Chili-Espagne : du piquant à prévoir
Soccer jeudi, 24 juin 2010. 12:25 jeudi, 12 déc. 2024. 16:37
PRETORIA, Afrique du Sud - Le Chili entend se mettre en travers des grands espoirs de l'Espagne à cette Coupe du monde, alors que les champions d'Europe auront besoin d'une victoire à leur dernier match du groupe H, vendredi, pour assurer leur place en huitièmes de finale.
La Suisse et le Honduras étant encore dans la course pour l'une des deux dernières places donnant accès au deuxième tour dans le groupe H, l'Espagne sait que le temps est venu de répondre aux attentes élevées qu'on avait à leur endroit avant le tournoi, sinon ils retourneront chez eux prématurément.
"Il y aura beaucoup de pression, c'est clair, a reconnu le milieu espagnol Xavi Hernandez, jeudi. Nous allons les attaquer. Ce pourrait être un match spectaculaire."
Mais que ce soit à cause d'attentes trop élevées, d'un excès de confiance, de la fatigue après une longue saison en club ou des changements tactiques apportées par un nouveau sélectionneur, l'Espagne n'a pas été capable de reproduire le jeu attrayant qui lui a permis de remporter le titre européen il y a deux ans.
Même s'ils ont dominé leurs adversaires en Afrique du Sud, les Espagnols n'ont marqué deux buts, les deux par David Villa dans un gain de 2-0 contre le Honduras. Les Suisses les ont menottés 1-0, ce qui a amené certains à s'interroger sur les ajustements tactiques apportés par le sélectionneur Vicente del Bosque, qui préfère notamment les milieux défensifs Sergio Busquets et Xabi Alonso aux joueurs plus offensifs Cesc Fabregas et David Silva.
"Nous n'avons jamais dit que nous étions les favoris pour remporter quoi que ce soit, a noté Del Bosque. Nous savons que nous avons encore des chances, alors maintenant nous devons sauver la situation et atteindre (le prochain tour)."
Le Chili, qui a six points, n'a besoin que d'une nulle pour terminer en tête du groupe. L'Espagne et la Suisse ont chacun trois points, tandis que le Honduras n'a aucun point.
Le vainqueur du groupe, qui pourrait se décider à la différence des buts s'il y a une triple égalité aux points, risque par ailleurs d'éviter l'affrontement contre le Brésil, meneur du groupe G, au prochain tour.
L'entraîneur chilien Marcelo Bielsa a indiqué que son équipe ne se contenterait pas d'une nulle.
"Je crois que viser une nulle serait plus difficile que d'y aller pour la victoire, a affirmé Bielsa, qui a mené son équipe à deux victoires de 1-0 jusqu'ici à ce tournoi. Tout le monde préfère un match avec des buts au lieu d'un match sans, ainsi qu'un match ouvert au lieu d'un match défensif."
L'amour qu'a Bielsa pour le soccer offensif devrait permettre d'assister à un dernier match excitant pour cette phase de groupe, qui ne devrait ressembler en rien au duel précédent entre les deux équipes, en 2008 - un gain de 3-0 de l'Espagne. Le Chili n'a jamais battu l'Espagne en sept matchs entre les deux formations, subissant six revers.
"Notre intention est d'être le meilleur rival, d'être le protagoniste - c'est ce que nous allons faire (vendredi), a promis Bielsa. Nous allons tenter de remporter les ballons et d'attaquer, et de défendre. Mais nous devrons défendre beaucoup."
La Suisse et le Honduras étant encore dans la course pour l'une des deux dernières places donnant accès au deuxième tour dans le groupe H, l'Espagne sait que le temps est venu de répondre aux attentes élevées qu'on avait à leur endroit avant le tournoi, sinon ils retourneront chez eux prématurément.
"Il y aura beaucoup de pression, c'est clair, a reconnu le milieu espagnol Xavi Hernandez, jeudi. Nous allons les attaquer. Ce pourrait être un match spectaculaire."
Mais que ce soit à cause d'attentes trop élevées, d'un excès de confiance, de la fatigue après une longue saison en club ou des changements tactiques apportées par un nouveau sélectionneur, l'Espagne n'a pas été capable de reproduire le jeu attrayant qui lui a permis de remporter le titre européen il y a deux ans.
Même s'ils ont dominé leurs adversaires en Afrique du Sud, les Espagnols n'ont marqué deux buts, les deux par David Villa dans un gain de 2-0 contre le Honduras. Les Suisses les ont menottés 1-0, ce qui a amené certains à s'interroger sur les ajustements tactiques apportés par le sélectionneur Vicente del Bosque, qui préfère notamment les milieux défensifs Sergio Busquets et Xabi Alonso aux joueurs plus offensifs Cesc Fabregas et David Silva.
"Nous n'avons jamais dit que nous étions les favoris pour remporter quoi que ce soit, a noté Del Bosque. Nous savons que nous avons encore des chances, alors maintenant nous devons sauver la situation et atteindre (le prochain tour)."
Le Chili, qui a six points, n'a besoin que d'une nulle pour terminer en tête du groupe. L'Espagne et la Suisse ont chacun trois points, tandis que le Honduras n'a aucun point.
Le vainqueur du groupe, qui pourrait se décider à la différence des buts s'il y a une triple égalité aux points, risque par ailleurs d'éviter l'affrontement contre le Brésil, meneur du groupe G, au prochain tour.
L'entraîneur chilien Marcelo Bielsa a indiqué que son équipe ne se contenterait pas d'une nulle.
"Je crois que viser une nulle serait plus difficile que d'y aller pour la victoire, a affirmé Bielsa, qui a mené son équipe à deux victoires de 1-0 jusqu'ici à ce tournoi. Tout le monde préfère un match avec des buts au lieu d'un match sans, ainsi qu'un match ouvert au lieu d'un match défensif."
L'amour qu'a Bielsa pour le soccer offensif devrait permettre d'assister à un dernier match excitant pour cette phase de groupe, qui ne devrait ressembler en rien au duel précédent entre les deux équipes, en 2008 - un gain de 3-0 de l'Espagne. Le Chili n'a jamais battu l'Espagne en sept matchs entre les deux formations, subissant six revers.
"Notre intention est d'être le meilleur rival, d'être le protagoniste - c'est ce que nous allons faire (vendredi), a promis Bielsa. Nous allons tenter de remporter les ballons et d'attaquer, et de défendre. Mais nous devrons défendre beaucoup."