Un match de troisième place sans intérêt pour les Pays-Bas
Coupe du monde 2014 jeudi, 10 juil. 2014. 11:49 jeudi, 12 déc. 2024. 14:55SAO PAULO, Brésil - L'équipe des Pays-Bas doit rester au tournoi de la Coupe du monde, même si son entraîneur souhaiterait sincèrement qu'elle puisse rentrer à la maison. Quelle est la suite? Jouer un match que personne ne veut jouer.
L'obligation de disputer samedi le match pour l'obtention de la troisième place contre le Brésil, à la suite de l'amère défaite subie en demi-finale mercredi, ne sourit pas du tout à l'entraîneur néerlandais Louis van Gaal, qui qualifie cet avant dernier-match de la compétition d'inutile.
« Ça n'a rien à voir avec le sport », claironne-t-il, en rappelant que ça fait une dizaine d'années qu'il fait campagne pour qu'on le retire du calendrier du tournoi.
L'attaquant néerlandais Arjen Robben est d'accord avec son coach, en se moquant de l'importance du match. Interrogé au sujet de ses états d'âme en vue de la rencontre contre le Brésil, il a répondu : « Ils peuvent bien l'avoir (le troisième rang). Il n'y a qu'une seule chose qui compte, et c'est d'être sacré champion du monde ».
Une finale entre l'Argentine et l'Allemagne à saveur papale
Le Vatican dit qu'il est peu probable que le pape argentin François et son prédécesseur, l'Allemand Benoît XVI, suivent ensemble le déroulement de la finale de la Coupe du monde de soccer impliquant leur pays respectif, dimanche.
Un porte-parole du Vatican, le révérend Federico Lombardi, a précisé que l'heure de la finale est tardive pour la routine de François, et il a admis en affichant un sourire en coin que Benoît XVI n'était pas connu comme un grand amateur de sport. Malgré cela, il n'a pas écarté la possibilité qu'ils regardent le match, ajoutant que « nous verrons au cours des prochains jours ».
Le pape François a déjà fait la promesse qu'il ne fera aucune intervention papale favorisant l'Argentine, faisant savoir qu'il ne priera pour aucune des deux équipes.
Les centres d'intérêt de Benoît XVI sont davantage intellectuels que sportifs.
Lombardi a conclu en disant que « tous deux veulent que la meilleure équipe gagne, sans aucun parti pris ».