L'Angleterre accède aux demi-finales avec un gain de 3 à 0
Coupe du Monde Feminine de la FIFA jeudi, 27 juin 2019. 16:51 dimanche, 15 déc. 2024. 14:28Section spéciale | Webdiffusion
L'Angleterre a battu sans trop souffrir la Norvège (3-0), jeudi, en quart de finale du Mondial 2019 de foot féminin et attend désormais la France ou les États-Unis, qui s'affrontent vendredi à Paris en demi-finale.
Troisième du dernier Mondial au Canada en 2015, l'Angleterre a confirmé son rang de prétendante sérieuse à la victoire finale avec une prestation aboutie, même si elle a été bien aidée par la maladresse ou la lenteur norvégienne devant le but.
Une lenteur qui n'avait pourtant rien à voir avec la météo, la température étant nettement inférieure aux 30 degrés au coup d'envoi, contrairement à celle qui règne dans le reste de la France.
« Leurs deux dépisteurs étaient assis littéralement derrière le banc, a déclaré le sélectionneur anglais, Phil Neville. Je les ai donc salués après chaque but. »
Les Scandinaves ont pourtant eu nombre de positions favorables.
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Mais soit elles ont tergiversé comme Guro Reiten à la 31e, qui a oublié Karina Saevik, mieux placée sur sa gauche, pour finalement voir son tir contré, soit elles ont manqué d'agilité comme Caroline Graham Hansen, seule aux six mètres mais qui n'a pas pu convertir une remise de la tête parfaite d'Isabell Herlovsen.
À la 66e, c'est une Steph Houghton bien revenue sur sa ligne que Toni Duggan a trouvée pour l'empêcher de réduire le score.
Mais le match semblait de toute façon déjà plié à ce moment là, les Anglaises ne s'étant pas faite prier, elle, pour mettre le ballon au fond des filets.
« Vous avez été en mesure de constater ce soir que Lucy Bronze est la meilleure joueuse au monde, a affirmé Neville. Il n'y a pas d'autre joueuse comme elle sur la planète. Aucune qui a les mêmes qualités athlétiques. J'ai joué comme centre-arrière, mais jamais au niveau où elle joue. »
Dès la 3e minute, Jill Scott avait eu le bon réflexe - et l'aide du poteau - pour reprendre victorieusement un centre de Lucy Bronze qu'Ellen White avait raté juste devant elle (1-0, 3e).
Nikita Parris, au coin des six mètres, ratait le cadre (21e) et White envoyait une reprise sur le poteau (29e), mais les joueuses de Phil Neville parvenaient à faire le break avant la pause, toujours par White, qui inscrivait son 5e but en 4 matches disputés sans opposition après un service au cordeau de Parris (2-0, 40e).
Après la pause, c'est la très dynamique latérale droite, Bronze, qui enlevait tout suspens d'une frappe puissante sous la barre depuis l'entrée de la surface (3-0, 57e), pour un but ressemblant beaucoup à celui inscrit il y a quatre ans contre les Norvégiennes, pour une victoire bien plus serrée (2-1) en huitième de finale.
« Ça leur a fait voir l'envergure de ce qu'elles sont en train d'accomplir », a dit Neville.
La gardienne norvégienne parvenait tout de même à stopper magnifiquement un pénalty tiré par Parris à la 83e, mais pour la troisième édition de suite, les dernier carré se jouera sans cette ancienne place forte du football féminin.
L'Angleterre est maintenant à deux victoires de remporter un premier titre féminin majeur.
« Je leur ai demandé pendant le caucus: 'Êtes-vous prêtes à gagner la Coupe du monde?' », a raconté Neville.