Cristiano Ronaldo: et la lumière fut..
Soccer lundi, 21 juin 2010. 13:11 jeudi, 12 déc. 2024. 08:45
LE CAP - Cristiano Ronaldo a mis fin à sa longue sécheresse de buteur en sélection en marquant un but lors de la destruction de la Corée du Nord par le Portugal, lundi au Cap.
Le coup de sifflet final approchait, le Portugal menait tranquillement 5 à 0 et Ronaldo avait trouvé la barre transversale (70e) mais n'avait toujours pas posé sa patte sur le large succès portugais, si ce n'est avec une passe décisive pour Tiago (60e), et il était en train de rater la fête.
Les questions lancinantes sur sa stérilité sous le maillot portugais, depuis ce penalty transformé en match amical contre la Finlande le 11 février 2009 à Faro, allaient continuer de pleuvoir, comme le crachin persistant sur Le Cap.
La veille, il s'y était collé une énième fois: "Ça va venir, contre la Corée du Nord ou un autre jour. Ce n'est pas la fin du monde si je ne marque pas."
En fin de match, enfin libéré du marquage pesant de Nord-Coréens au bout du rouleau, le capitaine de la Seleçao se démenait comme un diable pour inscrire ce but, si anecdotique pour le Portugal, mais tellement libérateur pour lui.
Et la lumière fut. A la 87e minute, à la suite d'une balle perdue par une défense nord-coréenne aux abois, le numéro 7 portugais profitait d'un contre chanceux après un tacle du gardien sorti à sa rencontre, le ballon roulait sur son cou et sa tête et il marquait du pied droit dans le but vide...
Pas d'exultation, pas de maillot enlevé pour faire admirer ses abdos bronzés, pas de poing rageur, juste un grand sourire sur son visage, comme pour rigoler de cette situation incongrue, avec tous ses coéquipiers autour.
"C'est un but marrant mais je suis content, un but ça reste un but, a-t-il indiqué. Marquer sept buts dans un match de Coupe du monde, ce n'est pas facile. L'équipe a bien joué et on méritait de marquer."
Ronaldo a dû encore plus sourire quand il a appris qu'il avait été désigné "homme du match" par la Fifa, selon un vote mondial des internautes.
"Trois ou quatre autres joueurs de mon équipe méritent ce trophée plus que moi, surtout Tiago", a-t-il souligné, lucide. "Mais je remercie mes fans."
Le sélectionneur Carlos Queiroz a révélé plus tard que le capitaine avait finalement donné son trophée à Tiago, car il pensait qu'il le "méritait plus".
"Le but de Ronaldo est bizarre, a souligné Queiroz. Il était important pour lui de marquer mais ce n'est qu'un but parmi les sept de l'équipe. Peu m'importe qui marque, pourvu que l'on marque."
Reste que Ronaldo doit mieux respirer après ce drôle de but, sûrement l'un des plus étranges -et des plus symboliques- de sa carrière. Seize mois sans marquer en sélection, pour le joueur le plus cher du monde, c'est long.
Le coup de sifflet final approchait, le Portugal menait tranquillement 5 à 0 et Ronaldo avait trouvé la barre transversale (70e) mais n'avait toujours pas posé sa patte sur le large succès portugais, si ce n'est avec une passe décisive pour Tiago (60e), et il était en train de rater la fête.
Les questions lancinantes sur sa stérilité sous le maillot portugais, depuis ce penalty transformé en match amical contre la Finlande le 11 février 2009 à Faro, allaient continuer de pleuvoir, comme le crachin persistant sur Le Cap.
La veille, il s'y était collé une énième fois: "Ça va venir, contre la Corée du Nord ou un autre jour. Ce n'est pas la fin du monde si je ne marque pas."
En fin de match, enfin libéré du marquage pesant de Nord-Coréens au bout du rouleau, le capitaine de la Seleçao se démenait comme un diable pour inscrire ce but, si anecdotique pour le Portugal, mais tellement libérateur pour lui.
Et la lumière fut. A la 87e minute, à la suite d'une balle perdue par une défense nord-coréenne aux abois, le numéro 7 portugais profitait d'un contre chanceux après un tacle du gardien sorti à sa rencontre, le ballon roulait sur son cou et sa tête et il marquait du pied droit dans le but vide...
Pas d'exultation, pas de maillot enlevé pour faire admirer ses abdos bronzés, pas de poing rageur, juste un grand sourire sur son visage, comme pour rigoler de cette situation incongrue, avec tous ses coéquipiers autour.
"C'est un but marrant mais je suis content, un but ça reste un but, a-t-il indiqué. Marquer sept buts dans un match de Coupe du monde, ce n'est pas facile. L'équipe a bien joué et on méritait de marquer."
Ronaldo a dû encore plus sourire quand il a appris qu'il avait été désigné "homme du match" par la Fifa, selon un vote mondial des internautes.
"Trois ou quatre autres joueurs de mon équipe méritent ce trophée plus que moi, surtout Tiago", a-t-il souligné, lucide. "Mais je remercie mes fans."
Le sélectionneur Carlos Queiroz a révélé plus tard que le capitaine avait finalement donné son trophée à Tiago, car il pensait qu'il le "méritait plus".
"Le but de Ronaldo est bizarre, a souligné Queiroz. Il était important pour lui de marquer mais ce n'est qu'un but parmi les sept de l'équipe. Peu m'importe qui marque, pourvu que l'on marque."
Reste que Ronaldo doit mieux respirer après ce drôle de but, sûrement l'un des plus étranges -et des plus symboliques- de sa carrière. Seize mois sans marquer en sélection, pour le joueur le plus cher du monde, c'est long.