Corruption : un tsunami attend la FIFA
Soccer samedi, 28 mai 2011. 13:50 dimanche, 15 déc. 2024. 06:54
GENÈVE - Le vice-président de la FIFA Jack Warner a prévenu qu'un « tsunami » allait frapper l'organisme international alors qu'il se prépare à faire face à une audience pour corruption devant le comité d'éthique de la fédération, audience à laquelle sont aussi convoqués les candidats à l'élection présidentielle Sepp Blatter et Mohamed ben Hammam.
De sa Trinité-et-Tobago natale, Warner a été cité par un média local disant qu'il n'avait » pas un iota à se reprocher » dans ce scandale qui a jeté ombrage à la campagne électorale.
« Le temps est venu d'arrêter de faire le mort, a dit Warner avant de s'envoler pour la Suisse. Au cours des prochains jours, vous verrez la FIFA être frappée d'un tsunami qui choquera la planète entière. »
La fédération internationale est déjà fortement secouée par ce plus récent scandale, qui menace d'exclusion un ou les deux candidats à l'élection de mercredi.
Warner, un vétéran de 28 ans au sein du comité exécutif de la FIFA, et le Qatari ben Hammam sont accusés d'avoir tenté d'acheter le vote de 25 électeurs de l'Union caribéenne de football lors d'une visite pendant la présente campagne électorale. Ben Hammam a plutôt laissé entendre qu'il s'agissait d'un complot visant à l'exclure de la course.
Blatter est de son côté accusé d'avoir fermé les yeux sur cette tentative présumée de corruption, après que ben Hammam eut persuadé la FIFA de lancer une enquête sur son propre président. Le code d'éthique de la FIFA impose à ses membres de dévoiler toute tentative de corruption.
Le président sortant de la fédération a d'ailleurs décidé de ne pas assister à la finale de la Ligue des champions, samedi à Wembley, alors qu'il prépare sa défense. Il a été officiellement placé sous enquête vendredi.
Depuis longtemps reconnu comme une figure-clé dans les cercles du pouvoir de l'organisme, Warner fait face au plus difficile combat de sa carrière dans le monde du football.
Warner, président de la CONCACAF (l'association regroupant les Amériques du Nord et Centrale, ainsi que les Caraïbes), a promis de publier sa déclaration officielle au comité d'éthique samedi, ainsi que « tous les documents appuyant ses dires ».
Lors d'une conférence tenue les 10 et 11 mai derniers, on aurait offert jusqu'à 40 000 $ aux électeurs de l'Union caribéenne de football pour « des projets de développement ».
Ben Hammam a admis avoir défrayé les frais de déplacement et de logement en plus des coûts de la conférence des participants, mais nie avoir tenté d'acheter le vote des délégués.
La FIFA a accusé ben Hammam et Warner en vertu de preuves fournies par Chuck Blazer, leur collègue au sein du comité exécutif et adjoint de Warner au sein de la CONCACAF.
En confirmant la convocation de Blatter, la FIFA a indiqué que les preuves comprenaient une déclaration de Warner, qui aurait dit que « son président ne se serait pas opposé » aux paiements qui auraient été offerts aux délégués.
Warner ne croit pas que sa carrière soit menacée par ces accusations.
« Pourquoi devrais-je être sacrifié et par qui? Cet Américain Chuck Blazer? Son avocat américain John Collins? (...) Je me tiendrai la tête haute jusqu'à la toute fin, car je ne suis pas coupable d'un seul iota de méfait. Que sera, sera. Je ne suis même pas quelque peu dérangé (par ces accusations). »
De sa Trinité-et-Tobago natale, Warner a été cité par un média local disant qu'il n'avait » pas un iota à se reprocher » dans ce scandale qui a jeté ombrage à la campagne électorale.
« Le temps est venu d'arrêter de faire le mort, a dit Warner avant de s'envoler pour la Suisse. Au cours des prochains jours, vous verrez la FIFA être frappée d'un tsunami qui choquera la planète entière. »
La fédération internationale est déjà fortement secouée par ce plus récent scandale, qui menace d'exclusion un ou les deux candidats à l'élection de mercredi.
Warner, un vétéran de 28 ans au sein du comité exécutif de la FIFA, et le Qatari ben Hammam sont accusés d'avoir tenté d'acheter le vote de 25 électeurs de l'Union caribéenne de football lors d'une visite pendant la présente campagne électorale. Ben Hammam a plutôt laissé entendre qu'il s'agissait d'un complot visant à l'exclure de la course.
Blatter est de son côté accusé d'avoir fermé les yeux sur cette tentative présumée de corruption, après que ben Hammam eut persuadé la FIFA de lancer une enquête sur son propre président. Le code d'éthique de la FIFA impose à ses membres de dévoiler toute tentative de corruption.
Le président sortant de la fédération a d'ailleurs décidé de ne pas assister à la finale de la Ligue des champions, samedi à Wembley, alors qu'il prépare sa défense. Il a été officiellement placé sous enquête vendredi.
Depuis longtemps reconnu comme une figure-clé dans les cercles du pouvoir de l'organisme, Warner fait face au plus difficile combat de sa carrière dans le monde du football.
Warner, président de la CONCACAF (l'association regroupant les Amériques du Nord et Centrale, ainsi que les Caraïbes), a promis de publier sa déclaration officielle au comité d'éthique samedi, ainsi que « tous les documents appuyant ses dires ».
Lors d'une conférence tenue les 10 et 11 mai derniers, on aurait offert jusqu'à 40 000 $ aux électeurs de l'Union caribéenne de football pour « des projets de développement ».
Ben Hammam a admis avoir défrayé les frais de déplacement et de logement en plus des coûts de la conférence des participants, mais nie avoir tenté d'acheter le vote des délégués.
La FIFA a accusé ben Hammam et Warner en vertu de preuves fournies par Chuck Blazer, leur collègue au sein du comité exécutif et adjoint de Warner au sein de la CONCACAF.
En confirmant la convocation de Blatter, la FIFA a indiqué que les preuves comprenaient une déclaration de Warner, qui aurait dit que « son président ne se serait pas opposé » aux paiements qui auraient été offerts aux délégués.
Warner ne croit pas que sa carrière soit menacée par ces accusations.
« Pourquoi devrais-je être sacrifié et par qui? Cet Américain Chuck Blazer? Son avocat américain John Collins? (...) Je me tiendrai la tête haute jusqu'à la toute fin, car je ne suis pas coupable d'un seul iota de méfait. Que sera, sera. Je ne suis même pas quelque peu dérangé (par ces accusations). »