CAPE TOWN, Afrique du Sud - L'organisateur en chef de la Coupe du monde de 2010 en Afrique du Sud constitue l'un des deux principaux dirigeants de football cités, lundi, dans une plainte criminelle pour corruption lors du scrutin pour choisir le pays hôte du tournoi.

Le principal parti d'opposition en Afrique du Sud, l'Alliance démocratique, a déclaré qu'il avait déposé des documents à la police demandant d'enquêter sur l'implication de l'ancien organisateur en chef de la Coupe du monde Danny Jordaan et de l'ancien président de l'Association de football sud-africaine Molefi Oliphant dans l'affaire de corruption présumée de dirigeants de la FIFA pour obtenir la Coupe du monde .

L'Alliance démocratique a affirmé que les deux hommes devraient faire l'objet d'une enquête concernant le paiement de 10 millions $ de la part de l'Afrique du Sud à Jack Warner, un ancien dirigeant de la FIFA inculpé par les autorités américaines de corruption et de fraude. Il fait l'objet d'une demande d'extradition.

Les autorités américaines qui enquêtent sur le scandale de corruption à la FIFA prétendent que l'ancien membre du comité exécutif Chuck Blazer a admis que l'argent était un pot de vin versé en échange des votes de Blazer, Warner et d'un troisième membre de l'exécutif en faveur de l'Afrique du Sud. Les trois votes ont été décisifs pour permettre à l'Afrique du Sud d'être préférée à la candidature du Maroc.

L'implication de Jordaan, l'actuel président de l'Association sud-africaine de football, et Oliphant devrait faire l'objet d'une enquête, prétend l'Alliance démocratique, puisqu'ils ont tous deux écrit des lettres au secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke, lui demandant de prélever un montant de 10 millions $ sur le budget de l'Afrique du Sud pour la Coupe du monde et de l'envoyer à Warner.