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L'Italie s'invite parmi les huit meilleures équipes du monde pour la première fois depuis 28 ans en battant la Chine 2-0 mardi.

À l'italienne. Opportuniste et parfaitement dirigée tactiquement, la Nazionale a marqué aux bons moments, alors qu'elle a été dominée physiquement, par Valentina Giacinti (15) et Aurora Galli (49).

En quart de finale, les filles de la brillante Milena Bertolini croiseront les Pays-Bas ou le Japon, samedi à Valenciennes.

Si pour la Chine, quart-de-finaliste il y a quatre ans, il s'agit d'un échec, les Azzurre, absentes du Mondial depuis 1999, ont plus que rempli leur mission, elles qui racontent à chaque point presse qu'elles sont venues promouvoir le soccer féminin au pays, en phase de professionnalisation.

Elles l'ont fait en gagnant sur leur points forts, en jouant intelligemment au soccer.

Les Roses d'acier, elles, ont péché sur leurs acquis, justement. La défense chinoise, qui n'avait encaissé qu'un but en poule, s'est montrée fébrile. Ses ballons perdus ont offert des occasions aux Italiennes, et sur l'une d'entre elles, Valentina Giacinti a ouvert le score.

L'attaquante italienne, très entreprenante, a été récompensée pour sa hargne. Elle est au départ de l'action, quand un contre lui profite, et à la réception du centre d'Elisa Bartoli.

Si Giacinti n'avait pas marqué, il y aurait de toutes façons eu penalty, la gardienne chinoise Peng Shimeng ayant fauché Bartoli.

Valentina Bergamaschi a ensuite eu une balle de bris, mais Peng a réussi une superbe parade (33).

Après une première demi-heure difficile, les Chinoises ont mis le pied sur le ballon et fait passer un sale quart d'heure aux Azzurre.

L'équipe du dragon a été pressante, comme Li Ying (45+2), mais l'Italie a tenu.

Pour résister, alors que les Italiennes semblaient moins fraîches physiquement, Milena Bertolini, la sélectionneuse, a changé ses plans et sorti Cristina Girelli, qui ne travaillait pas beaucoup défensivement, avant même la pause (39) pour la remplacer par Aurora Galli.

Coaching gagnant, puisque la milieu de la Juventus a mis à profit une incursion italienne pour marquer le but du 2-0 d'une imparable frappe de loin. 

Au pied du mur, la Chine a poussé, intelligemment, en variant ses attaques, mais l'Italie a défendu encore plus intelligemment, toujours debout.

Li Ying (63), la plus remuante, Wang Shuang (65) ou Han Peng (77) ont essayé, mais en vain. Sur cette dernière action, la défenseure centrale Elena Linari a elle-même rattrapé sa seule erreur de l'après-midi.

La mission italienne continue.