de ce but marqué à l'extérieur, elle peut encore espérer disputer la grande épreuve européenne pour la troisième fois d'affilée.

« Deux buts de retard, cela fait beaucoup, mais rien n'est perdu encore. On continue d'y croire », a estimé Kurban Berdyev, entraîneur du Rubin Kazan.

À Kazan, qui signifie chaudron en russe, les Lyonnais doivent donc s'attendre à une chaude réception. « On a un avantage mais en Ligue des champions, tout est possible. On sait que les Russes ont cette mentalité et cette façon de se surpasser, ce qui annonce un match retour difficile », a assuré Bafétimbi Gomis, auteur du buteur égalisateur lyonnais au match aller.

Un but au Tatarstan, en réplique à celui marqué par les Russes à Gerland, pourrait s'avérer nécessaire. Il serait en tout cas un bon moyen de déstabiliser le Rubin, déjà fragilisé par son incapacité à gagner depuis trois matchs.