Les organisateurs de la Coupe du monde de football au Qatar sont inquiets. Ils craignent que plusieurs amateurs ne puissent se rendre au tournoi de 2022 si la pandémie de COVID-19 entraîne une récession mondiale.

Plusieurs pays s'attendent à contrecoup économique historique à cette pandémie, qui a entraîné un confinement sans précédent.

Plusieurs événements sportifs ont également été repoussés ou annulés, dont l'Euro 2020, qui devait s'amorcer en juin, mais qui a été reporté en 2021.

Le Qatar espère toujours avoir six de ses huit nouveaux stades complétés avant la fin de l'année malgré les dérangements causés par la COVID-19. La Coupe du monde doit être jouée en novembre et décembre 2022 plutôt qu'en juin-juillet, ce qui laisse un peu plus de temps au transport international de reprendre du tonus.

« D'ici 2022, je suis optimiste que nous aurons surmonté cette pandémie en tant que race humaine, a déclaré le secrétaire général du comité organisateur, Hassan Al-Thawadi mercredi. Ce sera l'une des premières occasions de célébrer collectivement. »

Le Qatar a promis un Mondial abordable pour les partisans, mais le petit État pétrolier du Moyen-Orient a aussi été affecté par un ralentissement économique, comme plusieurs pays. La société nationale d'aviation Qatar Airways a affirmé qu'elle devra réduire le nombre de ses employés tandis que l'industrie aéronautique mondiale a pour ainsi dire été clouée au sol.

« Il y a toujours des inquiétudes au sujet de l'économie mondiale et de la capacité, pour les partisans, de pouvoir s'offrir un voyage à la Coupe du monde, a déclaré Al-Thawadi sur l'émission diffusée en continue Leaders in Sports. Nous sommes toujours engagés à offrir une Coupe du monde équilibrée entre des prix abordables pour les partisans et qui font du sens pour les organisateurs, nos fournisseurs de services et notre chaîne d'approvisionnement. »