Contrat de Beckham: "une honte"
Soccer vendredi, 12 janv. 2007. 10:40 mercredi, 11 déc. 2024. 20:59
LONDRES (AFP) - Le contrat pharaonique de 250 millions de dollars signé par David Beckham pour jouer avec le Galaxy de Los Angeles est "une honte" dans un championnat de soccer soumis à une limitation des salaires, a jugé le joueur anglais Terry Cooke dans un entretien à l'agence Association Press, jeudi.
"Si ce que j'ai entendu sur ce qu'il va gagner est exact, c'est une honte", s'est insurgé le joueur anglais, qui a été partenaire de Beckham à Manchester United et joue actuellement pour la franchise américaine des Rapids du Colorado.
"C'est de l'argent pour du marketing. Mais ils feraient bien d'être prudents et de se souvenir de ce qui s'est passé dans les années 1970. Ils ont dépensé des monceaux d'argent et ça s'est retourné contre eux", a poursuivi le joueur.
Le championnat américain avait été conduit à la faillite par une politique d'achats de stars en fin de carrière, comme Pelé, remettant durablement en cause le développement du football professionnel aux États-Unis. Une règle de limitation des salaires ("salary cap") a depuis été instaurée, mais chaque franchise a le droit d'employer une star dont la rémunération ne tombe pas sous le coup de ce "salary cap".
C'est le cas de Beckham, dont le salaire inclut des droits à l'image.
"C'est évidemment bien pour lui. Mais ici, chaque équipe est tenue de respecter un +salary cap+ d'1,9 million de dollars pour un groupe de 28 joueurs", a rappelé Cooke. "Il n'y a aucune justification à payer un joueur un tel montant", a-t-il poursuivi.
Le contrat de Beckham, qui court sur cinq ans, lui offre un salaire hebdomadaire environ 500 fois supérieur à celui de ses futurs équipiers.
"Si ce que j'ai entendu sur ce qu'il va gagner est exact, c'est une honte", s'est insurgé le joueur anglais, qui a été partenaire de Beckham à Manchester United et joue actuellement pour la franchise américaine des Rapids du Colorado.
"C'est de l'argent pour du marketing. Mais ils feraient bien d'être prudents et de se souvenir de ce qui s'est passé dans les années 1970. Ils ont dépensé des monceaux d'argent et ça s'est retourné contre eux", a poursuivi le joueur.
Le championnat américain avait été conduit à la faillite par une politique d'achats de stars en fin de carrière, comme Pelé, remettant durablement en cause le développement du football professionnel aux États-Unis. Une règle de limitation des salaires ("salary cap") a depuis été instaurée, mais chaque franchise a le droit d'employer une star dont la rémunération ne tombe pas sous le coup de ce "salary cap".
C'est le cas de Beckham, dont le salaire inclut des droits à l'image.
"C'est évidemment bien pour lui. Mais ici, chaque équipe est tenue de respecter un +salary cap+ d'1,9 million de dollars pour un groupe de 28 joueurs", a rappelé Cooke. "Il n'y a aucune justification à payer un joueur un tel montant", a-t-il poursuivi.
Le contrat de Beckham, qui court sur cinq ans, lui offre un salaire hebdomadaire environ 500 fois supérieur à celui de ses futurs équipiers.