Cohue médiatique pour l'arrivée de Ronaldinho à Barcelone
Soccer samedi, 19 juil. 2003. 15:52 jeudi, 12 déc. 2024. 00:44
BARCELONE (AFP) - Bousculade et cohue entre la centaine de journalistes présents à l'aéroport El Prat de Barcelone ont accueilli samedi le Brésilien Ronaldinho, sur le point de signer un contrat de cinq ans au FC Barcelone pour un transfert de 35 millions de dollars environ.
"Qui arrive? Pourquoi toutes ces caméras? Il y a une star qui arrive?", s'interroge un touriste avec un fort accent argentin, vers 17h00 (15h00 GMT) à l'aéroport. "C'est Ronaldinho, il arrive dans dix minutes", répond un journaliste. "Ronaldinho, le joueur de soccer? Je croyais qu'il allait à Manchester. C'est une bonne nouvelle", rigole le touriste.
Environ une centaine de journalistes font le pied de grue. Nombre d'entre eux suivaient les Championnats du monde de natation, qui se déroulent jusqu'au 27 juillet à Barcelone. Ils ont préféré "décrocher" pour couvrir l'arrivée de l'ancien joueur du Paris SG (1re div. française). Le champion du monde brésilien est plus vendeur que le plongeon haut vol messieurs dont le favori est un certain Tian Liang, champion olympique et du monde en titre...
Les dix minutes d'attente doivent d'être trop longues pour certains: les esprits s'échauffent pour se placer à la sortie du portique "arrivée" de l'aéroport. Un photographe et un journaliste manquent d'en venir aux mains. Vaine empoignade puisque quelques secondes avant la sortie de la star, cinq "armoires à glace" habillées en costume et cravate, des garde du corps recrutés par le Barça, prennent position.
"Camp Nou, por favor!"
La porte s'ouvre enfin, les quelques dizaines de badauds et supporteurs se mettent à applaudir tandis que le joueur les salue de la main puis fait le signe bien connu des surfeurs: le "Hang loose" ("soyez détendus", le pouce et le petit doigt tendus et le reste des doigts fermés).
Les flashes crépitent, la bousculade est incroyable. Cameramen, photographes, journalistes tentent de s'approcher. Très polis mais fermes, les gardes du corps ouvrent la voie en repoussant les journalistes qui trébuchent sur des bagages et chariots de passagers en attente.
Les membres de l'équipe de natation du Venezuela, tous habillés de tee-shirts verts, sont emportés par la tourmente.
La porte de sortie de l'aéroport est un entonnoir mais, là encore, la poussée des anges gardiens de "Ronnie", qui pourraient se porter candidats à un poste en mêlée dans une équipe de rugby, a raison des journalistes.
La jeune star brésilienne, âgée de 23 ans, peut enfin s'engouffrer dans une voiture blanche qui l'attend portière ouverte et moteur tournant. Comme lors d'un hold-up, la voiture s'en va aussitôt. Direction le stade du Barça.
Au mépris des règles de savoir-vivre et d'une gigantesque queue, les journalistes grillent alors la politesse aux touristes qui attendent un taxi et sautent dans les premiers véhicules à leur portée: "Senor, al Camp Nou por favor!"
"Qui arrive? Pourquoi toutes ces caméras? Il y a une star qui arrive?", s'interroge un touriste avec un fort accent argentin, vers 17h00 (15h00 GMT) à l'aéroport. "C'est Ronaldinho, il arrive dans dix minutes", répond un journaliste. "Ronaldinho, le joueur de soccer? Je croyais qu'il allait à Manchester. C'est une bonne nouvelle", rigole le touriste.
Environ une centaine de journalistes font le pied de grue. Nombre d'entre eux suivaient les Championnats du monde de natation, qui se déroulent jusqu'au 27 juillet à Barcelone. Ils ont préféré "décrocher" pour couvrir l'arrivée de l'ancien joueur du Paris SG (1re div. française). Le champion du monde brésilien est plus vendeur que le plongeon haut vol messieurs dont le favori est un certain Tian Liang, champion olympique et du monde en titre...
Les dix minutes d'attente doivent d'être trop longues pour certains: les esprits s'échauffent pour se placer à la sortie du portique "arrivée" de l'aéroport. Un photographe et un journaliste manquent d'en venir aux mains. Vaine empoignade puisque quelques secondes avant la sortie de la star, cinq "armoires à glace" habillées en costume et cravate, des garde du corps recrutés par le Barça, prennent position.
"Camp Nou, por favor!"
La porte s'ouvre enfin, les quelques dizaines de badauds et supporteurs se mettent à applaudir tandis que le joueur les salue de la main puis fait le signe bien connu des surfeurs: le "Hang loose" ("soyez détendus", le pouce et le petit doigt tendus et le reste des doigts fermés).
Les flashes crépitent, la bousculade est incroyable. Cameramen, photographes, journalistes tentent de s'approcher. Très polis mais fermes, les gardes du corps ouvrent la voie en repoussant les journalistes qui trébuchent sur des bagages et chariots de passagers en attente.
Les membres de l'équipe de natation du Venezuela, tous habillés de tee-shirts verts, sont emportés par la tourmente.
La porte de sortie de l'aéroport est un entonnoir mais, là encore, la poussée des anges gardiens de "Ronnie", qui pourraient se porter candidats à un poste en mêlée dans une équipe de rugby, a raison des journalistes.
La jeune star brésilienne, âgée de 23 ans, peut enfin s'engouffrer dans une voiture blanche qui l'attend portière ouverte et moteur tournant. Comme lors d'un hold-up, la voiture s'en va aussitôt. Direction le stade du Barça.
Au mépris des règles de savoir-vivre et d'une gigantesque queue, les journalistes grillent alors la politesse aux touristes qui attendent un taxi et sautent dans les premiers véhicules à leur portée: "Senor, al Camp Nou por favor!"