ROME - L'appel de l'entraîneur-chef de la Juventus de Turin Antonio Conte dans le scandale italien des matchs truqués a été rejeté, tandis que l'ex-attaquant de Bologne Marco Di Vaio, maintenant avec l'Impact de Montréal, a été blanchi.

L'attaquant n'a pas caché son soulagement sur Twitter face à cette affaire : « Enfin, cette histoire est réellement terminée. Je suis tellement heureux! Merci à tous de votre support... vous êtes incroyables! »

Ainsi en a décidé mercredi la Fédération italienne de football. Conte devra donc purger la suspension de 10 mois qui lui a été imposée. Di Vaio pourra désormais oublier toute cette affaire et se concentrer à mener le club de la MLS aux séries.

Le comité de discipline de la fédération a confirmé la culpabilité de Conte, qui a omis de dénoncer le trucage du match de Série B entre Albinoleffe et Sienne, alors dirigé par Conte, pendant la saison 2010-2011. Le comité de discipline a cependant déclaré Conte non coupable de la même accusation dans un deuxième match au cours de la même saison, mais a maintenu la sanction de 10 mois.

L'entraîneur adjoint de Conte Angelo Alessi a quant à lui vu sa sanction réduite de huit à six mois.

Conte, qui a mené la Juventus au titre en Série A la saison passée, pourra diriger les entraînements la semaine, mais ne pourra pas avoir de contact avec l'équipe pendant les matchs. Massimo Carrera, qui a mené la Juventus à la SuperCoupe d'Italie et au trophée Berlusconi, continuera de diriger l'équipe en l'absence de Conte.

Le comité a rejeté les appels du procureur Stefano Palazzi contre les joueurs de la Juventus Leonardo Bonucci et Simone Pepe, Nicola Belmonte (Sienne) et Salvatore Masiello (Torino FC), qui avaient tous été initialement blanchis de tout geste répréhensible dans le match entre Udinese et Bari, en mai 2010.

Palazzi avait également logé un appel contre la décision de non culpabilité rendue dans le dossier de Di Vaio. Cet appel a aussi été rejeté.

D'autres joueurs ont vu leur appel rejeté. C'est le cas d'Emanuele Pesoli (Sienne), qui devra purger sa suspension de trois ans. Pesoli s'est enchaîné au portail des quartiers généraux de la fédération, à Rome, et a commencé une grève de la faim pour protester contre cette décision la semaine dernière.

L'appel du club U.S. Lecce a aussi été rejeté et sera exclu de la Série B, mais le club de Grosseto amorcera la prochaine saison en deuxième division après que son appel ait été maintenu, tout comme celle de son président, qui contestait une suspension de cinq ans.

Finalement, le Novara Calcio amorcera le prochain calendrier avec une déduction d'un seul point, contrairement à deux selon la sanction initiale. Il devra également payer une amende de 20 000 euros (environ 24 750 $ CAN).