PEKIN (AFP) - La deuxième saison du championnat chinois de soccer (Super Ligue) a débuté le week-end dernier avec un mois de retard, en raison de la difficulté des organisateurs à trouver des parraineurs, et dans une relative indifférence de la part des supporteurs.

La Ligue pâtit d'une image déplorable après une saison inaugurale marquée par de multiples accusations de corruption d'arbitres, de joueurs et d'officiels.

A tel point que fin janvier le groupe allemand Siemens, son principal parrain, avait annoncé le non-renouvellement de son contrat avec la fédération chinoise (CFA), vite imité par d'autres mécènes. Une décision qui avait conduit la CFA a décaler d'un mois, du 5 mars au 2 avril, le début du championnat.

A l'heure du coup d'envoi de la saison, la Ligue n'avait toujours pas trouvé de successeur du même acabit que Siemens et les 14 clubs sont pour la plupart toujours à la recherche de parraineurs locaux.

Par ailleurs, la mauvaise image de la Ligue a conduit à une baisse des recettes de billetterie et des droits de retransmission télévisée.

Les spectateurs boudent les matches. La plus grosse affluence de la première journée a été enregistrée pour le match entre Shandong Luneng et Shanghai International (2-1) disputé devant 40.000 personnes.

Le champion en titre Shenzhen Jianlibao n'a en revanche attiré que 11.000 spectateurs, un score partagé par la plupart des affiches au programme.

Selon le président de la Ligue Xie Yalong, les difficultés du foot chinois sont imputables au mauvais comportement de quelques joueurs, sur la pelouse et en dehors.