Corée du Nord-Iran: des mesures très strictes
Soccer mardi, 5 avr. 2005. 11:37 jeudi, 12 déc. 2024. 02:55
TOKYO (AFP) - Le président de la Fédération internationale de soccer Joseph Blatter a indiqué que des mesures "très strictes" pourraient être prises par la commission de discipline de la FIFA pour assurer la sécurité des matchs de qualification au Mondial-2006 à Pyongyang après les incidents survenus lors du dernier Corée du Nord-Iran.
"En tant que président de la FIFA, je ne peux pas et ne pourrai jamais intervenir dans une telle affaire, a affirmé M. Blatter lors d'une conférence de presse mardi à Tokyo. Mais la commission de discipline a déjà ouvert une enquête. Et par le passé, et dans des cas semblables, elle a pris des mesures très fortes pour assurer l'ordre et la discipline dans toutes les compétitions et en particulier la Coupe du monde."
"L'enquête sera conduite selon les principes non seulement des droits sportifs mais également des droits de l'Homme", a ajouté M. Blatter précisant que la commission de discipline devrait rendre ses conclusions bien avant le match Corée du Nord-Japon, le 8 juin, à Pyongyang.
Le Japon, profondément marqué par les images de violence après la défaite nord-coréenne (2-0) devant l'Iran, craint particulièrement ce déplacement compte tenu du contentieux historique et des relations tendues entre Tokyo et Pyongyang.
Le Japon espère aussi pouvoir établir un bureau consulaire provisoire dans la capitale nord-coréenne pour ses quelque 2000 supporteurs, en l'absence de relations diplomatiques bilatérales, selon la presse nippone. A l'aller, le 9 février près de Tokyo, le Japon l'avait emporté 2 à 1 dans le temps additionnel.
Le 30 mars à Pyongyang, des supporteurs nord-coréens ont jeté des bouteilles et des chaises sur l'arbitre syrien, pris à parti après avoir refusé un penalty aux joueurs locaux dans les dernières minutes.
Le Japon a déjà affronté la Corée du Nord à Pyongyang à trois reprises (1979, 1985 et 1989). Mais seulement quelques Japonais avaient alors accompagné leur onze national.
"En tant que président de la FIFA, je ne peux pas et ne pourrai jamais intervenir dans une telle affaire, a affirmé M. Blatter lors d'une conférence de presse mardi à Tokyo. Mais la commission de discipline a déjà ouvert une enquête. Et par le passé, et dans des cas semblables, elle a pris des mesures très fortes pour assurer l'ordre et la discipline dans toutes les compétitions et en particulier la Coupe du monde."
"L'enquête sera conduite selon les principes non seulement des droits sportifs mais également des droits de l'Homme", a ajouté M. Blatter précisant que la commission de discipline devrait rendre ses conclusions bien avant le match Corée du Nord-Japon, le 8 juin, à Pyongyang.
Le Japon, profondément marqué par les images de violence après la défaite nord-coréenne (2-0) devant l'Iran, craint particulièrement ce déplacement compte tenu du contentieux historique et des relations tendues entre Tokyo et Pyongyang.
Le Japon espère aussi pouvoir établir un bureau consulaire provisoire dans la capitale nord-coréenne pour ses quelque 2000 supporteurs, en l'absence de relations diplomatiques bilatérales, selon la presse nippone. A l'aller, le 9 février près de Tokyo, le Japon l'avait emporté 2 à 1 dans le temps additionnel.
Le 30 mars à Pyongyang, des supporteurs nord-coréens ont jeté des bouteilles et des chaises sur l'arbitre syrien, pris à parti après avoir refusé un penalty aux joueurs locaux dans les dernières minutes.
Le Japon a déjà affronté la Corée du Nord à Pyongyang à trois reprises (1979, 1985 et 1989). Mais seulement quelques Japonais avaient alors accompagné leur onze national.